Investing.com - Le dollar U.S. a conclu à la peine par rapport à ses homologues européens et nippon, tiré vers le bas par les incertitudes sur les orientations de la banque centrale des Etats-Unis et sur leur budget.
Le billet vert s'est retrouvé sur la défensive contre eux, avec le retour des chicaneries budgétaires à Washington, laissant craindre une paralysie des administrations qui pourrait nuire à la croissance du quatrième trimestre.
Le parlement doit en effet adopter un budget à court terme avant lundi minuit pour éviter la mise à pied des fonctionnaires.
L'opposition du parti républicain, majoritaire à la chambre des députés, à la concrétisation des dispositions de l'Affordable Care Act a une fois de plus entraîné une impasse face à la Maison Blanche et au sénat, contrôlé par leurs adversaires démocrates, ayant déclaré refuser toute proposition qui viderait la loi surnommée "Obamacare" de sa substance.
Les élus devront d'autre part remonter au cours du mois prochain le plafond d'endettement maximal du pays, qui devrait, d'après le ministère des finances, être dépassé le 17 octobre.
La paire USD/JPY a ainsi touché le fond à 98,10, son plus bas niveau depuis le 19 septembre, avant de se stabiliser à 98,24, laissant échapper 0,78% sur la journée et 0,50% hebdomadaires.
L'EUR/USD a par contre grimpé jusqu'à 1,3564, sa valeur la plus élevée depuis plus d'une semaine, puis clôturant à 1,3522, engrangeant 0,24% journaliers et 0,19% sur la semaine.
La devise helvète s'est hissée vers un pic de sept mois, l'USD/CHF plongeant jusqu'à 0,9022, avant de limiter la casse depuis le matin mais aussi le 23 septembre à 0,47% en remontant à 0,9062.
L'unité monétaire de la Grande-Bretagne n'était pas en reste, caracolant à un sommet de près de huit mois après que Mark Carney, nouveau gouverneur de la Banque d'Angleterre, n'ait pas estimé pas nécessaire de procéder à des rachats d'obligations.
Il a affirmé lors d'un entretien publié par le journal Yorkshire Post lors de la dernière journée de cotation que davantage d'aides seraient envisagées en cas de besoin, "mais qu'étant donné les signes de renforcement et d'élargissement de la reprise nationale", elles lui semblaient inutiles et il ne les avait pas soutenues.
Le couple GBP/USD s'est alors envolé vers 1,6147, battant lui aussi son pic du jeudi de la semaine précédente, avant de revenir à plus de modestie avec 1,6138, gagnant otut de même 0,61% sur la séance et 0,62% depuis celle de lundi.
L'attention se concentrera désormais sur les variations dans les nombres des salariés américains qui seront divulguées vendredi, afin d'en tirer des conjectures sur la capacité de l'économie à encaisser un tour de vis de la Réserve Fédérale.
Les négociations budgétaires seront aussi naturellement sur toutes les lèvres.
Les prises de cap de la Banque Centrale Européenne, de la Banque du Japon et de la Réserve Bancaire d'Australie ne seront pas non plus à négliger.
Investing.com a établi pour vous le calendrier de ces évènements ainsi que d'autres également susceptibles d'influencer les marchés au cours de la semaine à venir.
Lundi 30 septembre
Les autorités de Nouvelle-Zélande annonceront le nombre des permis de construire qu'elles auront accordés, indice fiable de l'activité à venir dans le domaine du bâtiment, et l'Australie verra la diffusion d'informations sur les emprunts privés.
Le Japon les imitera avec une avalanche de résultats portant sur le volume des départs de chantiers, celui des ventes au détail et la production industrielle.
La Chine fera de même avec la valeur finale de son indice manufacturier établi par la banque HSBC.
Le Royaume-Uni ne sera pas en reste avec ses chiffres concernant les prêts nets octroyés aux particuliers et les accords hypothécaires.
La zone euro verra pour sa part la diffusion de l'évaluation préliminaire des variations de ses prix à la consommation, qui représente la plus grande part de l'inflation totale.
Le Canada publiera son bulletin mensuel sur le produit intérieur brut, la mesure la plus générale de l'activité économique et plus important des signes de vigueur de celle-ci.
Les Etats-Unis concluront de leur côté la journée avec une étude sur l'activité manufacturière dans la région de Chicago.
Mardi premier octobre
Les autorités nippones feront connaître le volume des dépenses des ménages et les revenus nets moyens, ainsi que l'état des lieux de ses secteurs secondaire et tertiaire.
Les places chinoises demeureront inactives en raison d'un jour férié, mais Pékin fournira ses chiffres de l'activité industrielle, pilier de l'économie nationale.
La Réserve Bancaire d'Australie annoncera son taux directeur, lequel sera suivi de son communiqué sur la question, comportant des informations de première importance sur sa perception de l'économie présente et future.
Le pays fournira aussi sa mesure des ventes après des particuliers, premier reflet des dépenses de consommation, lesquelles constituent la plus grande partie de l'activité économique générale.
La Suisse verra l'association des logisticiens SVME fournir son indice des directeurs des achats, donnant le pouls de son économie.
La région ayant adopté la monnaie unique ne sera pas en reste avec son taux de chômage, tandis que l'Espagne et l'Italie feront de même avec leurs informations révisées au sujet de l'activité de leurs usines, et que l'Allemagne dévoilera les variations dans le nombre des demandeurs d'emploi, réflétant sa force économique.
Le Royaume-Uni révèlera son indice du domaine manufacturier, un des poumons de son économie.
Aux Etats-Unis, l'institut de gestion des approvisionnements conclura de son côté la journée avec le baromètre de l'activité des industries nationales.
Mercredi 2 octobre
Les bourses chinoises seront de nouveau closes pour cause de congés.
Les autorités Australie annonceront le nombre des permis de construire qu'elles auront accordés, ainsi que le solde du commerce extérieur, faisant la différence entre les valeurs exportées et importées.
Les gouvernement espagnol dévoilera les variations dans le nombre des chômeurs.
Le Royaume-Uni ne sera pas en reste avec le volume de l'activité de son secteur du bâtiment, reflétant la santé de son économie.
La Banque Centrale Européenne annoncera son taux directeur, après quoi son président Mario Draghi tiendra une conférence de presse à ce sujet.
Aux Etats-Unis, l'agence de gestion des ressources humaines ADP publiera son rapport sur l'emploi, précédent de deux jours celui provenant de sources officielles.
Jeudi 3 octobre
Les marchés de la Chine demeureront encore inactives en raison d'un jour férié.
La zone euro fera de même avec le volume de ses ventes au détail, l'Espagne et l'Italie n'étant pas en reste avec leurs état des lieux des prestataires de services, et que les bourses allemandes seront fermées pour cause de congés.
Le Royaume-Uni fournira son baromètre du secteur tertiaire, vital pour son économie.
Les Etats-Unis rendront leur décompte hebdomadaire des nouvelles inscriptions au chômage, ainsi que le volume des commandes auprès des usines, tandis que l'institut de gestion des approvisionnements fournira son rapport sur l'activité non manufacturière, un des piliers de laur économie.
Vendredi 4 octobre
Les places chinoises ne seront pas ouvertes, en cette fin de semaine d'or de la fête nationale.
La Banque du Japon annoncera son taux directeur, lequel sera suivi de son communiqué sur la question, comportant des informations sur les facteurs ayant influencé sa décision, après quoi elle tiendra une conférence de presse à ce sujet.
L'Allemagne fera pour sa part connaître son inflation des prix à la production, signe avant-coureur de celle au détail.
Le Canada verra ensuite le groupe d'études économiques Ivey publier son indice des directeurs des achats.
Les Etats-Unis concluront de leur côté la semaine avec des rapports officiels concernant la masse salariale hors agriculture, le taux de chômage et les revenus horaires moyens.
Le billet vert s'est retrouvé sur la défensive contre eux, avec le retour des chicaneries budgétaires à Washington, laissant craindre une paralysie des administrations qui pourrait nuire à la croissance du quatrième trimestre.
Le parlement doit en effet adopter un budget à court terme avant lundi minuit pour éviter la mise à pied des fonctionnaires.
L'opposition du parti républicain, majoritaire à la chambre des députés, à la concrétisation des dispositions de l'Affordable Care Act a une fois de plus entraîné une impasse face à la Maison Blanche et au sénat, contrôlé par leurs adversaires démocrates, ayant déclaré refuser toute proposition qui viderait la loi surnommée "Obamacare" de sa substance.
Les élus devront d'autre part remonter au cours du mois prochain le plafond d'endettement maximal du pays, qui devrait, d'après le ministère des finances, être dépassé le 17 octobre.
La paire USD/JPY a ainsi touché le fond à 98,10, son plus bas niveau depuis le 19 septembre, avant de se stabiliser à 98,24, laissant échapper 0,78% sur la journée et 0,50% hebdomadaires.
L'EUR/USD a par contre grimpé jusqu'à 1,3564, sa valeur la plus élevée depuis plus d'une semaine, puis clôturant à 1,3522, engrangeant 0,24% journaliers et 0,19% sur la semaine.
La devise helvète s'est hissée vers un pic de sept mois, l'USD/CHF plongeant jusqu'à 0,9022, avant de limiter la casse depuis le matin mais aussi le 23 septembre à 0,47% en remontant à 0,9062.
L'unité monétaire de la Grande-Bretagne n'était pas en reste, caracolant à un sommet de près de huit mois après que Mark Carney, nouveau gouverneur de la Banque d'Angleterre, n'ait pas estimé pas nécessaire de procéder à des rachats d'obligations.
Il a affirmé lors d'un entretien publié par le journal Yorkshire Post lors de la dernière journée de cotation que davantage d'aides seraient envisagées en cas de besoin, "mais qu'étant donné les signes de renforcement et d'élargissement de la reprise nationale", elles lui semblaient inutiles et il ne les avait pas soutenues.
Le couple GBP/USD s'est alors envolé vers 1,6147, battant lui aussi son pic du jeudi de la semaine précédente, avant de revenir à plus de modestie avec 1,6138, gagnant otut de même 0,61% sur la séance et 0,62% depuis celle de lundi.
L'attention se concentrera désormais sur les variations dans les nombres des salariés américains qui seront divulguées vendredi, afin d'en tirer des conjectures sur la capacité de l'économie à encaisser un tour de vis de la Réserve Fédérale.
Les négociations budgétaires seront aussi naturellement sur toutes les lèvres.
Les prises de cap de la Banque Centrale Européenne, de la Banque du Japon et de la Réserve Bancaire d'Australie ne seront pas non plus à négliger.
Investing.com a établi pour vous le calendrier de ces évènements ainsi que d'autres également susceptibles d'influencer les marchés au cours de la semaine à venir.
Lundi 30 septembre
Les autorités de Nouvelle-Zélande annonceront le nombre des permis de construire qu'elles auront accordés, indice fiable de l'activité à venir dans le domaine du bâtiment, et l'Australie verra la diffusion d'informations sur les emprunts privés.
Le Japon les imitera avec une avalanche de résultats portant sur le volume des départs de chantiers, celui des ventes au détail et la production industrielle.
La Chine fera de même avec la valeur finale de son indice manufacturier établi par la banque HSBC.
Le Royaume-Uni ne sera pas en reste avec ses chiffres concernant les prêts nets octroyés aux particuliers et les accords hypothécaires.
La zone euro verra pour sa part la diffusion de l'évaluation préliminaire des variations de ses prix à la consommation, qui représente la plus grande part de l'inflation totale.
Le Canada publiera son bulletin mensuel sur le produit intérieur brut, la mesure la plus générale de l'activité économique et plus important des signes de vigueur de celle-ci.
Les Etats-Unis concluront de leur côté la journée avec une étude sur l'activité manufacturière dans la région de Chicago.
Mardi premier octobre
Les autorités nippones feront connaître le volume des dépenses des ménages et les revenus nets moyens, ainsi que l'état des lieux de ses secteurs secondaire et tertiaire.
Les places chinoises demeureront inactives en raison d'un jour férié, mais Pékin fournira ses chiffres de l'activité industrielle, pilier de l'économie nationale.
La Réserve Bancaire d'Australie annoncera son taux directeur, lequel sera suivi de son communiqué sur la question, comportant des informations de première importance sur sa perception de l'économie présente et future.
Le pays fournira aussi sa mesure des ventes après des particuliers, premier reflet des dépenses de consommation, lesquelles constituent la plus grande partie de l'activité économique générale.
La Suisse verra l'association des logisticiens SVME fournir son indice des directeurs des achats, donnant le pouls de son économie.
La région ayant adopté la monnaie unique ne sera pas en reste avec son taux de chômage, tandis que l'Espagne et l'Italie feront de même avec leurs informations révisées au sujet de l'activité de leurs usines, et que l'Allemagne dévoilera les variations dans le nombre des demandeurs d'emploi, réflétant sa force économique.
Le Royaume-Uni révèlera son indice du domaine manufacturier, un des poumons de son économie.
Aux Etats-Unis, l'institut de gestion des approvisionnements conclura de son côté la journée avec le baromètre de l'activité des industries nationales.
Mercredi 2 octobre
Les bourses chinoises seront de nouveau closes pour cause de congés.
Les autorités Australie annonceront le nombre des permis de construire qu'elles auront accordés, ainsi que le solde du commerce extérieur, faisant la différence entre les valeurs exportées et importées.
Les gouvernement espagnol dévoilera les variations dans le nombre des chômeurs.
Le Royaume-Uni ne sera pas en reste avec le volume de l'activité de son secteur du bâtiment, reflétant la santé de son économie.
La Banque Centrale Européenne annoncera son taux directeur, après quoi son président Mario Draghi tiendra une conférence de presse à ce sujet.
Aux Etats-Unis, l'agence de gestion des ressources humaines ADP publiera son rapport sur l'emploi, précédent de deux jours celui provenant de sources officielles.
Jeudi 3 octobre
Les marchés de la Chine demeureront encore inactives en raison d'un jour férié.
La zone euro fera de même avec le volume de ses ventes au détail, l'Espagne et l'Italie n'étant pas en reste avec leurs état des lieux des prestataires de services, et que les bourses allemandes seront fermées pour cause de congés.
Le Royaume-Uni fournira son baromètre du secteur tertiaire, vital pour son économie.
Les Etats-Unis rendront leur décompte hebdomadaire des nouvelles inscriptions au chômage, ainsi que le volume des commandes auprès des usines, tandis que l'institut de gestion des approvisionnements fournira son rapport sur l'activité non manufacturière, un des piliers de laur économie.
Vendredi 4 octobre
Les places chinoises ne seront pas ouvertes, en cette fin de semaine d'or de la fête nationale.
La Banque du Japon annoncera son taux directeur, lequel sera suivi de son communiqué sur la question, comportant des informations sur les facteurs ayant influencé sa décision, après quoi elle tiendra une conférence de presse à ce sujet.
L'Allemagne fera pour sa part connaître son inflation des prix à la production, signe avant-coureur de celle au détail.
Le Canada verra ensuite le groupe d'études économiques Ivey publier son indice des directeurs des achats.
Les Etats-Unis concluront de leur côté la semaine avec des rapports officiels concernant la masse salariale hors agriculture, le taux de chômage et les revenus horaires moyens.