Investing.com - L'euro s'est extirpé de gouffres multiannuels face à la plupart de ses concurrents ce mercredi, suite à des propos d'Ewald Nowotny, membre du conseil directeur de la Banque Centrale Européenne, mais il demeurait sur la sellette en raison des craintes liées à l'aggravation de la crise de la dette du bloc l'ayant adopté.
En fin de première partie de séance européenne, le dollar U.S. l' ainsi laissé sortir d'une ornière bisannuelle, l'EUR/USD gagnant 0.52% pour grimper à 1.2124.
M. Nowotny a en effet affirmé qu'il existait des arguments en faveur de l'octroi au Mécanisme Européen de Stabilité, servant de fonds de secours à la région, d'une licence bancaire, ce qui en augmenterait la puissance de feu pour mieux combattre la crise de la dette régionale.
Mais la prudence restait de mise, après que le taux des obligations décennales de l'Espagne ait dépassé aujourd'hui les 7.5%, et donc le seuil critique des 7%, généralement estimé intenable à long terme pour éviter la faillite, confortant l'hypothèse selon laquelle le pays n'aurait d'autre choix que de demander une bouée de sauvetage financière.
Certains représentants de l'Union Européenne et du Fonds Monétaire International ont encore contribué à plomber l'atmosphère en estimant que la Grèce avait peu de chances de remplir les objectifs de son plan de sauvetage, ravivant les doutes sur son futur au sein du bloc euro.
Les mauvais résultats économiques de l'Allemagne et du Royaume-Uni laissaient quand à eux craindre que même les plus grosses économies régionales ne soient pas à l'abri des conséquences du problème du surendettement européen.
L'institut allemand Ifo pour la recherche économique a donc fait savoir que son baromètre du moral des entreprises était passé à 103.3, contre 105.2 auparavant.
Du côté britannique, les autorités ont quand à elles souligné que l'économie nationale avait d'avril à juin subi son troisième trimestre de recul d'affilée.
Le bureau national des statistiques a en effet révélé que le produit intérieur brut du pays avait connu une régression de 0.7% au second trimestre, dépassant largement les 0.2% déjà redoutés, après 0.3% de contraction au cours du précédent, marquant ainsi neuf mois de vaches maigres d'affilée.
La devise européenne a par la suite rebondi depuis un plancher de trois ans et demi par rapport à la livre sterling, l'EUR/GBP engrangeant 0.64% pour se hisser à 0.7824.
Il en a été de même avec celui de 12 ans contre le yen, l'EUR/JPY prenant 0.49% pour monter à 94.74.
La Banque du Japon avait prévenu en début de matinée qu'elle procèderait à davantage d'accomodements au cas où l'envolée de son unité monétaire devait mettre à mal la relance du pays.
Le franc suisse a toutefois bien résisté, l'EUR/CHF ne grignotant que 0.01% pour frémir à 1.201.
Ses homologues australienne, canadienne et néo-zélandaise n'ont d'ailleurs pas su la maintenir aux abordsde valeurs d'une faiblesse inédite récemment établies, l'EUR/AUD arrachant 0.06% pour avancer à 1.1806, l'EUR/CAD s'élevant de 0.17% pour s'établir à 1.2349 et l'EUR/NZD progressant de 0.4% pour culminer à 1.5433.
Celle d'Australie n'avait guère fait cas de la constatation au second trimestre par le gouvernement d'un gonflement de 0.5% des prix à la consommation du pays, au lieu des 0.6% prédits, après seulement 0.1% auparavant.
Les autorités des Etats-Unis comptaient pour leur part dévoiler aujourd'hui le nombre des ventes de logements neufs, ainsi que leur inventaire des réserves pétrolières nationales.
En fin de première partie de séance européenne, le dollar U.S. l' ainsi laissé sortir d'une ornière bisannuelle, l'EUR/USD gagnant 0.52% pour grimper à 1.2124.
M. Nowotny a en effet affirmé qu'il existait des arguments en faveur de l'octroi au Mécanisme Européen de Stabilité, servant de fonds de secours à la région, d'une licence bancaire, ce qui en augmenterait la puissance de feu pour mieux combattre la crise de la dette régionale.
Mais la prudence restait de mise, après que le taux des obligations décennales de l'Espagne ait dépassé aujourd'hui les 7.5%, et donc le seuil critique des 7%, généralement estimé intenable à long terme pour éviter la faillite, confortant l'hypothèse selon laquelle le pays n'aurait d'autre choix que de demander une bouée de sauvetage financière.
Certains représentants de l'Union Européenne et du Fonds Monétaire International ont encore contribué à plomber l'atmosphère en estimant que la Grèce avait peu de chances de remplir les objectifs de son plan de sauvetage, ravivant les doutes sur son futur au sein du bloc euro.
Les mauvais résultats économiques de l'Allemagne et du Royaume-Uni laissaient quand à eux craindre que même les plus grosses économies régionales ne soient pas à l'abri des conséquences du problème du surendettement européen.
L'institut allemand Ifo pour la recherche économique a donc fait savoir que son baromètre du moral des entreprises était passé à 103.3, contre 105.2 auparavant.
Du côté britannique, les autorités ont quand à elles souligné que l'économie nationale avait d'avril à juin subi son troisième trimestre de recul d'affilée.
Le bureau national des statistiques a en effet révélé que le produit intérieur brut du pays avait connu une régression de 0.7% au second trimestre, dépassant largement les 0.2% déjà redoutés, après 0.3% de contraction au cours du précédent, marquant ainsi neuf mois de vaches maigres d'affilée.
La devise européenne a par la suite rebondi depuis un plancher de trois ans et demi par rapport à la livre sterling, l'EUR/GBP engrangeant 0.64% pour se hisser à 0.7824.
Il en a été de même avec celui de 12 ans contre le yen, l'EUR/JPY prenant 0.49% pour monter à 94.74.
La Banque du Japon avait prévenu en début de matinée qu'elle procèderait à davantage d'accomodements au cas où l'envolée de son unité monétaire devait mettre à mal la relance du pays.
Le franc suisse a toutefois bien résisté, l'EUR/CHF ne grignotant que 0.01% pour frémir à 1.201.
Ses homologues australienne, canadienne et néo-zélandaise n'ont d'ailleurs pas su la maintenir aux abordsde valeurs d'une faiblesse inédite récemment établies, l'EUR/AUD arrachant 0.06% pour avancer à 1.1806, l'EUR/CAD s'élevant de 0.17% pour s'établir à 1.2349 et l'EUR/NZD progressant de 0.4% pour culminer à 1.5433.
Celle d'Australie n'avait guère fait cas de la constatation au second trimestre par le gouvernement d'un gonflement de 0.5% des prix à la consommation du pays, au lieu des 0.6% prédits, après seulement 0.1% auparavant.
Les autorités des Etats-Unis comptaient pour leur part dévoiler aujourd'hui le nombre des ventes de logements neufs, ainsi que leur inventaire des réserves pétrolières nationales.