Investing.com - Le dollar U.S. a conclu en net progrès par rapport à ses principaux concurrents, les bons résultats dse Etats-Unis alimentant un retour des rumeurs d'interruption prématurée des injections de liquidités de la Réserve Fédérale, tandis que les piètres performances de la zone euro encourageaient les valeurs sûres.
Il a en effet été montré vendredi que le secteur secondaire du pays avait connu le mois dernier son expansion la plus rapide depuis juin 2011, mais aussi que la confiance de ses consommateurs avait progressé.
L'institut de gestion des approvisionnements a en effet déclaré que son indice des directeurs des achats manufacturiers avait grimpé depuis 53.1 vers 54.2 pour février, tandis que celui du moral des particuliers de l'université du Michigan passait des 76.3 de son évaluation préalable à 77.6.
D'autres études avaient par contre souligné que le baromètre de l'activité tertiaire du bloc euro avait subi un revers aussi important qu'en janvier, et que celui de son secondaire se stabilisait à 47.8 dans le même temps.
Il n'en fallait pas plus pour faire courir le bruit d'une possible baisse des taux de la Banque Centrale Européenne lors de sa prochaine prise de cap, attendue jeudi.
La monnaie unique restait aussi sur la sellette en raison de la crainte que l'Italie ne puisse plus continuer à mettre en place les réformes structurelles et l'austérité exigées d'elle découlant d'élections législatives sans résultat clair.
L'EUR/USD a du coup brièvement séjourné sous les 1.3 pour la première fois depuis le 11 décembre, l'EUR/USD touchant le fond à 1.2967, avant de remonter à 1.3018, perdant tout de même 0.29% journaliers et 0.38% hebdomadaires.
Le GBP/USD est quand à lui passé sous les 1.5, du jamais vu depuis juillet 2010, les déceptions dûes à des chiffres médiocres provenant des usines britanniques ayant renforcé l'attente de nouveaux apports de capitaux de la part de la Banque d'Angleterre.
L'indice de leurs gestionnaires des achats a ainsi plongé depuis les 50.5 du premier mois de l'année vers 47.9, alors que l'emploi qu'elles génèrent connaissait sa plus forte hémorragie en plus de trois ans.
Le couple a sombré jusqu'à 1.4986 avant de redresser la barre à 1.5035, constituant tout de même un faux pas de 0.85% sur la journée et 0.86% pour la semaine.
Le billet vert a aussi engrangé plus de 1% par rapport au yen lors de l'ultime session, enregistrant ainsi son plus gros gain journalier en plus de trois semaines, alors que l'hypothèse d'accommodements supplémentaires de la Banque du Japon semblait de plus en plus certaine après que le premier ministre sur le retour Shinzo Abe en ait nommé à sa tête un farouche partisan.
L'USD/JPY a culminé à 93.69, son plus haut niveau depuis le 25 février, avant de retomber à 93.54, empochant 1.06% sur la journée et 1.26%en cours de semaine.
L'étalon américain a aussi trouvé un soutien paradoxal dans l'angoisse dûe à la prise d'effet des mises sous séquestre touchant le budget fédéral, après que les élus aient échoué à dégager un consensus au sujet des réductions de déficits.
Son cousin canadien s'est cependant extrait d'une ornière de plusieurs mois contre lui après qu'il ait été souligné que l'économie du Canada avait fondu de 0.2% en décembre, conformément aux prévisions, laissant à penser que les opérateurs redoutaient une mauvaise surprise.
Elle aura tout de même engrangé 0.6% annualisés au quatrième trimestre comme espéré.
L'USD/CAD s'était hissé jusqu'à 1.0342, son sommet le plus élevé depuis le 28 juin, avant de se stabiliser à 1.0268, avec un dérapage journalier de 0.38% et hebdomadaire de 0.09%.
Les conseils de direction de la Banque Centrale Européenne, de la Banque d'Angleterre, de la Réserve Bancaire d'Australie, de la Banque du Canada et de la Banque du Japon seront au centre des débats de la semaine.
L'état de la masse salariale non agricole américaine de vendredi sera aussi crucial, en quête de signes de reprise de la première économie mondiale.
Investing.com a établi pour vous le calendrier de ces évènements ainsi que d'autres également susceptibles d'influencer les marchés au cours de la semaine à venir.
Lundi 4 mars
Les autorités australiennes annonceront le nombre des permis de construire qu'elles ont accordés, indice fiable des chantiers à venir, ainsi que des statistiques sur les profits opérationnels des entreprises.
En zone euro, l'Espagne verra son gouvernement faire de même avec les évolution du nombre des demandeurs d'emploi.
Le Royaume-Uni ne sera pas en reste avec l'activité de son domaine du bâtiments, reflétant la santé de l'économie.
Mardi 5 mars
La Réserve Bancaire d'Australie annoncera son taux d'intérêt directeur, lequel sera suivi de son communiqué sur la question, fournissant son analyse en profondeur de la situation économique présente et à venir.
Le pays ne sera pas en reste avec le volume de ses ventes au détail, premier signe des dépenses de consommation, qui représentent la majeure partie de l'activité économique totale.
Il en sera de même pour le Japon avec le niveau des salaires moyens nets.
La zone euro dévoilera quand à elle les chiffres définitifs portant sur l'activité de son secteur tertiaire, imitée par l'Espagne et l'Italie, et elle fera connaître l'importance de ses ventes auprès des particuliers.
Le Royaume-Uni publiera le baromètre de ses prestataires de services, préfigurant l'état de son économie, alors que les acteurs de sa grande distribution divulgueront le volume de leurs ventes au détail.
Aux Etats-Unis, l'institut de gestion des approvisionnements conclura de son côté la journée avec un rapport sur l'éctivité des membres du tertiaire, représentant un pan vital de leur économie.
Mercredi 6 mars
L'Australie diffusera l'évolution de son produit intérieur brut du quatrième trimestre, la mesure la plus générale de l'activité économique et plus important des signes de vigueur de celle-ci.
La zone euro fera de même avec les chiffres révisés portant sur le sien.
La Banque du Canada dévoilera son taux de base, après quoi elle publiera son communiqué à ce sujet, comportant son point de vue sur la situation économique actuelle et future, et le groupe de recherches économiques Ivey diffusera son indice des directeurs des achats du pays, précurseur de sa santé économique.
l'agence de gestion des ressources humaines ADP rendra de son côté son rapport sur la masse salariale non agricole des Etats-Unis, précédant de deux jours celui des autorités, qui feront connaître le volume des commandes passées auprès des usines et leur inventaire des réserves pétrolières nationales.
Jeudi 7 mars
Les autorités d'Australie révèleront le solde du commerce extérieur, faisant la différence entre les valeurs exportées et importées.
La Banque du Japon annoncera son taux d'intérêt directeur, lequel sera suivi de son communiqué sur la question, fournissant son analyse en profondeur de la situation économique présente et à venir, après quoi elle tiendra une conférence de presse à ce propos.
Son homologue suisse dévoilera l'inventaire de ses réserves de devises, fournissant ainsi un point de vue intéressant au sujet des opérations qu'elle aura effectuées sur le marché des changes.
La Banque d'Angleterre annoncera elle aussi son taux de base.
Il en sera de même avec la Banque Centrale Européenne, dont le président Mario Draghi répondra ensuite aux questions des journalistes.
L'Allemagne fera connaître le volume officiel des commandes passées auprès de ses usines, précurseur de l'activité économique.
Les autorités canadiennes ne seront pas en reste avec le nombre des permis de construire qu'elles auront accordés, indice fiable des chantiers à venir, ainsi que l'état de leur balance commerciale.
Les Etats-Unis concluront de leur côté la journée avec leur rapport hebdomadaire sur les nouvelles inscriptions au chômage et les chiffres du commerce extérieur.
Vendredi 8 mars
Le Japon révèlera l'état de son compte courant, ainsi que l'évolution révisée de son produit intérieur brut au quatrième trimestre.
La Suisse fera de même avec son évolution des prix à la consommation, qui représente la plus grande part de l'inflation totale.
En zone euro, l'Allemagne fournira les chiffres de sa production industrielle, poumon de son économie.
Le gouvernement canadien ne sera pas en reste avec les variations dans le nombre des salariés, le taux des demandeurs d'emploi et la productivité de sa main-d'oeuvre.
Les Etats-Unis achèveront la semaine avec les informations officielles sur la masse salariale, la proportion de chômeurs et les revenus horaires moyens.
Il a en effet été montré vendredi que le secteur secondaire du pays avait connu le mois dernier son expansion la plus rapide depuis juin 2011, mais aussi que la confiance de ses consommateurs avait progressé.
L'institut de gestion des approvisionnements a en effet déclaré que son indice des directeurs des achats manufacturiers avait grimpé depuis 53.1 vers 54.2 pour février, tandis que celui du moral des particuliers de l'université du Michigan passait des 76.3 de son évaluation préalable à 77.6.
D'autres études avaient par contre souligné que le baromètre de l'activité tertiaire du bloc euro avait subi un revers aussi important qu'en janvier, et que celui de son secondaire se stabilisait à 47.8 dans le même temps.
Il n'en fallait pas plus pour faire courir le bruit d'une possible baisse des taux de la Banque Centrale Européenne lors de sa prochaine prise de cap, attendue jeudi.
La monnaie unique restait aussi sur la sellette en raison de la crainte que l'Italie ne puisse plus continuer à mettre en place les réformes structurelles et l'austérité exigées d'elle découlant d'élections législatives sans résultat clair.
L'EUR/USD a du coup brièvement séjourné sous les 1.3 pour la première fois depuis le 11 décembre, l'EUR/USD touchant le fond à 1.2967, avant de remonter à 1.3018, perdant tout de même 0.29% journaliers et 0.38% hebdomadaires.
Le GBP/USD est quand à lui passé sous les 1.5, du jamais vu depuis juillet 2010, les déceptions dûes à des chiffres médiocres provenant des usines britanniques ayant renforcé l'attente de nouveaux apports de capitaux de la part de la Banque d'Angleterre.
L'indice de leurs gestionnaires des achats a ainsi plongé depuis les 50.5 du premier mois de l'année vers 47.9, alors que l'emploi qu'elles génèrent connaissait sa plus forte hémorragie en plus de trois ans.
Le couple a sombré jusqu'à 1.4986 avant de redresser la barre à 1.5035, constituant tout de même un faux pas de 0.85% sur la journée et 0.86% pour la semaine.
Le billet vert a aussi engrangé plus de 1% par rapport au yen lors de l'ultime session, enregistrant ainsi son plus gros gain journalier en plus de trois semaines, alors que l'hypothèse d'accommodements supplémentaires de la Banque du Japon semblait de plus en plus certaine après que le premier ministre sur le retour Shinzo Abe en ait nommé à sa tête un farouche partisan.
L'USD/JPY a culminé à 93.69, son plus haut niveau depuis le 25 février, avant de retomber à 93.54, empochant 1.06% sur la journée et 1.26%en cours de semaine.
L'étalon américain a aussi trouvé un soutien paradoxal dans l'angoisse dûe à la prise d'effet des mises sous séquestre touchant le budget fédéral, après que les élus aient échoué à dégager un consensus au sujet des réductions de déficits.
Son cousin canadien s'est cependant extrait d'une ornière de plusieurs mois contre lui après qu'il ait été souligné que l'économie du Canada avait fondu de 0.2% en décembre, conformément aux prévisions, laissant à penser que les opérateurs redoutaient une mauvaise surprise.
Elle aura tout de même engrangé 0.6% annualisés au quatrième trimestre comme espéré.
L'USD/CAD s'était hissé jusqu'à 1.0342, son sommet le plus élevé depuis le 28 juin, avant de se stabiliser à 1.0268, avec un dérapage journalier de 0.38% et hebdomadaire de 0.09%.
Les conseils de direction de la Banque Centrale Européenne, de la Banque d'Angleterre, de la Réserve Bancaire d'Australie, de la Banque du Canada et de la Banque du Japon seront au centre des débats de la semaine.
L'état de la masse salariale non agricole américaine de vendredi sera aussi crucial, en quête de signes de reprise de la première économie mondiale.
Investing.com a établi pour vous le calendrier de ces évènements ainsi que d'autres également susceptibles d'influencer les marchés au cours de la semaine à venir.
Lundi 4 mars
Les autorités australiennes annonceront le nombre des permis de construire qu'elles ont accordés, indice fiable des chantiers à venir, ainsi que des statistiques sur les profits opérationnels des entreprises.
En zone euro, l'Espagne verra son gouvernement faire de même avec les évolution du nombre des demandeurs d'emploi.
Le Royaume-Uni ne sera pas en reste avec l'activité de son domaine du bâtiments, reflétant la santé de l'économie.
Mardi 5 mars
La Réserve Bancaire d'Australie annoncera son taux d'intérêt directeur, lequel sera suivi de son communiqué sur la question, fournissant son analyse en profondeur de la situation économique présente et à venir.
Le pays ne sera pas en reste avec le volume de ses ventes au détail, premier signe des dépenses de consommation, qui représentent la majeure partie de l'activité économique totale.
Il en sera de même pour le Japon avec le niveau des salaires moyens nets.
La zone euro dévoilera quand à elle les chiffres définitifs portant sur l'activité de son secteur tertiaire, imitée par l'Espagne et l'Italie, et elle fera connaître l'importance de ses ventes auprès des particuliers.
Le Royaume-Uni publiera le baromètre de ses prestataires de services, préfigurant l'état de son économie, alors que les acteurs de sa grande distribution divulgueront le volume de leurs ventes au détail.
Aux Etats-Unis, l'institut de gestion des approvisionnements conclura de son côté la journée avec un rapport sur l'éctivité des membres du tertiaire, représentant un pan vital de leur économie.
Mercredi 6 mars
L'Australie diffusera l'évolution de son produit intérieur brut du quatrième trimestre, la mesure la plus générale de l'activité économique et plus important des signes de vigueur de celle-ci.
La zone euro fera de même avec les chiffres révisés portant sur le sien.
La Banque du Canada dévoilera son taux de base, après quoi elle publiera son communiqué à ce sujet, comportant son point de vue sur la situation économique actuelle et future, et le groupe de recherches économiques Ivey diffusera son indice des directeurs des achats du pays, précurseur de sa santé économique.
l'agence de gestion des ressources humaines ADP rendra de son côté son rapport sur la masse salariale non agricole des Etats-Unis, précédant de deux jours celui des autorités, qui feront connaître le volume des commandes passées auprès des usines et leur inventaire des réserves pétrolières nationales.
Jeudi 7 mars
Les autorités d'Australie révèleront le solde du commerce extérieur, faisant la différence entre les valeurs exportées et importées.
La Banque du Japon annoncera son taux d'intérêt directeur, lequel sera suivi de son communiqué sur la question, fournissant son analyse en profondeur de la situation économique présente et à venir, après quoi elle tiendra une conférence de presse à ce propos.
Son homologue suisse dévoilera l'inventaire de ses réserves de devises, fournissant ainsi un point de vue intéressant au sujet des opérations qu'elle aura effectuées sur le marché des changes.
La Banque d'Angleterre annoncera elle aussi son taux de base.
Il en sera de même avec la Banque Centrale Européenne, dont le président Mario Draghi répondra ensuite aux questions des journalistes.
L'Allemagne fera connaître le volume officiel des commandes passées auprès de ses usines, précurseur de l'activité économique.
Les autorités canadiennes ne seront pas en reste avec le nombre des permis de construire qu'elles auront accordés, indice fiable des chantiers à venir, ainsi que l'état de leur balance commerciale.
Les Etats-Unis concluront de leur côté la journée avec leur rapport hebdomadaire sur les nouvelles inscriptions au chômage et les chiffres du commerce extérieur.
Vendredi 8 mars
Le Japon révèlera l'état de son compte courant, ainsi que l'évolution révisée de son produit intérieur brut au quatrième trimestre.
La Suisse fera de même avec son évolution des prix à la consommation, qui représente la plus grande part de l'inflation totale.
En zone euro, l'Allemagne fournira les chiffres de sa production industrielle, poumon de son économie.
Le gouvernement canadien ne sera pas en reste avec les variations dans le nombre des salariés, le taux des demandeurs d'emploi et la productivité de sa main-d'oeuvre.
Les Etats-Unis achèveront la semaine avec les informations officielles sur la masse salariale, la proportion de chômeurs et les revenus horaires moyens.