Investing.com - L'euro s'est retrouvé sur la défensive face à la plupart de ses concurrents ce jeudi, l'éventualité d'une initiative de la Banque Centrale Européenne dans la lutte contre la crise de la dette de la zone euro semblant se dissiper, tandis que se profilait l'ombre de perspectives de relance moroses.
En fin de première partie de séance européenne, il a ainsi fléchi devant le dollar U.S. avec un couple EUR/USD plongeant de 0.43% pour sombrer à 1.2311.
L'espoir d'une action de la BCE destinée à réduire les coûts des emprunts de l'Espagne et de l'Italie se faisait de plus en plus lointain, en attendant l'émergence de détails concernant la prolongation de son programme d'achats de bons du trésor.
Le moral est encore redescendu avec la publication de son bulletin mensuel, rappelant que ses perspectives économiques souffraient de plusieurs risques de baisse, parmi lesquelles les tensions sur les marchés financiers et leur possible impact sur la reprise figuraient en tête.
Ses prédictions de croisssance pour 2013 se sont retrouvées révisées vers le bas avec 0.6%, au lieu de 1% auparavant, déplorant 0.3% de contraction probables pour cette année, soit un peu plus que les 0.2% déjà redoutés.
La monnaie unique s'était auparavant trouvée encouragée par l'enthousiasme découlant de l'hypothèse d'un assouplissement monétaire chinois.
Des chiffres officiels avaient en effet souligné en début de matinée que l'inflation des prix à la consommation de la Chine avait ralenti en juillet, laissant à penser que la banque centrale aurait davantage les coudées franches pour procéder à des accomodements supplémentaires, après avoir déjà rabaissé ses taux d'intérêt les deux mois passés.
Il en a été de même avec la livre sterling, l'EUR/GBP laissant échapper 0.34% pour descendre à 0.787.
Une étude officielle avait signalé à la mi-journée que le déficit de la balance commerciale britannique avait davantage augmenté en juin qu'il n'avait été envisagé, se hissant ainsi de 8.4 à 10.1 milliards de GBP, alors que les experts ne pensaient pourtant pas le voir dépasser les 8.6 milliards pour la période considérée.
La Banque d'Angleterre avait avoué la veille que l'économie britannique connaîrait une croissance minimale cette année, rabaissant du même coup les projections pour les années à venir exprimées dans son rapport trimestriel sur l'inflation.
Elle avait pourtant progressé hier, après que Mervyn King, son gouverneur, ait fait savoir qu'une diminution des taux d'intérêt était peu probable dans les mois à venir, estimant qu'elle risquerait de mettre à mal les institutions financières.
Le yen a également exercé sa pression, l'EUR/JPY perdant 0.36% pour chuter à 96.62
La banque centrale nippone avait sans surprise décidé en début de matinée de garder le cap de sa politique monétaire, précisant que son conseil directeur ne fournirait pas de coups de pouce supplémentaires à moins que la flambée du yen se poursuive.
Le franc suisse a eu davantage de mal à surmonter sa résistance, l'EUR/CHF trébuchant de 0.01% pour descendre à 1.201.
Les planchers historiques par rapport à ses homologues australienne, canadienne et néo-zélandaise demeuraient à portée de tir, l'EUR/AUD dérapant de 0.53% pour glisser à 1.1636, l'EUR/CAD dévissant de 0.44% pour couler à 1.2238 et l'EUR/NZD se faisant arracher 0.09% pour toucher le fond à 1.515.
La première s'est senti pousser des ailes après que les autorités australiennes aient constaté davantage d'embauches en juillet qu'il n'avait été espéré, tandis que le taux de chômage faisait la bonne surprise de diminuer.
Leurs homologues de Nouvelle-Zélande ont par contre déploré un marché du travail en berne sur le second trimestre, et une progression inattendue de la proportion de la population active en recherche d'emploi.
Les Etats-Unis comptaient quand à eux rendre dans l'après-midi un rapport sur l'état de leur balance commerciale et le décompte hebdomadaire de leurs nouvelles inscriptions au chômage.
En fin de première partie de séance européenne, il a ainsi fléchi devant le dollar U.S. avec un couple EUR/USD plongeant de 0.43% pour sombrer à 1.2311.
L'espoir d'une action de la BCE destinée à réduire les coûts des emprunts de l'Espagne et de l'Italie se faisait de plus en plus lointain, en attendant l'émergence de détails concernant la prolongation de son programme d'achats de bons du trésor.
Le moral est encore redescendu avec la publication de son bulletin mensuel, rappelant que ses perspectives économiques souffraient de plusieurs risques de baisse, parmi lesquelles les tensions sur les marchés financiers et leur possible impact sur la reprise figuraient en tête.
Ses prédictions de croisssance pour 2013 se sont retrouvées révisées vers le bas avec 0.6%, au lieu de 1% auparavant, déplorant 0.3% de contraction probables pour cette année, soit un peu plus que les 0.2% déjà redoutés.
La monnaie unique s'était auparavant trouvée encouragée par l'enthousiasme découlant de l'hypothèse d'un assouplissement monétaire chinois.
Des chiffres officiels avaient en effet souligné en début de matinée que l'inflation des prix à la consommation de la Chine avait ralenti en juillet, laissant à penser que la banque centrale aurait davantage les coudées franches pour procéder à des accomodements supplémentaires, après avoir déjà rabaissé ses taux d'intérêt les deux mois passés.
Il en a été de même avec la livre sterling, l'EUR/GBP laissant échapper 0.34% pour descendre à 0.787.
Une étude officielle avait signalé à la mi-journée que le déficit de la balance commerciale britannique avait davantage augmenté en juin qu'il n'avait été envisagé, se hissant ainsi de 8.4 à 10.1 milliards de GBP, alors que les experts ne pensaient pourtant pas le voir dépasser les 8.6 milliards pour la période considérée.
La Banque d'Angleterre avait avoué la veille que l'économie britannique connaîrait une croissance minimale cette année, rabaissant du même coup les projections pour les années à venir exprimées dans son rapport trimestriel sur l'inflation.
Elle avait pourtant progressé hier, après que Mervyn King, son gouverneur, ait fait savoir qu'une diminution des taux d'intérêt était peu probable dans les mois à venir, estimant qu'elle risquerait de mettre à mal les institutions financières.
Le yen a également exercé sa pression, l'EUR/JPY perdant 0.36% pour chuter à 96.62
La banque centrale nippone avait sans surprise décidé en début de matinée de garder le cap de sa politique monétaire, précisant que son conseil directeur ne fournirait pas de coups de pouce supplémentaires à moins que la flambée du yen se poursuive.
Le franc suisse a eu davantage de mal à surmonter sa résistance, l'EUR/CHF trébuchant de 0.01% pour descendre à 1.201.
Les planchers historiques par rapport à ses homologues australienne, canadienne et néo-zélandaise demeuraient à portée de tir, l'EUR/AUD dérapant de 0.53% pour glisser à 1.1636, l'EUR/CAD dévissant de 0.44% pour couler à 1.2238 et l'EUR/NZD se faisant arracher 0.09% pour toucher le fond à 1.515.
La première s'est senti pousser des ailes après que les autorités australiennes aient constaté davantage d'embauches en juillet qu'il n'avait été espéré, tandis que le taux de chômage faisait la bonne surprise de diminuer.
Leurs homologues de Nouvelle-Zélande ont par contre déploré un marché du travail en berne sur le second trimestre, et une progression inattendue de la proportion de la population active en recherche d'emploi.
Les Etats-Unis comptaient quand à eux rendre dans l'après-midi un rapport sur l'état de leur balance commerciale et le décompte hebdomadaire de leurs nouvelles inscriptions au chômage.