Investing.com - Le dollar U.S. était de nouveau en berne face à la plupart de ses concurrents ce jeudi matin, l'ambiance se trouvant plombée par l'ombre persistante de la paralysie là où il a cours et des conséquences qu'elle pourrait avoir sur la première économie mondiale.
En première partie de séance européenne, le yen a cependant fléchi devant lui, l'USD/JPY s'élevant de 0,47% pour se retrouver à 97,80.
Le billet vert demeurait sur la sellette en ce troisième jour de mise à pied partielle des fonctionnaires sans espoir de résolution des problèmes budgétaires à l'horizon, laissant à penser que la Réserve Fédérale devrait encore prolonger ses injections de liquidités.
Cette dernière avait supris certains analystes en déclarant le mois passé qu'elle souhaitait attendre des preuves tangibles d'une consolidation économique durable avant de réviser ses orientations.
Le président Barack Obama s'est réuni hier avec les chefs des factions démocrate et républicaine du parlement, mais aucun consensus ne semblait vouloir émerger.
Les observateurs ruminaient aussi les conséquences possibles de ces chicaneries sur les négociations visant à relever le plafond d'endettement maximal du pays, qui devrait, d'après le ministère des finances, être dépassé le 17 octobre.
Il n'en allait pas de même avec l'euro, l'EUR/USD gagnant 0,22% pour grimper à 1,3610, frôlant un sommet de huit mois.
Une étude officielle avait auparavant fait savoir que les ventes au détail dans la région ayant adopté ce dernier avaient augmenté de 0,7% en août, dépassant ainsi largement les 0,2% pressentis dans le sillage des 0,5% après révision à la hausse de juillet.
Il a aussi été noté que l'état des lieux des prestataires de la région établi par le groupe de recherches économiques Markit avait connu un sursaut depuis 52,1 jusqu'à 52,2 pour septembre, au lieu de la stagnation envisagée.
Son équivalent pour l'Allemagne a cependant en relief un ralentissement de son expansion en se réduisant des 54,4 d'août vers 53,7, alors qu'un maintien semblait là aussi probable.
La monnaie unique ne cédait pas à la morosité après que le premier ministre italien Enrico Letta ait surmonté un vote de confiance devant le parlement, après que Silvio Berlusconi ait retourné sa veste en abandonnant son opposition à la coalition, après avoir pourtant annoncé samedi le retrait des ministres de son parti du gouvernement.
Mario Draghi, président de la Banque Centrale Européenne, a d'autre part rappelé que la région subissait des risques économiques négatifs, et que ses taux d'intérêt demeureraient à leur niveau actuel ou plus bas "pour encore longtemps", en raison de prévisions d'inflation minime et d'une croissance anecdotique.
Le billet vert a également cédé du terrain à la livre sterling, le GBP/USD prenant 0,03% pour se hisser à 1,6229, lorgnant sur un pic de neuf mois.
Markit avait précédemment vu son baromètre de l'activité tertiaire britannique se rétracter depuis 60,5 vers 60,3 pour septembre, alors qu'une érosion à 60,0 était redoutée.
Il était d'autre part à noter que les coûts des logements du Royaume-Uni avaient augmenté de 0,3% dans le même temps, au lieu des 0,5% anticipés, prolongeant les 0,3% après révision à la baisse d'août.
Le franc suisse a d'autre part exercé sa pression, l'USD/CHF glissant de 0,14% pour tomber à 0,9014.
La monnaie des Etats-Unis a par ailleurs été dominée par ses cousines australienne et canadienne, mais pas par la néo-zélandaise, l'AUD/USD raflant 0,05% pour monter à 0,9391 , le NZD/USD cédant 0,29% pour toucher le fond à 0,8304 et l'USD/CAD régressant de 0,03% pour aller vers 1,0334.
Les valeurs fortement dépendantes des exportations de matières premières avaient retrouvé du mordant après qu'il ait été montré à l'aube que l'indice des directeurs des achats du secteur non manufacturier de la Chine était passé de 53,9 à 55,4 pour septembre, son plus haut niveau en six mois.
L'indice dollar, reflétant les performances de l'étalon américain par rapport à un panier constitué de six de ses principaux rivaux, dévissait quand à lui de 0,09% pour se situer à 79,92.
En première partie de séance européenne, le yen a cependant fléchi devant lui, l'USD/JPY s'élevant de 0,47% pour se retrouver à 97,80.
Le billet vert demeurait sur la sellette en ce troisième jour de mise à pied partielle des fonctionnaires sans espoir de résolution des problèmes budgétaires à l'horizon, laissant à penser que la Réserve Fédérale devrait encore prolonger ses injections de liquidités.
Cette dernière avait supris certains analystes en déclarant le mois passé qu'elle souhaitait attendre des preuves tangibles d'une consolidation économique durable avant de réviser ses orientations.
Le président Barack Obama s'est réuni hier avec les chefs des factions démocrate et républicaine du parlement, mais aucun consensus ne semblait vouloir émerger.
Les observateurs ruminaient aussi les conséquences possibles de ces chicaneries sur les négociations visant à relever le plafond d'endettement maximal du pays, qui devrait, d'après le ministère des finances, être dépassé le 17 octobre.
Il n'en allait pas de même avec l'euro, l'EUR/USD gagnant 0,22% pour grimper à 1,3610, frôlant un sommet de huit mois.
Une étude officielle avait auparavant fait savoir que les ventes au détail dans la région ayant adopté ce dernier avaient augmenté de 0,7% en août, dépassant ainsi largement les 0,2% pressentis dans le sillage des 0,5% après révision à la hausse de juillet.
Il a aussi été noté que l'état des lieux des prestataires de la région établi par le groupe de recherches économiques Markit avait connu un sursaut depuis 52,1 jusqu'à 52,2 pour septembre, au lieu de la stagnation envisagée.
Son équivalent pour l'Allemagne a cependant en relief un ralentissement de son expansion en se réduisant des 54,4 d'août vers 53,7, alors qu'un maintien semblait là aussi probable.
La monnaie unique ne cédait pas à la morosité après que le premier ministre italien Enrico Letta ait surmonté un vote de confiance devant le parlement, après que Silvio Berlusconi ait retourné sa veste en abandonnant son opposition à la coalition, après avoir pourtant annoncé samedi le retrait des ministres de son parti du gouvernement.
Mario Draghi, président de la Banque Centrale Européenne, a d'autre part rappelé que la région subissait des risques économiques négatifs, et que ses taux d'intérêt demeureraient à leur niveau actuel ou plus bas "pour encore longtemps", en raison de prévisions d'inflation minime et d'une croissance anecdotique.
Le billet vert a également cédé du terrain à la livre sterling, le GBP/USD prenant 0,03% pour se hisser à 1,6229, lorgnant sur un pic de neuf mois.
Markit avait précédemment vu son baromètre de l'activité tertiaire britannique se rétracter depuis 60,5 vers 60,3 pour septembre, alors qu'une érosion à 60,0 était redoutée.
Il était d'autre part à noter que les coûts des logements du Royaume-Uni avaient augmenté de 0,3% dans le même temps, au lieu des 0,5% anticipés, prolongeant les 0,3% après révision à la baisse d'août.
Le franc suisse a d'autre part exercé sa pression, l'USD/CHF glissant de 0,14% pour tomber à 0,9014.
La monnaie des Etats-Unis a par ailleurs été dominée par ses cousines australienne et canadienne, mais pas par la néo-zélandaise, l'AUD/USD raflant 0,05% pour monter à 0,9391 , le NZD/USD cédant 0,29% pour toucher le fond à 0,8304 et l'USD/CAD régressant de 0,03% pour aller vers 1,0334.
Les valeurs fortement dépendantes des exportations de matières premières avaient retrouvé du mordant après qu'il ait été montré à l'aube que l'indice des directeurs des achats du secteur non manufacturier de la Chine était passé de 53,9 à 55,4 pour septembre, son plus haut niveau en six mois.
L'indice dollar, reflétant les performances de l'étalon américain par rapport à un panier constitué de six de ses principaux rivaux, dévissait quand à lui de 0,09% pour se situer à 79,92.