Investing.com - L'euro s'est retrouvé à la baisse face à la livre sterling ce mercredi, faisant peu de cas de l'étude montrant que la production industrielle allemande avait dépassé les prévisions en octobre, éclipsée par les craintes liées au problème du surendettement régional.
La paire EUR/GBP est descendue jusqu'à 0.865 en fin première partie de séance européenne, son cours le plus bas du jour, puis s'est stabilisée vers 0.8563, perdant 0.3%.
Elle avait des chances de trouver du soutien à 0.8532, son plancher du 30 novembre, et de rencontrer de la résistance à 0.8612, son plafond des trois derniers jours atteint lors de cette session.
La production des industries de l'Allemagne a donc gagné 0.8% en octobre, dépassant largement les 0.3% espérés, après avoir plongé de 2.7% réévisés au cours du mois précédent, la ministère de l'économie précisant toutefois s'attendre à ce qu'elle demeure terne pour les mois à venir.
La popularité de la monnaie unique a toutefois été mise à mal après que le Wall Street Journal ait rapporté qu'un représentant allemand anonyme avait expriméé son pessimisme quand aux chances de succès du sommet crucial de l'Union Européenne qui aura lieu cette semaine.
Les dirigeants européens devraient aborder les propositions d'amendements des traités fondateurs de l'UE permettant une meilleure intégration fiscale, et un contrôle plus strict de la discipline budgétaire du bloc euro, ouvrant ainsi la voie à un rôle plus important de la BCE dans la stabilisation du marché des obligations régionales.
La production manufacturée du Royaume-Uni a pour sa part enregistré en octobre son plus fort recul en six mois, et l'industrielle son fléchissement le plus important depuis avril.
Dans son rapport, le bureau national des statistiques britannique a en effet indiqué que la première avait perdu 0.7% au cours du mois, alors qu'une diminution de seulement 0.1% était crainte.
Elle aura gagné 0.3% d'une année sur l'autre, soit nettement moins que les 1.4% espérés, alors qu'elle progressait de 2% en septembre.
Il était également souligné que la seconde avait plongé de 0.7% dans le même temps, dépassant là aussi les 0.3% de pertes envisagés, laissant du coup échapper 1.7% à l'année.
Ces résultats médiocres ont attisé l'angoissequ'un affaissement de la situation économique du Royaume-Uni et renforcé l'attente de la mise en place de nouvelles mesures de stimulation de la part de la Banque d'Angleterre afin de renflouer la croissance.
La monnaie unique a également perdu du terrain sur le dollar U.S. avec un couple EUR/USD trébuchant de 0.21% pour chuter à 1.3372.
Timothy Geithner, sécrétaire d'état au trésor des Etats-Unis, a quand à lui déclaré aujourd'hui que le Fonds Monétaire International jouait un rôle crucial dans la résolution de la crise de la dette de la zone euro, mais démenti l'idée que la Réserve Fédérale puisse lui prêter des fonds.
La paire EUR/GBP est descendue jusqu'à 0.865 en fin première partie de séance européenne, son cours le plus bas du jour, puis s'est stabilisée vers 0.8563, perdant 0.3%.
Elle avait des chances de trouver du soutien à 0.8532, son plancher du 30 novembre, et de rencontrer de la résistance à 0.8612, son plafond des trois derniers jours atteint lors de cette session.
La production des industries de l'Allemagne a donc gagné 0.8% en octobre, dépassant largement les 0.3% espérés, après avoir plongé de 2.7% réévisés au cours du mois précédent, la ministère de l'économie précisant toutefois s'attendre à ce qu'elle demeure terne pour les mois à venir.
La popularité de la monnaie unique a toutefois été mise à mal après que le Wall Street Journal ait rapporté qu'un représentant allemand anonyme avait expriméé son pessimisme quand aux chances de succès du sommet crucial de l'Union Européenne qui aura lieu cette semaine.
Les dirigeants européens devraient aborder les propositions d'amendements des traités fondateurs de l'UE permettant une meilleure intégration fiscale, et un contrôle plus strict de la discipline budgétaire du bloc euro, ouvrant ainsi la voie à un rôle plus important de la BCE dans la stabilisation du marché des obligations régionales.
La production manufacturée du Royaume-Uni a pour sa part enregistré en octobre son plus fort recul en six mois, et l'industrielle son fléchissement le plus important depuis avril.
Dans son rapport, le bureau national des statistiques britannique a en effet indiqué que la première avait perdu 0.7% au cours du mois, alors qu'une diminution de seulement 0.1% était crainte.
Elle aura gagné 0.3% d'une année sur l'autre, soit nettement moins que les 1.4% espérés, alors qu'elle progressait de 2% en septembre.
Il était également souligné que la seconde avait plongé de 0.7% dans le même temps, dépassant là aussi les 0.3% de pertes envisagés, laissant du coup échapper 1.7% à l'année.
Ces résultats médiocres ont attisé l'angoissequ'un affaissement de la situation économique du Royaume-Uni et renforcé l'attente de la mise en place de nouvelles mesures de stimulation de la part de la Banque d'Angleterre afin de renflouer la croissance.
La monnaie unique a également perdu du terrain sur le dollar U.S. avec un couple EUR/USD trébuchant de 0.21% pour chuter à 1.3372.
Timothy Geithner, sécrétaire d'état au trésor des Etats-Unis, a quand à lui déclaré aujourd'hui que le Fonds Monétaire International jouait un rôle crucial dans la résolution de la crise de la dette de la zone euro, mais démenti l'idée que la Réserve Fédérale puisse lui prêter des fonds.