Investing.com - Le dollar U.S. a côturé en légère progression face à la plupart de ses plus gros concurrents, sa désirabilité en tant que valeur sûre se trouvant renforcée par les incertitudes entourant les tractations visant à éviter une catastrophe budgétaire américaine.
Le volume des transactions restait peu important, en raison de débouclages assurant les plus-values avant la fin d'année, limitant les flux de capitaux et pouvant entraîner des évolutions rapides.
Le mur fiscal menaçant la relance des Etats-Unis, qui découlerait de la conjonction de la fin d'importantes réductions d'impôts et de l'activation de coupes budgétaires pour un total d'environ 600 milliards d'USD restait au centre des débats, à l'approche du premier janvier où il prendra effet, à moins que les deux factions trouvent un terrain d'entente sur la manière de juguler les déficits en douceur.
Le président américain Barack Obama avait rencontré l'après midi les chefs des différentes faction parlementaires à la Maison Blanche, mais aucun consensus n'a pu être dégagé malgré le spectre de la date fatidique.
Cette réunion s'était faite en la présence des réublicains John Boehner, chef de file du groupe de l'assemblée, en majorité, et de Mitch McConnell, à la tête de la minorité sénatoriale du parti, ainsi que de leurs homologues démocrates respectifs, Nancy Pelosi et Harry Reid.
Les députés et les sénateurs seront à nouveau en session ce dimanche afin de tenter d'arracher un accord de dernière minute.
En l'absence d'un terrain d'entente, un retour en récession national serait fortement probable, tirant le reste du monde vers le bas.
Du côté des résultats, l'association des agents immobiliers du pays a déclaré vendredi que les ventes de logements en cours avaient progressé de 1.7% en novembre, soit nettement plus que les 1% espérés.
Il était aussi à noter que l'indice des directeurs des achats de la région de Chicago était monté de 50.4 vers 51.6 en décembre, au lieu des 51 envisagés.
La monnaie unique s'est pour sa part retrouvé sur la sellette après que les coûts des emprunts italiens soient légèrement remnotés lors d'enchères de bons du trésor à cinq et dix ans, en raison des incertitudes découlant des élections législatives de février.
Rome a ainsi écoulé pour 3 milliards d'euros d'obligations décennales à une taux moyen de 4.48 au lieu des 4.45% du mois précédent, tandis que les 2.87 milliards de quinquennales se situaient à 3.26 au lieu de 3.23%.
La nervosité se trouvait aussi attisée par la nouvelle selon laquelle l'économie française n'avait grignoté que 0.1% au troisième trimestre, au lieu des 0.2% espérés.
Les chiffres révisés confirmaient par contre que la seconde économie de la zone euro s'était rétractée de 0.1% lors du second, conformément aux évaluations préliminaires.
Le yen s'est quand à lui trouvé maintenu dans son gouffre le plus profond depuis août 2010 par rapport au billet vert, ses contre-performances économiques alimentant les rumeurs d'accommodements supplémentaires de la part de la Banque du Japon de manière à lutter contre la déflation et à redonner un coup de fouet à l'économie.
La production industrielle nippone a en effet reculé de 1.7% en novembre, dépassant nettement les craintes, et les prix au détail de 0.1% annualisés.
La livre sterling s'est par contre extirpée d'une ornière de près de trois semaines contre l'étalon américain, les prises de position de fin de mois et d'année dictant les variations.
Ce dernier a terminé en prenant l'ascendant sur ses cousins canadien, australien et néo-zélandais, la prudence nuisant à la popularité des valeurs dépendantes du goût pour le risque en raison de l'épée de Damoclès de la fiscalité suspendue au-dessus des Etats-Unis.
La semaine prochaine devrait elle aussi être le théâtre d'échanges clairsemés, de nombreuses places demeurant closes pour fêter le début de l'année.
La Chine s'apprêtait cependant à dévoiler les chiffres cruciaux de son activité manufacturière, tandis que les Etats-Unis feront de même vendredi avec leur rapport sur l'emploi, permettant ainsi aux opérateurs de prendre le pouls des deux plus grosses économies mondiales.
Investing.com a établi pour vous le calendrier de ces évènements ainsi que d'autres également susceptibles d'influencer les marchés au cours de la semaine à venir.
Lundi 31 décembre
Les industriels chinois diffuseront le volume de l'activité des usines, signe vital de santé de l'économie.
Les places du Japon, de Nouvelle-Zélande, d'Australie et d'Allemagne resteront quand à elles inactives en préparation du premier de l'an.
Mardi premier janvier
La Chine fournira ses propres chiffres de l'activité manufacturière, issus de son institut national, et ayant généralement moins d'impact que l'indice des directeurs des achats établi par la HSBC diffusé auparavant, les deux étant fortement corrélés.
Les bourses du Japon, de Nouvelle-Zélande, d'Australie, de la zone euro, du Royaume-Uni, du Canada et des Etats-Unis n'ouvriront pas en raison de la nouvelle année.
Mercredi 2 janvier
Les marchés du Japon et de la Chine seront inopérants pour cause de jour férié.
La zone euro verra pour sa part l'Espagne et l'Italie divulguer l'importance officielle de l'activité de leurs secteurs secondaires, vitaux pour leurs économies, tandis que l'Allemagne les imitera avec son évolution des prix à la consommation.
Des informations sur l'activité manufacturière britannique, reflétant l'état de la santé économique nationale, seront aussi au programme.
L'institut de gestion des approvisionnements fera de même dans l'après-midi avec la croissance des industries américaines.
Jeudi 3 janvier
Les établissements du Japon et de la Chine resteront fermés en raison de congés.
L'Allemagne révèlera quand à elle l'évolution de son taux de chômage, l'Espagne lui emboîtant ensuite le pas.
Dans le reste de l'Europe, la Suisse fournira son baromètre économique KOF, destiné à prédire la direction de l'économie future, ainsi qu'une étude sur l'activité manufacturée dans le pays.
Le Royaume-Uni ne sera pas en reste avec des indications sur l'état du secteur du bâtiment, vital économiquement, alors que ses spécialistes de l'immobilier feront de même avec les variations dans les coûts des logements.
Les Etats-Unis verront ensuite l'agence de gestion des ressources humaines ADP rendre son rapport sur la masse salariale non agricole, accompagné du rapport hebdomadaire des autorités sur les nouvelles inscriptions au chômage.
La Réserve Fédérale publiera pour sa part le compte-rendu détaillé de la plus récente réunion de son comité d'orientation de la politique monétaire.
Vendredi 4 janvier
La zone euro dévoilera l'évaluation préliminaire de l'évolution de ses prix à la consommation, qui représente la plus grande part de l'inflation totale, ainsi que des informations sur l'activité dans le domaine tertiaire.
Le gouvernement allemand fera de même avec ses chiffres des ventes au détail, poumon de l'économie, l'Italie et l'Espagne n'étant pas en reste avec l'état de leurs prestataires de services.
le Royaume-Uni les imitera, car le secteur y est aussi d'une importance économique primordiale, et fera d'autre part connaître le volume des prêts nets aux particuliers.
Le Canada diffusera ensuite ses informations concernant les variations du nombre des employés et le taux de chômage, en prise directe avec la santé économique.
Les Etats-Unis concluront de leux côte la semaine avec leurs informations sur la masse salariale hors agriculture, premier indicateur des créations de postes, mais aussi avec leur pourcentage des demandeurs d'emploi, le volume des commandes passées auprès des usines, et celui des réserves d'hydrocarbures.
L'institut de gestion des approvisionnements ne sera pas en reste avec une étude sur l'activité dans le domaine des services.
Le volume des transactions restait peu important, en raison de débouclages assurant les plus-values avant la fin d'année, limitant les flux de capitaux et pouvant entraîner des évolutions rapides.
Le mur fiscal menaçant la relance des Etats-Unis, qui découlerait de la conjonction de la fin d'importantes réductions d'impôts et de l'activation de coupes budgétaires pour un total d'environ 600 milliards d'USD restait au centre des débats, à l'approche du premier janvier où il prendra effet, à moins que les deux factions trouvent un terrain d'entente sur la manière de juguler les déficits en douceur.
Le président américain Barack Obama avait rencontré l'après midi les chefs des différentes faction parlementaires à la Maison Blanche, mais aucun consensus n'a pu être dégagé malgré le spectre de la date fatidique.
Cette réunion s'était faite en la présence des réublicains John Boehner, chef de file du groupe de l'assemblée, en majorité, et de Mitch McConnell, à la tête de la minorité sénatoriale du parti, ainsi que de leurs homologues démocrates respectifs, Nancy Pelosi et Harry Reid.
Les députés et les sénateurs seront à nouveau en session ce dimanche afin de tenter d'arracher un accord de dernière minute.
En l'absence d'un terrain d'entente, un retour en récession national serait fortement probable, tirant le reste du monde vers le bas.
Du côté des résultats, l'association des agents immobiliers du pays a déclaré vendredi que les ventes de logements en cours avaient progressé de 1.7% en novembre, soit nettement plus que les 1% espérés.
Il était aussi à noter que l'indice des directeurs des achats de la région de Chicago était monté de 50.4 vers 51.6 en décembre, au lieu des 51 envisagés.
La monnaie unique s'est pour sa part retrouvé sur la sellette après que les coûts des emprunts italiens soient légèrement remnotés lors d'enchères de bons du trésor à cinq et dix ans, en raison des incertitudes découlant des élections législatives de février.
Rome a ainsi écoulé pour 3 milliards d'euros d'obligations décennales à une taux moyen de 4.48 au lieu des 4.45% du mois précédent, tandis que les 2.87 milliards de quinquennales se situaient à 3.26 au lieu de 3.23%.
La nervosité se trouvait aussi attisée par la nouvelle selon laquelle l'économie française n'avait grignoté que 0.1% au troisième trimestre, au lieu des 0.2% espérés.
Les chiffres révisés confirmaient par contre que la seconde économie de la zone euro s'était rétractée de 0.1% lors du second, conformément aux évaluations préliminaires.
Le yen s'est quand à lui trouvé maintenu dans son gouffre le plus profond depuis août 2010 par rapport au billet vert, ses contre-performances économiques alimentant les rumeurs d'accommodements supplémentaires de la part de la Banque du Japon de manière à lutter contre la déflation et à redonner un coup de fouet à l'économie.
La production industrielle nippone a en effet reculé de 1.7% en novembre, dépassant nettement les craintes, et les prix au détail de 0.1% annualisés.
La livre sterling s'est par contre extirpée d'une ornière de près de trois semaines contre l'étalon américain, les prises de position de fin de mois et d'année dictant les variations.
Ce dernier a terminé en prenant l'ascendant sur ses cousins canadien, australien et néo-zélandais, la prudence nuisant à la popularité des valeurs dépendantes du goût pour le risque en raison de l'épée de Damoclès de la fiscalité suspendue au-dessus des Etats-Unis.
La semaine prochaine devrait elle aussi être le théâtre d'échanges clairsemés, de nombreuses places demeurant closes pour fêter le début de l'année.
La Chine s'apprêtait cependant à dévoiler les chiffres cruciaux de son activité manufacturière, tandis que les Etats-Unis feront de même vendredi avec leur rapport sur l'emploi, permettant ainsi aux opérateurs de prendre le pouls des deux plus grosses économies mondiales.
Investing.com a établi pour vous le calendrier de ces évènements ainsi que d'autres également susceptibles d'influencer les marchés au cours de la semaine à venir.
Lundi 31 décembre
Les industriels chinois diffuseront le volume de l'activité des usines, signe vital de santé de l'économie.
Les places du Japon, de Nouvelle-Zélande, d'Australie et d'Allemagne resteront quand à elles inactives en préparation du premier de l'an.
Mardi premier janvier
La Chine fournira ses propres chiffres de l'activité manufacturière, issus de son institut national, et ayant généralement moins d'impact que l'indice des directeurs des achats établi par la HSBC diffusé auparavant, les deux étant fortement corrélés.
Les bourses du Japon, de Nouvelle-Zélande, d'Australie, de la zone euro, du Royaume-Uni, du Canada et des Etats-Unis n'ouvriront pas en raison de la nouvelle année.
Mercredi 2 janvier
Les marchés du Japon et de la Chine seront inopérants pour cause de jour férié.
La zone euro verra pour sa part l'Espagne et l'Italie divulguer l'importance officielle de l'activité de leurs secteurs secondaires, vitaux pour leurs économies, tandis que l'Allemagne les imitera avec son évolution des prix à la consommation.
Des informations sur l'activité manufacturière britannique, reflétant l'état de la santé économique nationale, seront aussi au programme.
L'institut de gestion des approvisionnements fera de même dans l'après-midi avec la croissance des industries américaines.
Jeudi 3 janvier
Les établissements du Japon et de la Chine resteront fermés en raison de congés.
L'Allemagne révèlera quand à elle l'évolution de son taux de chômage, l'Espagne lui emboîtant ensuite le pas.
Dans le reste de l'Europe, la Suisse fournira son baromètre économique KOF, destiné à prédire la direction de l'économie future, ainsi qu'une étude sur l'activité manufacturée dans le pays.
Le Royaume-Uni ne sera pas en reste avec des indications sur l'état du secteur du bâtiment, vital économiquement, alors que ses spécialistes de l'immobilier feront de même avec les variations dans les coûts des logements.
Les Etats-Unis verront ensuite l'agence de gestion des ressources humaines ADP rendre son rapport sur la masse salariale non agricole, accompagné du rapport hebdomadaire des autorités sur les nouvelles inscriptions au chômage.
La Réserve Fédérale publiera pour sa part le compte-rendu détaillé de la plus récente réunion de son comité d'orientation de la politique monétaire.
Vendredi 4 janvier
La zone euro dévoilera l'évaluation préliminaire de l'évolution de ses prix à la consommation, qui représente la plus grande part de l'inflation totale, ainsi que des informations sur l'activité dans le domaine tertiaire.
Le gouvernement allemand fera de même avec ses chiffres des ventes au détail, poumon de l'économie, l'Italie et l'Espagne n'étant pas en reste avec l'état de leurs prestataires de services.
le Royaume-Uni les imitera, car le secteur y est aussi d'une importance économique primordiale, et fera d'autre part connaître le volume des prêts nets aux particuliers.
Le Canada diffusera ensuite ses informations concernant les variations du nombre des employés et le taux de chômage, en prise directe avec la santé économique.
Les Etats-Unis concluront de leux côte la semaine avec leurs informations sur la masse salariale hors agriculture, premier indicateur des créations de postes, mais aussi avec leur pourcentage des demandeurs d'emploi, le volume des commandes passées auprès des usines, et celui des réserves d'hydrocarbures.
L'institut de gestion des approvisionnements ne sera pas en reste avec une étude sur l'activité dans le domaine des services.