Investing.com - La semaine achevée le 31 octobre aura vu son actualité dominée par l'incertutide concernant le nouvel assouplissement monétaire de la Réserve Fédérale U.S. en attendant sa réunion d'orientation politique des 2 et 3 novembre.
La série de résultats américains décevants de vendredi semblait mettre en relief le besoin d'une intervention de la banque centrale afin de soutenir la reprise du pays.
Des chiffres officiels ont effectivement montré une hausse de seulement 2% du PIB national au troisième trimestre, donc pas meilleure que prévu, après 1.7% de progression lors du précédent. Les ventes finales, mesurant la demande réelle du pays, n'ont par contre pris que 0.6% dans le même temps, au lieu de 1.1 et 0.9% lors du premier et du second.
L'indice du moral des consommateurs de l'université du Michigan est de son côté tombé à 67.7 contre toute attente en octobre, alors que les experts s'étaient attendus à le voir grimper à 68.
Suite à la diffusion de ces informations, le dollar U.S. s'est retrouvé à 80.37 yens à la clôture, son plancher historique.
Le semaine à venir regorgera de résultats pouvant potentiellement influencer les marchés pour les semaines à venir, avec la réunion du comité fédéral des marchés ouverts de la Fed et les variations de l'emploi hors agriculture aux Etats-Unis.
Quatre banques centrales annonceront par ailleurs leurs nouveaux taux directeurs, à savoir la Banque Centrale Européenne, la Banque d'Angleterre, la Banque du Japon et la Réserve Bancaire d'Australie.
En prévision de la semaine à venir, Investing.com a assemblé pour vous le calendrier de ces évènements ainsi que de tous ceux également susceptibles d'influencer les marchés.
Lundi 1er novembre
L'Australie entamera la semaine avec la publication d'informations de source gouvernementale sur les prix de l'immobilier, signe de santé du secteur. Le Royaume-Uni fera de même concernant l'indice des directeurs des achats industriels, précurseur de la production.
Les Etats-Unis feront ensuite connaître leurs résultats concernant les revenu et les dépenses personnels, représentant la majorité de l'activité économique totale, ainsi que des chiffres portant sur le secteur manufacturier.
La Nouvelle-Zélande publiera quand à elle ses informations sur le coût de sa main-d'oeuvre, signe d'inflation future, et la Banque du Japon fera de même avec le compte-rendu de sa dernière réunion d'orientation politique. Celui-ci donnera le point de vue détaillé de la banque sur les conditions économiques ayant influencé la détermination de son taux d'intérêt.
Mardi 2 novembre
La Réserve Bancaire d'Australie annoncera son taux d'intérêt de base, puis divulguera un communiqué explicatif très attendu, contenant des commentaires sur l'état de l'économie et de ses perspectives. Des informations concernant le secteur des services seront ensuite rendues publiques par des spécialistes.
La Suisse fera de même avec le volume officiel de ses ventes au détail, principal indicateur des dépenses des consommateurs, alors que la Grande-Bretage l'imitera avec les chiffres du bâtiment et la zone euro avec les résultats définitifs de la croissance manufacturière.
Mercredi 3 novembre
L'Australie donnera le nombre de permis de contruire qu'elle a accordés, principal signe de croissance du secteur immobilier, et le Royaume-Uni fera de même avec la croissance du secteur tertiaire.
Les Etats-Unis prendront ensuite le relais avec le rapport mensuel d'ADP sur les variations de l'emploi non agricole, précédant les indormations de source gouvernementale de deux jours, puis donnera lui aussi des informations portant sur la croissance de ses services.
La Réserve Fédérale annoncera de son côté son taux d'intérêt directeur, suivi de son communiqué explicatif guetté avec impatience.
En fin de journée, la Nouvelle-Zélande donnera les chiffres officiels de son marché de l'emploi et son taux de chômage, alors que les marchés japonais resteront inactifs pour cause de jour férié.
Jeudi 4 novembre
Les résultats des ventes au détail et l'état de la balance commerciale de l'Australie, faisant la différence entre les produits exportés et importés au cours du mois, seront dévoilés, et la Suisse fera de même avec son inflation des prix à la consommation officielle, signe avant-coureur de croissance économique.
La Banque d'Angleterre annoncera son taux d'intérêt de base, suivi d'un communiqué justificatif qui sera attendu avec impatience. la Banque Centrale Européenne fera de même, mais tiendra plutôt sa conférence mensuelle après coup.
Les Etats-Unis publieront de leur côté les chiffres hebdomadaires de leurs inscriptions au chômage, information économique la plus immédiate du pays, et signe de sa santé économique générale. Il en sera de même avec les résultats trimestriels de la productivité non-agricole et les coûts de main-d'oeuvre, deux signes avant-coureurs de l'inflation.
Le Canada dévoilera quand à lui son indice Ivey concernant les directeurs des achats, permettant de jauger la vigueur générale de son économie.
Vendredi 5 novembre
La Réserve Bancaire d'Australie divulguera son communiqué de politique monétaire, contenant des informations importantes concernant la vision qu'elle a de l'état de l'économie et de l'inflation. La Banque du Japon annoncera quand à elle son taux d'intérêt directeur, et diffusera son propre texte explicatif, qui sera suivi d'une conférence de presse très attendue.
La zone euro donnera le volume officiel de ses ventes au détail, et l'Allemagne celui des commandes aux usines nationales, reflétant leur production à venir. Le Grande-Bretagne fera de même avec son inflation des prix à la production de source gouvernementale, signe de croissance économique, et le Canada l'imitera concernant les variations de son marché de l'emploi, son taux de chômage et les permis de construire qu'il a accordés.
Les Etats-Unis termineront la semaine avec leur propre marché de l'emploi et leur propre chômage, puis avec leur nombre de ventes de logements en cours. Ben Bernanke, président de leur banque centrale, fera quand à lui un discours en public, et ses commentaires seront décortiqués de près dans l'espoir d'y glaner des informations sur les futures tendances de la politique monétaire.
La série de résultats américains décevants de vendredi semblait mettre en relief le besoin d'une intervention de la banque centrale afin de soutenir la reprise du pays.
Des chiffres officiels ont effectivement montré une hausse de seulement 2% du PIB national au troisième trimestre, donc pas meilleure que prévu, après 1.7% de progression lors du précédent. Les ventes finales, mesurant la demande réelle du pays, n'ont par contre pris que 0.6% dans le même temps, au lieu de 1.1 et 0.9% lors du premier et du second.
L'indice du moral des consommateurs de l'université du Michigan est de son côté tombé à 67.7 contre toute attente en octobre, alors que les experts s'étaient attendus à le voir grimper à 68.
Suite à la diffusion de ces informations, le dollar U.S. s'est retrouvé à 80.37 yens à la clôture, son plancher historique.
Le semaine à venir regorgera de résultats pouvant potentiellement influencer les marchés pour les semaines à venir, avec la réunion du comité fédéral des marchés ouverts de la Fed et les variations de l'emploi hors agriculture aux Etats-Unis.
Quatre banques centrales annonceront par ailleurs leurs nouveaux taux directeurs, à savoir la Banque Centrale Européenne, la Banque d'Angleterre, la Banque du Japon et la Réserve Bancaire d'Australie.
En prévision de la semaine à venir, Investing.com a assemblé pour vous le calendrier de ces évènements ainsi que de tous ceux également susceptibles d'influencer les marchés.
Lundi 1er novembre
L'Australie entamera la semaine avec la publication d'informations de source gouvernementale sur les prix de l'immobilier, signe de santé du secteur. Le Royaume-Uni fera de même concernant l'indice des directeurs des achats industriels, précurseur de la production.
Les Etats-Unis feront ensuite connaître leurs résultats concernant les revenu et les dépenses personnels, représentant la majorité de l'activité économique totale, ainsi que des chiffres portant sur le secteur manufacturier.
La Nouvelle-Zélande publiera quand à elle ses informations sur le coût de sa main-d'oeuvre, signe d'inflation future, et la Banque du Japon fera de même avec le compte-rendu de sa dernière réunion d'orientation politique. Celui-ci donnera le point de vue détaillé de la banque sur les conditions économiques ayant influencé la détermination de son taux d'intérêt.
Mardi 2 novembre
La Réserve Bancaire d'Australie annoncera son taux d'intérêt de base, puis divulguera un communiqué explicatif très attendu, contenant des commentaires sur l'état de l'économie et de ses perspectives. Des informations concernant le secteur des services seront ensuite rendues publiques par des spécialistes.
La Suisse fera de même avec le volume officiel de ses ventes au détail, principal indicateur des dépenses des consommateurs, alors que la Grande-Bretage l'imitera avec les chiffres du bâtiment et la zone euro avec les résultats définitifs de la croissance manufacturière.
Mercredi 3 novembre
L'Australie donnera le nombre de permis de contruire qu'elle a accordés, principal signe de croissance du secteur immobilier, et le Royaume-Uni fera de même avec la croissance du secteur tertiaire.
Les Etats-Unis prendront ensuite le relais avec le rapport mensuel d'ADP sur les variations de l'emploi non agricole, précédant les indormations de source gouvernementale de deux jours, puis donnera lui aussi des informations portant sur la croissance de ses services.
La Réserve Fédérale annoncera de son côté son taux d'intérêt directeur, suivi de son communiqué explicatif guetté avec impatience.
En fin de journée, la Nouvelle-Zélande donnera les chiffres officiels de son marché de l'emploi et son taux de chômage, alors que les marchés japonais resteront inactifs pour cause de jour férié.
Jeudi 4 novembre
Les résultats des ventes au détail et l'état de la balance commerciale de l'Australie, faisant la différence entre les produits exportés et importés au cours du mois, seront dévoilés, et la Suisse fera de même avec son inflation des prix à la consommation officielle, signe avant-coureur de croissance économique.
La Banque d'Angleterre annoncera son taux d'intérêt de base, suivi d'un communiqué justificatif qui sera attendu avec impatience. la Banque Centrale Européenne fera de même, mais tiendra plutôt sa conférence mensuelle après coup.
Les Etats-Unis publieront de leur côté les chiffres hebdomadaires de leurs inscriptions au chômage, information économique la plus immédiate du pays, et signe de sa santé économique générale. Il en sera de même avec les résultats trimestriels de la productivité non-agricole et les coûts de main-d'oeuvre, deux signes avant-coureurs de l'inflation.
Le Canada dévoilera quand à lui son indice Ivey concernant les directeurs des achats, permettant de jauger la vigueur générale de son économie.
Vendredi 5 novembre
La Réserve Bancaire d'Australie divulguera son communiqué de politique monétaire, contenant des informations importantes concernant la vision qu'elle a de l'état de l'économie et de l'inflation. La Banque du Japon annoncera quand à elle son taux d'intérêt directeur, et diffusera son propre texte explicatif, qui sera suivi d'une conférence de presse très attendue.
La zone euro donnera le volume officiel de ses ventes au détail, et l'Allemagne celui des commandes aux usines nationales, reflétant leur production à venir. Le Grande-Bretagne fera de même avec son inflation des prix à la production de source gouvernementale, signe de croissance économique, et le Canada l'imitera concernant les variations de son marché de l'emploi, son taux de chômage et les permis de construire qu'il a accordés.
Les Etats-Unis termineront la semaine avec leur propre marché de l'emploi et leur propre chômage, puis avec leur nombre de ventes de logements en cours. Ben Bernanke, président de leur banque centrale, fera quand à lui un discours en public, et ses commentaires seront décortiqués de près dans l'espoir d'y glaner des informations sur les futures tendances de la politique monétaire.