Investing.com - La semaine écoulée aura vu le dollar U.S. progresser face à ses principaux concurrents, les craintes concernant la reprise économique américaine et le spectre de la contamination de la zone euro par la crise de la dette stimulant la demande pour les valeurs sûres, tandis que la Banque Nationale Suisse et la Banque du Japon intervenaient pour affaiblir leurs monnaies respectives.
L'agence Standard & Poor's a toutefois abaissé d'un cran sa notation monétaire des Etats-Unis de AAA vers AA+ après la fermeture des marchés de vendredi, tout en la maintenant sous une perspective négative, laissant à penser qu'elle pourrait recommencer d'ici 12 à 18 mois.
Le département d'état au travail des Etats-Unis par ailleurs annoncé vendredi que le nombre des salariés hors agriculture du pays avait augmenté de 117 000 en juillet au lieu des seulement 95 000 attendus, tandis que les 18 000 supplémentaires préalablement estimés du mois précédent étaient révisés à la hausse, se montant à 46 000.
Le taux de chômage a par ailleurs connu une régression de 9.2 vers 9.1% dans le même temps, sa première en quatre mois.
La bonne surprise des chiffres de l'emploi a apaisé l'angoisse d'une perte de vitesse de la relance américaine, qui avait été ravivée la semaine précédente par une série de résultats décevants laissant craindre une récession à double tranchant.
En ce qui concerne la zone euro, la Banque Centrale Européenne a fait savoir qu'elle commencerait à acquérir des obligations gouvernementales italiennes et espagnoles en échange de réformes fiscales, afin de tenter de rassurer les investisseurs inquiets de la crise de la dette souveraine de la région.
Silvio Berlusconi, premier ministre de l'Italie, a déclaré vendredi que le pays accélèrerait la mise en place des mesures d'austérité et présenterait une loi imposant l'équilibre budgétaire afin de diminuer l'endettement n'ational d'ici 2013.
La BCE avait affirmé jeudi qu'elle faisait l'acquisition de bons du trésor de pays récemment secourus, à savoir l'Irlande et le Portugal, après quatre mois d'attente.
Dans le reste du monde, le yen s'est trouvé nettement tiré vers le bas par l'intervention des autorités japonaises destinée à en juguler l'envolée, et à soutenir une économie largement tournée vers l'exportation.
Cette action est survenue au lendemain de celle de la Banque Nationale Suisse, laquelle a ramené son taux d'intérêt directeur dans une fourchette nettement moins élevée, affirmant que le franc suisse était "énormément surévalué".
Les dollars canadiens, néo-zélandais et australiens se sont pour leur part trouvés sur la sellette, les incertitudes planant sur les perspectives économiques mondiales réduisant la demande pour les devises dépendantes de la croissance.
La semaine prochaine permettra d'observer les premières réactions des places boursières à la dégradation historique de la dette américaine.
Les acteurs de marchés prêteront par ailleurs une attention soutenue à l'annonce mardi du taux de la Réserve Fédérale et à son communiqué sur la politique monétaire, afin de tenter d'y déceler des indices d'un futur assouplissement.
Investing.com a rassemblé pour vous le calendrier de ces évènements ainsi que d'autres également susceptibles d'influencer les marchés au cours de la semaine à venir.
Lundi 8 août
L'Australie rendra un rapport sur l'évolution du nombre des offres d'emploi publiées le mois dernier. Le Japon fera de même avec une série d'informations, concernant notamment le solde du commerce extérieur du pays, les prêts bancaires et un indice du climat économique.
La zone euro ne sera pas en reste avec une étude sur la confiance des investisseurs, tandis que la Suisse communiquera son taux de chômage officiel, fortemeent lié à sa santé économique générale.
Les spécialistes britanniques dévoileront ensuite leurs résultats concernant les ventes au détail et les prix des logements.
Mardi 9 août
Le gouvernement australien fera connaître ses informations sur les prêts immobilier, reflet crucial de la demande sur le marché, ainsi qu'une étude sur la confiance économique.
La Banque du Japon divulguera pour sa part le compte-rendu détaillé de la plus récente réunion de son comité d'orientation de la politique monétaire, fournissant une analyse en profondeur des facteurs économiques ayant influencé la détermination de ses taux d'intérêt, puis les autorités du pays communiqueront leurs informations sur les réserves monétaires M2, le moral des ménages et les commandes de machines outils.
En zone euro, l'Allemagne et la France publieront des informations gouvernementales sur leurs soldes du commerce extérieur respectifs, faisant la différence entre les valeurs des biens ou services exportés et importés au cours du mois.
La Suisse fera de même concernant l'état d'esprit de ses consommateurs, signe avant-coureur de leurs dépenses.
Le Royaume-Uni donnera les chiffres officiels de sa production manufacturée, signe fort de sa santé économique, ainsi que ceux de sa balance commerciale, puis son institut national pour la recherche économique et sociale dévoilera son estimation du produit intérieur brut mensuel, tentant d'anticiper les résultats trimestriels émanant des autorités.
Les Etats-Unis l'imiteront concernant l'évaluation préalable de la productivité hors agriculture et du coût de la main-d'oeuvre, fortement liés à l'inflation au détail.
La Réserve Fédérale annoncera de son côté son taux appliqué aux fonds fédéraux, et diffusera son communiqué sur la question, comprenant une analyse détaillée des conditions économiques ayant pesé sur sa décision.
Le Canada fournira enfin le nombre de ses départs de chantiers constatés, permettant de prendre le pouls de son secteur du bâtiment.
Mercredi 10 août
Le Japon dévoilera les chiffres officiels de son activité tertiaire, signe fort de santé économique.
L'Australie fera de même avec l'humeur de ses consommateurs, prélude à leurs dépenses.
En zone euro, les autorités de France dévoileront le volume de la production industrielle, indice important de la vigueur de l'économie, tandis que leurs homologues allemandes feront de même avec la hausse des prix au détail.
Au Royaume-Uni, Mervyn King, gouverneur de la Banque d'Angleterre, tiendra une conférence de presser au sujet du rapport sur l'inflation émanant de celle-ci, qui contient les projections sur l'augmentation des tarifs et la croissance économique qu'elle a effectuées pour les deux années à venir.
Les Etats-Unis annonceront en fin de journée leurs informations portant sur l'équilibre budgétaire fédéral et rendront des rapports sur les réserves de pétrole brut ainsi que sur les stocks des grossistes.
Jeudi 11 août
Le gouvernement australien divulguera les variations enregistrées concernant l'emploi et le taux de chômage, signes cruciaux de santé économique, ainsi qu'un rapport sur l'inflation attendue.
Son homologue néo-zélandais fera de même avec l'activité manufacturière, et le Japon avec une étude sur les commandes de machines de base, préfigurant la production.
La Banque Centrale Européenne ne sera pas en reste avec son bulletin mensuel, lequel fournit le point de vue adopté par la banque sur l'état actuel et futur de l'économie.
Les experts britanniques dévoileront leur indice des signaux économiques prévisionnels, destiné à prédire la direction que prendra l'économie.
Les Etats-Unis les imiteront avec leur solde officiel du commerce extérieur, ainsi que des rapports gouvernementaux sur les nouvelles inscriptions au chômage et les réserves de gaz naturel.
Le Canada diffusera l'état de leur balance commerciale, mais aussi des informations sur l'inflation subie par les logements neufs, signe fort de l'état de santé de son secteur immobilier.
Vendredi 12 août
La Japon donnera les résultats révisés de sa production industrielle.
En zone euro, la France fera de même avec les estimations préliminaires de son produit intérieur brut, ainsi que du nombre de ses salariés hors agriculture, sans oublier son inflation des prix à la consommation officielle.
L'Italie ne sera pas en reste avec l'état de sa balance commerciale, tandis que les autorités de la région dans son ensemble dévoileront leurs chiffres de production du secteur secondaire, signe fort de vigueur de l'économie.
Les Etats-Unis concluront la semaine avec le volume des ventes au détail constaté par le gouvernement, première des mesures des dépenses de consommation, tandis que l'université du Michigan annoncera ses évaluations préliminaires du moral des consommateurs et de l'inflation attendue.
L'agence Standard & Poor's a toutefois abaissé d'un cran sa notation monétaire des Etats-Unis de AAA vers AA+ après la fermeture des marchés de vendredi, tout en la maintenant sous une perspective négative, laissant à penser qu'elle pourrait recommencer d'ici 12 à 18 mois.
Le département d'état au travail des Etats-Unis par ailleurs annoncé vendredi que le nombre des salariés hors agriculture du pays avait augmenté de 117 000 en juillet au lieu des seulement 95 000 attendus, tandis que les 18 000 supplémentaires préalablement estimés du mois précédent étaient révisés à la hausse, se montant à 46 000.
Le taux de chômage a par ailleurs connu une régression de 9.2 vers 9.1% dans le même temps, sa première en quatre mois.
La bonne surprise des chiffres de l'emploi a apaisé l'angoisse d'une perte de vitesse de la relance américaine, qui avait été ravivée la semaine précédente par une série de résultats décevants laissant craindre une récession à double tranchant.
En ce qui concerne la zone euro, la Banque Centrale Européenne a fait savoir qu'elle commencerait à acquérir des obligations gouvernementales italiennes et espagnoles en échange de réformes fiscales, afin de tenter de rassurer les investisseurs inquiets de la crise de la dette souveraine de la région.
Silvio Berlusconi, premier ministre de l'Italie, a déclaré vendredi que le pays accélèrerait la mise en place des mesures d'austérité et présenterait une loi imposant l'équilibre budgétaire afin de diminuer l'endettement n'ational d'ici 2013.
La BCE avait affirmé jeudi qu'elle faisait l'acquisition de bons du trésor de pays récemment secourus, à savoir l'Irlande et le Portugal, après quatre mois d'attente.
Dans le reste du monde, le yen s'est trouvé nettement tiré vers le bas par l'intervention des autorités japonaises destinée à en juguler l'envolée, et à soutenir une économie largement tournée vers l'exportation.
Cette action est survenue au lendemain de celle de la Banque Nationale Suisse, laquelle a ramené son taux d'intérêt directeur dans une fourchette nettement moins élevée, affirmant que le franc suisse était "énormément surévalué".
Les dollars canadiens, néo-zélandais et australiens se sont pour leur part trouvés sur la sellette, les incertitudes planant sur les perspectives économiques mondiales réduisant la demande pour les devises dépendantes de la croissance.
La semaine prochaine permettra d'observer les premières réactions des places boursières à la dégradation historique de la dette américaine.
Les acteurs de marchés prêteront par ailleurs une attention soutenue à l'annonce mardi du taux de la Réserve Fédérale et à son communiqué sur la politique monétaire, afin de tenter d'y déceler des indices d'un futur assouplissement.
Investing.com a rassemblé pour vous le calendrier de ces évènements ainsi que d'autres également susceptibles d'influencer les marchés au cours de la semaine à venir.
Lundi 8 août
L'Australie rendra un rapport sur l'évolution du nombre des offres d'emploi publiées le mois dernier. Le Japon fera de même avec une série d'informations, concernant notamment le solde du commerce extérieur du pays, les prêts bancaires et un indice du climat économique.
La zone euro ne sera pas en reste avec une étude sur la confiance des investisseurs, tandis que la Suisse communiquera son taux de chômage officiel, fortemeent lié à sa santé économique générale.
Les spécialistes britanniques dévoileront ensuite leurs résultats concernant les ventes au détail et les prix des logements.
Mardi 9 août
Le gouvernement australien fera connaître ses informations sur les prêts immobilier, reflet crucial de la demande sur le marché, ainsi qu'une étude sur la confiance économique.
La Banque du Japon divulguera pour sa part le compte-rendu détaillé de la plus récente réunion de son comité d'orientation de la politique monétaire, fournissant une analyse en profondeur des facteurs économiques ayant influencé la détermination de ses taux d'intérêt, puis les autorités du pays communiqueront leurs informations sur les réserves monétaires M2, le moral des ménages et les commandes de machines outils.
En zone euro, l'Allemagne et la France publieront des informations gouvernementales sur leurs soldes du commerce extérieur respectifs, faisant la différence entre les valeurs des biens ou services exportés et importés au cours du mois.
La Suisse fera de même concernant l'état d'esprit de ses consommateurs, signe avant-coureur de leurs dépenses.
Le Royaume-Uni donnera les chiffres officiels de sa production manufacturée, signe fort de sa santé économique, ainsi que ceux de sa balance commerciale, puis son institut national pour la recherche économique et sociale dévoilera son estimation du produit intérieur brut mensuel, tentant d'anticiper les résultats trimestriels émanant des autorités.
Les Etats-Unis l'imiteront concernant l'évaluation préalable de la productivité hors agriculture et du coût de la main-d'oeuvre, fortement liés à l'inflation au détail.
La Réserve Fédérale annoncera de son côté son taux appliqué aux fonds fédéraux, et diffusera son communiqué sur la question, comprenant une analyse détaillée des conditions économiques ayant pesé sur sa décision.
Le Canada fournira enfin le nombre de ses départs de chantiers constatés, permettant de prendre le pouls de son secteur du bâtiment.
Mercredi 10 août
Le Japon dévoilera les chiffres officiels de son activité tertiaire, signe fort de santé économique.
L'Australie fera de même avec l'humeur de ses consommateurs, prélude à leurs dépenses.
En zone euro, les autorités de France dévoileront le volume de la production industrielle, indice important de la vigueur de l'économie, tandis que leurs homologues allemandes feront de même avec la hausse des prix au détail.
Au Royaume-Uni, Mervyn King, gouverneur de la Banque d'Angleterre, tiendra une conférence de presser au sujet du rapport sur l'inflation émanant de celle-ci, qui contient les projections sur l'augmentation des tarifs et la croissance économique qu'elle a effectuées pour les deux années à venir.
Les Etats-Unis annonceront en fin de journée leurs informations portant sur l'équilibre budgétaire fédéral et rendront des rapports sur les réserves de pétrole brut ainsi que sur les stocks des grossistes.
Jeudi 11 août
Le gouvernement australien divulguera les variations enregistrées concernant l'emploi et le taux de chômage, signes cruciaux de santé économique, ainsi qu'un rapport sur l'inflation attendue.
Son homologue néo-zélandais fera de même avec l'activité manufacturière, et le Japon avec une étude sur les commandes de machines de base, préfigurant la production.
La Banque Centrale Européenne ne sera pas en reste avec son bulletin mensuel, lequel fournit le point de vue adopté par la banque sur l'état actuel et futur de l'économie.
Les experts britanniques dévoileront leur indice des signaux économiques prévisionnels, destiné à prédire la direction que prendra l'économie.
Les Etats-Unis les imiteront avec leur solde officiel du commerce extérieur, ainsi que des rapports gouvernementaux sur les nouvelles inscriptions au chômage et les réserves de gaz naturel.
Le Canada diffusera l'état de leur balance commerciale, mais aussi des informations sur l'inflation subie par les logements neufs, signe fort de l'état de santé de son secteur immobilier.
Vendredi 12 août
La Japon donnera les résultats révisés de sa production industrielle.
En zone euro, la France fera de même avec les estimations préliminaires de son produit intérieur brut, ainsi que du nombre de ses salariés hors agriculture, sans oublier son inflation des prix à la consommation officielle.
L'Italie ne sera pas en reste avec l'état de sa balance commerciale, tandis que les autorités de la région dans son ensemble dévoileront leurs chiffres de production du secteur secondaire, signe fort de vigueur de l'économie.
Les Etats-Unis concluront la semaine avec le volume des ventes au détail constaté par le gouvernement, première des mesures des dépenses de consommation, tandis que l'université du Michigan annoncera ses évaluations préliminaires du moral des consommateurs et de l'inflation attendue.