Investing.com - L'euro a retrouvé le sourire, notamment face au dollar U.S. et au yen, ce jeudi, après que Mario Draghi, président de la Banque Centrale Européenne, ait déclaré que celle-ci protègerait l'euro par tous les moyens nécessaires.
En fin de première partie de séance européenne, le billet vert a en effet fléchi devant lui, l'EUR/USD gagnant 0.44% pour se hisser à 1.2209.
Lors d'un discours prononcé à Londres, M. Draghi a semblé laisser entendre que la BCE pourrait être prête à intervenir afin de rabaisser les taux des bons du trésor espagnols et italiens, estimant que les coûts des emprunts seraient du ressort de celle-ci au cas où ils interfèreraient avec la "mise en place" de la politique monétaire.
Les rapports des obligations décennales émises par Madrid sont du coup retombées depuis 7.38%, leur plus forte valeur du jour, jusqu'à 7.24%, tandis que celles de Rome redescendaient à 6.28%.
L'étalon américain se trouvait également touché par le retour des rumeurs selon lesquelles la banque centrale américaine pourrait procéder à de nouveaux accomodements, à l'approche de sa réunion d'orientation de la semaine prochaine, afin de donner un coup de fouet à la croissance et aux embauches.
Le yen a également cédé du terrain, l'EUR/JPY prenant 0.46% pour grimper à 95.48.
La monnaie unique a d'autre part épongé ses pertes contre la livre sterling, l'EUR/GBP arrachant même 0.01% pour monter à 0.7844, et a bien résisté au franc suisse, l'EUR/CHF laissant échapper 0.01% pour descendre à 1.2009.
La devise de la Grande-Bretagne demeurait sur la sellette, après qu'il ait été souligné hier que l'économie britannique avait subi d'avril à juin son troisième trimestre de recul d'affilée.
Cette médiocre performance a stimullé l'attente d'une nouvelle série d'injections de liquidités de la part de la Banque d'Angleterre, et alimenté l'angoisse d'une dégradation de la notation triple A nationale.
Ses homologues australienne et néo-zélandaise ont par contre exercé leur domination, mais pas la canadienne, l'EUR/AUD cédant 0.18% pour glisser à 1.177, l'EUR/CAD grignotant 0.01% pour frémir à 1.2346 et l'EUR/NZD dérapant de 0.39% pour sombrer à 1.5346.
La Réserve Bancaire de Nouvelle-Zélande avait maintenu en début de matinée son taux directeur à 2.5%, affirmant qu'il y avait toujours un risque "limité" que la situation du bloc euro s'aggrave encore de manière significative.
Jose Manuel Barroso, président de la commission européenne, devait quand à lui rencontrer dans la journée Antonis Samaras, le premier ministre de la Grèce, alors que flottait le spectre d'un retard dans le programme des réformes économiques du pays.
Les Etats-Unis dévoileront de leur côté en fin de journée leur volume des commandes de biens durables et des nouvelles inscriptions au chômage, ainsi que des informations de spécialistes concernant les ventes d'habitations en cours.
En fin de première partie de séance européenne, le billet vert a en effet fléchi devant lui, l'EUR/USD gagnant 0.44% pour se hisser à 1.2209.
Lors d'un discours prononcé à Londres, M. Draghi a semblé laisser entendre que la BCE pourrait être prête à intervenir afin de rabaisser les taux des bons du trésor espagnols et italiens, estimant que les coûts des emprunts seraient du ressort de celle-ci au cas où ils interfèreraient avec la "mise en place" de la politique monétaire.
Les rapports des obligations décennales émises par Madrid sont du coup retombées depuis 7.38%, leur plus forte valeur du jour, jusqu'à 7.24%, tandis que celles de Rome redescendaient à 6.28%.
L'étalon américain se trouvait également touché par le retour des rumeurs selon lesquelles la banque centrale américaine pourrait procéder à de nouveaux accomodements, à l'approche de sa réunion d'orientation de la semaine prochaine, afin de donner un coup de fouet à la croissance et aux embauches.
Le yen a également cédé du terrain, l'EUR/JPY prenant 0.46% pour grimper à 95.48.
La monnaie unique a d'autre part épongé ses pertes contre la livre sterling, l'EUR/GBP arrachant même 0.01% pour monter à 0.7844, et a bien résisté au franc suisse, l'EUR/CHF laissant échapper 0.01% pour descendre à 1.2009.
La devise de la Grande-Bretagne demeurait sur la sellette, après qu'il ait été souligné hier que l'économie britannique avait subi d'avril à juin son troisième trimestre de recul d'affilée.
Cette médiocre performance a stimullé l'attente d'une nouvelle série d'injections de liquidités de la part de la Banque d'Angleterre, et alimenté l'angoisse d'une dégradation de la notation triple A nationale.
Ses homologues australienne et néo-zélandaise ont par contre exercé leur domination, mais pas la canadienne, l'EUR/AUD cédant 0.18% pour glisser à 1.177, l'EUR/CAD grignotant 0.01% pour frémir à 1.2346 et l'EUR/NZD dérapant de 0.39% pour sombrer à 1.5346.
La Réserve Bancaire de Nouvelle-Zélande avait maintenu en début de matinée son taux directeur à 2.5%, affirmant qu'il y avait toujours un risque "limité" que la situation du bloc euro s'aggrave encore de manière significative.
Jose Manuel Barroso, président de la commission européenne, devait quand à lui rencontrer dans la journée Antonis Samaras, le premier ministre de la Grèce, alors que flottait le spectre d'un retard dans le programme des réformes économiques du pays.
Les Etats-Unis dévoileront de leur côté en fin de journée leur volume des commandes de biens durables et des nouvelles inscriptions au chômage, ainsi que des informations de spécialistes concernant les ventes d'habitations en cours.