Investing.com - Le yen se trouvait largement affaibli face à ses plus gros concurrents ce mercredi après-midi, sur fond d'attente de mesures plus agressives de la part de la Banque du Japon suite l'intronisation de Shinzo Abe, premier ministre en devenir du pays.
La paire USD/JPY est montée jusqu'à 85.37 en début de séance américaine, son cours le plus élevé depuis avril 2011, engrangeant 0.58%.
M. Abe devrait bientôt annoncer la composition de son gouvernement, et avait récemment exhorté la banque centrale nippone à procéder à des injections de liquidités illimitées de manière à affaiblir la devise nationale et à redonner un coup de fouet à une économie durement frappée par la récession.
Le compte-rendu de la dernière réunion du conseil d'orientation de l'autorité monétaire du pays avait d'autre part montré que certains de ses décideurs avaient déclaré que les mesures prises devraient être ajustées afin de rabaisser encore la valeur de sa monnaie.
Il en a été de même avec l'euro et la livre sterling, l'EUR/JPY bondissant de 0.64% vers 112.71, son meilleur niveau depuis mai 2011, et le GBP/JPY empochant 0.66% pour culminer à 137.72.
Les places d'Europe, et notamment de Londres, demeuraient closes en raison des fêtes, entraînant des volumes d'échanges étriqués.
L'unité monétaire de l'archipel a par ailleurs cédé un terrain substantiel à ses homologues du Canada, d'Australie et de Nouvelle-Zélande, le CAD/JPY gagnant 0.48% pour grimper à 86.02, l'AUD/JPY s'arrogeant 0.6% pour s'établir à 88.49 et le NZD/JPY grignotant 0.1% pour frémir à 69.86.
L'attention restait monopolisée par les négociations visant à contourner le mur fiscal menaçant les Etats-Unis, causé par la conjonction au premier janvier de la fin d'importantes réductions d'impôts et l'activation de coupes budgétaires pour un total avoisinant 600 milliards d'USD.
Le président Barack Obama compterait, selon les déclarations émises hier soir par la Maison Blanche, rentrer plus tôt que prévu de ses vacances à Hawaï afin de pouvoir prendre part aux débats destinés à éviter cette catastrophe budgétaire avant la fin d'année.
Les deux chambres du parlement devraient pour leur part reprendre du service demain.
En l'absence d'un terrain d'entente, un retour en récession national serait fortement probable, tirant le reste du monde vers le bas.
Les spécialistes de l'immobilier américains comptaient de leur côté fournir cet après-midi leurs chiffres de l'inflation des coûts des habitations, tandis que les autorités feront de même avec un rapport sur l'activité manufacturière dans la région de Richmond.
Le volume des transactions semblait devoir rester peu important au cours du reste de la semaine, en raison de débouclages assurant les plus-values avant la fin d'année, limitant les flux de capitaux et pouvant entraîner des évolutions rapides.
La paire USD/JPY est montée jusqu'à 85.37 en début de séance américaine, son cours le plus élevé depuis avril 2011, engrangeant 0.58%.
M. Abe devrait bientôt annoncer la composition de son gouvernement, et avait récemment exhorté la banque centrale nippone à procéder à des injections de liquidités illimitées de manière à affaiblir la devise nationale et à redonner un coup de fouet à une économie durement frappée par la récession.
Le compte-rendu de la dernière réunion du conseil d'orientation de l'autorité monétaire du pays avait d'autre part montré que certains de ses décideurs avaient déclaré que les mesures prises devraient être ajustées afin de rabaisser encore la valeur de sa monnaie.
Il en a été de même avec l'euro et la livre sterling, l'EUR/JPY bondissant de 0.64% vers 112.71, son meilleur niveau depuis mai 2011, et le GBP/JPY empochant 0.66% pour culminer à 137.72.
Les places d'Europe, et notamment de Londres, demeuraient closes en raison des fêtes, entraînant des volumes d'échanges étriqués.
L'unité monétaire de l'archipel a par ailleurs cédé un terrain substantiel à ses homologues du Canada, d'Australie et de Nouvelle-Zélande, le CAD/JPY gagnant 0.48% pour grimper à 86.02, l'AUD/JPY s'arrogeant 0.6% pour s'établir à 88.49 et le NZD/JPY grignotant 0.1% pour frémir à 69.86.
L'attention restait monopolisée par les négociations visant à contourner le mur fiscal menaçant les Etats-Unis, causé par la conjonction au premier janvier de la fin d'importantes réductions d'impôts et l'activation de coupes budgétaires pour un total avoisinant 600 milliards d'USD.
Le président Barack Obama compterait, selon les déclarations émises hier soir par la Maison Blanche, rentrer plus tôt que prévu de ses vacances à Hawaï afin de pouvoir prendre part aux débats destinés à éviter cette catastrophe budgétaire avant la fin d'année.
Les deux chambres du parlement devraient pour leur part reprendre du service demain.
En l'absence d'un terrain d'entente, un retour en récession national serait fortement probable, tirant le reste du monde vers le bas.
Les spécialistes de l'immobilier américains comptaient de leur côté fournir cet après-midi leurs chiffres de l'inflation des coûts des habitations, tandis que les autorités feront de même avec un rapport sur l'activité manufacturière dans la région de Richmond.
Le volume des transactions semblait devoir rester peu important au cours du reste de la semaine, en raison de débouclages assurant les plus-values avant la fin d'année, limitant les flux de capitaux et pouvant entraîner des évolutions rapides.