Investing.com - L'euro marchait sur des oeufs face à la plupart de ses concurrents ce mercredi, dans l'attente de voir si la Réserve Fédérale et la Banque Centrale Européenne allaient procéder à des accomodemments dès cette semaine.
En fin de première partie de séance européenne, le dollar U.S. fléchissait légèrement devant lui, l'EUR/USD grignotant 0.04% pour se hisser à 1.231.
La monnaie unique demeurait fragilisée, dans l'inquiétude grandissante que la BCE déçoive ceux qui en attendent pour demain des actions décisives dans la lutte contre la crise de la dette régionale.
Cet espoir de mesures destinées à rabaisser les coûts des emprunts espagnols et italiens allait grandissait, après que Mario Draghi, son président, se soit engagé la semaine passée à défendre la monnaie unique par tous les moyens nécessaires.
Jens Weidmann, son homologue de la Bundesbank, a pour sa part déclaré ce matin que les gouvernements avaient surestimé les capacités de la BCE, et en exigeaient trop d'elle.
La rencontre des décideurs de la Fed était elle aussi surveillée de près, les résultats américains divulgués hier ayant tempéré l'expectative d'une série d'injections de liquidités supplémentaires.
Le yen a bien résisté à sa pression, l'EUR/JPY arrachant 0.07% pour grimper à 96.19, mais pas autant que le franc suisse, l'EUR/CHF demeurant inchangé à 1.2011.
La livre sterling lui a par contre cédé du terrain, l'EUR/GBP gagnant 0.35% pour se hisser à 0.7876, après qu'il ait été révélé que le secteur manufacturier britannique avait subi en juillet un revers dépassant les craintes.
L'indice des directeurs des achats dans le domaine manufacturier du Royaume-Uni, établi conjointement par le groupe de recherches économiques Markit et l'institut agréé des achats et fournitures CIPS est en effet tombé de 48.4 après révision à la baisse vers 45.4, pour juillet, sa pire valeur depuis mars 2009 alors que les experts redoutaient déjà de le voir descendre à 48.7.
Cette mauvaise performance a alimenté l'espoir de nouveaux accomodements de la part de la Banque d'Angleterre dans les mois à venir, après qu'il ait déjà été souligné la semaine passée que l'économie nationale avait subi d'avril à juin son troisième trimestre de recul d'affilée, marquant ainsi neuf mois de récession consécutifs.
Les planchers historiques par rapport à ses homologues australienne, canadienne et néo-zélandaise se sont par contre rapprochés, l'EUR/AUD glissant de 0.17% pour descendre à 1.1695, l'EUR/CAD laissant échapper 0.14% pour se rétracter à 1.2326 et l'EUR/NZD dérapant de 0.44% pour toucher le fond à 1.5146.
Les Etats-Unis comptaient quand à eux dévoiler dans l'après-midi les variations de leur emploi non agricole, tandis que l'institut de gestion des approvisionnements publiera une étude sur l'activité dans le domaine manufacturier.
En fin de première partie de séance européenne, le dollar U.S. fléchissait légèrement devant lui, l'EUR/USD grignotant 0.04% pour se hisser à 1.231.
La monnaie unique demeurait fragilisée, dans l'inquiétude grandissante que la BCE déçoive ceux qui en attendent pour demain des actions décisives dans la lutte contre la crise de la dette régionale.
Cet espoir de mesures destinées à rabaisser les coûts des emprunts espagnols et italiens allait grandissait, après que Mario Draghi, son président, se soit engagé la semaine passée à défendre la monnaie unique par tous les moyens nécessaires.
Jens Weidmann, son homologue de la Bundesbank, a pour sa part déclaré ce matin que les gouvernements avaient surestimé les capacités de la BCE, et en exigeaient trop d'elle.
La rencontre des décideurs de la Fed était elle aussi surveillée de près, les résultats américains divulgués hier ayant tempéré l'expectative d'une série d'injections de liquidités supplémentaires.
Le yen a bien résisté à sa pression, l'EUR/JPY arrachant 0.07% pour grimper à 96.19, mais pas autant que le franc suisse, l'EUR/CHF demeurant inchangé à 1.2011.
La livre sterling lui a par contre cédé du terrain, l'EUR/GBP gagnant 0.35% pour se hisser à 0.7876, après qu'il ait été révélé que le secteur manufacturier britannique avait subi en juillet un revers dépassant les craintes.
L'indice des directeurs des achats dans le domaine manufacturier du Royaume-Uni, établi conjointement par le groupe de recherches économiques Markit et l'institut agréé des achats et fournitures CIPS est en effet tombé de 48.4 après révision à la baisse vers 45.4, pour juillet, sa pire valeur depuis mars 2009 alors que les experts redoutaient déjà de le voir descendre à 48.7.
Cette mauvaise performance a alimenté l'espoir de nouveaux accomodements de la part de la Banque d'Angleterre dans les mois à venir, après qu'il ait déjà été souligné la semaine passée que l'économie nationale avait subi d'avril à juin son troisième trimestre de recul d'affilée, marquant ainsi neuf mois de récession consécutifs.
Les planchers historiques par rapport à ses homologues australienne, canadienne et néo-zélandaise se sont par contre rapprochés, l'EUR/AUD glissant de 0.17% pour descendre à 1.1695, l'EUR/CAD laissant échapper 0.14% pour se rétracter à 1.2326 et l'EUR/NZD dérapant de 0.44% pour toucher le fond à 1.5146.
Les Etats-Unis comptaient quand à eux dévoiler dans l'après-midi les variations de leur emploi non agricole, tandis que l'institut de gestion des approvisionnements publiera une étude sur l'activité dans le domaine manufacturier.