Investing.com - Le dollar U.S. a terminé la semaine passée à la hausse par rapport au yen et au franc suisse, soutenu par un rapport sur l'emploi dépassant les attentes, mais restait tout de même en déclin face à l'euro, dans l'attente d'une possible remontée la semaine prochaine des taux de la zone euro.
Le département d'état au travail des Etats-Unis a en effet annoncé vendredi que la masse salariale avait gagné 216 000 emplois en mars après en avoir déjà incorporé 194 000 le mois précédent, dépassant largement les 188 000 attendus. Il était également précisé que la taux de chômage était pour sa part retombé sans crier gare à 8.8%, son plus bas niveau en 2 ans, contre 8.9% en février.
La devise nippone a quand à elle plongé dans son pire gouffre en 6 mois sur fond de crainte que la croissance économique du pays ne soit mise à mal par les conséquences du séisme et du tsunami du 11 mars, et ce alors qu'étaient pour la première fois détectés la semaine dernière des niveaux de radiations pouvant être fatals dans la centrale endommagée de Fukushima Daiichi.
Le billet vert a par contre fléchi devant la monnaie unique après que William Dudley, président de la réserve fédérale de New York, ait déclaré ne voir aucune raison de rajuster la politique monétaire extrèmement souple de la banque centrale américaine, et ce malgré les résultats encourageants du front de l'emploi.
La Banque Centrale Européenne devrait pourtant plus que probablement remonter ses taux la semaine prochaine, ce qui constituerait le premier pas de ce que certains analystes prévoient déjà être une forte remontée au long de l'année.
L'euro est resté largement inchangé suite aux tests d'effort des banques, ces derniers indiquant que celles de l'Irlande auront besoin de 24 milliards supplémentaires afin de couvrir leurs pertes potentielles, et après la dégradation de la notation monétaire des dettes portugaises à un niveau proche de ceux des actifs indésirables.
Les annonces des taux d'un certain nombre de banques centrales devraient capter tous les regards la semaine prochaine, et surtout celle de la BCE, prévue pour jeudi, mais la Banque d'Angleterre, la Banque du Japon et la Réserve Bancaire d'Australie ne seront pas en reste.
La Réserve Fédérale américaine devrait publier de son côté le compte-rendu de la plus récente réunion de son comité d'orientation politique.
En prévision de la semaine à venir, Investing.com a rassemblé pour vous le calendrier de ces évènements ainsi que d'autres également susceptibles d'influencer les marchés.
Lundi 4 avril
L'Australie ouvrira le bal avec le nombre des offres d'emploi publiées dans les principaux journaux et les sites web, signe fort de la santé du marché de l'emploi, puis avec les chiffres de l'activité des acteurs du secteur tertiaire. La Nouvelle-Zélande l'imitera concernant l'état de la confiance dans les affaires, indice important de la vigueur économique.
La Grande-Bretagne fera de même avec les résultats officiels de la croissance dans le domaine du bâtiment, fortement liée au bon état de santé de l'économie, et les autorités de la zone euro dévoileront leur taux d'inflation des prix à la production.
La Banque du Canada divulguera son étude sur les perspectives économiques, précurseur de la bonne marche de l'économie, tandis que Ben Bernanke, président de la Réserve Fédérale des Etats-Unis, prendra la parole lors d'une conférence publique, et ses propos seront décortiqués en détail afin de tenter d'y glaner des indices sur la direction que prendra la politique monétaire dans l'avenir.
Mardi 5 avril
La Réserve Bancaire d'Australie annoncera son taux officiel appliqué aux liquidités, son communiqué étant guetté avec impatience car il traite des perspectives économiques et montre des signes indiquant la direction que prendra la politique monétaire. Le gouvernement donnera également l'état de la balance commerciale, faisant la différence entre les valeurs des biens ou services exportés et importés au cours du mois.
La zone euro fera de même avec les résultats des ventes au détail, premier indicateur du niveau des dépenses des consommateurs, qui représentent la majeure partie de l'activité économique générale. Le Royaume-Uni dévoilera pour sa part une étude sur l'activité de son secteur des services, allant de pair avec la force de son économie.
La Réserve Fédérale publiera quannd à elle le compte-rendu détaillé de sa dernière réunion d'orientation politique, contenant une analyse en profondeur des conditions financières et économiques ayant influencé le vote sur les taux d'intérêt, tandis que l'institut de gestion des approvisionnements fera son rapport sur la croissance du secteur tertiaire, indice de bonne santé de l'économie.
Mercredi 6 avril
Le gouvernement australien donnera ses chiffres sur le nombre de prêts immobiliers accordés, précurseur de la demande sur le marché immobilier. La Suisse fera de même avec son inflation des prix à la consommation officielle, qui constitue la plus grande partie de l'inflation générale.
En Grande-Bretagne, l'institut national des recherches économiques et sociales donnera son estimation mensuelle du produit intérieur brut, destinée à tenter de prédire le résultat trimestriel officiel, puis les autorités feront de même avec l'état de la production manufacturée, signe avant-coureur de santé économique.
En zone euro, l'Allemagne dévoilera le volume officiel des commandes auprès des usines, reflétant leur production à venir, puis la région fera connaître son PIB trimestriel révisé.
Le Canada fera connaître son indice Ivey des directeurs des achats, indice fort de vigueur de l'économie.
Jeudi 7 avril
L'Australie donnera l'ampleur de ses variations officielles sur le marché de l'emploi et le taux de chômage national, indiquant l'état de santé de l'économie nationale, tandis que la Banque du Japon fera de même avec son taux d'intérêt directeur, puis tiendra une conférence de presse explicative sur le sujet.
L'Allemagne les imitera avec le volume de sa production industrielle, signe fort de sa santé économique, tandis que la France donnera l'état de la balance de son commerce extérieur, la BCE annonçant de son côté son taux d'enchère minimal, puis tiendra elle aussi une conférence de presse très attendue.
La Banque d'Angleterre fera de même avec son taux appliqué aux banques officiel.
Les Etats-Unis feront leur rapport hebdomadaire crucial sur les nouvelles inscriptions au chômage, son chiffre en prise la plus directe avec le marché de l'emploi, ainsi que des informations sur les crédits accordés aux consommateurs et les réserves de gaz naturel, alors que les autorités du Canada feront de même avec le nombre des permis de construire qu'elles ont accordés, précurseur de l'activité future du secteur du bâtiment.
Vendredi 8 avril
Le Japon fera le bilan officiel de son compte courant, puis dévoilera une étude sur le moral économique des observateurs économiques, tenant compte de dépenses des consommateurs. La Banque du Japon fera son rapport mensuel, comprenant une analyse poussée des facteurs économiques ayant influencé la détermination de ses taux d'intérêt par ses décideurs.
En zone euro, les autorités allemandes fera leur rapport officiel sur la balance du commerce extérieur, tandis que la France donnera l'état de son équilibre budgétaire, et que commencera à Bruxelles le sommet sur l'économie de l'Union Européenne.
Le Royaume-Uni dévoilera son inflation des prix à la production officielle, signe avant-coureur de hausse des prix au détail, tandis que la Suisse fera de même avec son taux de chômage de source gouvernemtale.
Le Canada l'imitera concernant l'évolution du marché de l'emploi et du taux de chômage du pays, reflets de la vigueur générale de son économie, ainsi que pour le nombre des départs de chantiers.
Les Etats-Unis concluront la semaine avec un rapport sur les ventes en gros, signe fort des dépenses des commerces à venir.
Le département d'état au travail des Etats-Unis a en effet annoncé vendredi que la masse salariale avait gagné 216 000 emplois en mars après en avoir déjà incorporé 194 000 le mois précédent, dépassant largement les 188 000 attendus. Il était également précisé que la taux de chômage était pour sa part retombé sans crier gare à 8.8%, son plus bas niveau en 2 ans, contre 8.9% en février.
La devise nippone a quand à elle plongé dans son pire gouffre en 6 mois sur fond de crainte que la croissance économique du pays ne soit mise à mal par les conséquences du séisme et du tsunami du 11 mars, et ce alors qu'étaient pour la première fois détectés la semaine dernière des niveaux de radiations pouvant être fatals dans la centrale endommagée de Fukushima Daiichi.
Le billet vert a par contre fléchi devant la monnaie unique après que William Dudley, président de la réserve fédérale de New York, ait déclaré ne voir aucune raison de rajuster la politique monétaire extrèmement souple de la banque centrale américaine, et ce malgré les résultats encourageants du front de l'emploi.
La Banque Centrale Européenne devrait pourtant plus que probablement remonter ses taux la semaine prochaine, ce qui constituerait le premier pas de ce que certains analystes prévoient déjà être une forte remontée au long de l'année.
L'euro est resté largement inchangé suite aux tests d'effort des banques, ces derniers indiquant que celles de l'Irlande auront besoin de 24 milliards supplémentaires afin de couvrir leurs pertes potentielles, et après la dégradation de la notation monétaire des dettes portugaises à un niveau proche de ceux des actifs indésirables.
Les annonces des taux d'un certain nombre de banques centrales devraient capter tous les regards la semaine prochaine, et surtout celle de la BCE, prévue pour jeudi, mais la Banque d'Angleterre, la Banque du Japon et la Réserve Bancaire d'Australie ne seront pas en reste.
La Réserve Fédérale américaine devrait publier de son côté le compte-rendu de la plus récente réunion de son comité d'orientation politique.
En prévision de la semaine à venir, Investing.com a rassemblé pour vous le calendrier de ces évènements ainsi que d'autres également susceptibles d'influencer les marchés.
Lundi 4 avril
L'Australie ouvrira le bal avec le nombre des offres d'emploi publiées dans les principaux journaux et les sites web, signe fort de la santé du marché de l'emploi, puis avec les chiffres de l'activité des acteurs du secteur tertiaire. La Nouvelle-Zélande l'imitera concernant l'état de la confiance dans les affaires, indice important de la vigueur économique.
La Grande-Bretagne fera de même avec les résultats officiels de la croissance dans le domaine du bâtiment, fortement liée au bon état de santé de l'économie, et les autorités de la zone euro dévoileront leur taux d'inflation des prix à la production.
La Banque du Canada divulguera son étude sur les perspectives économiques, précurseur de la bonne marche de l'économie, tandis que Ben Bernanke, président de la Réserve Fédérale des Etats-Unis, prendra la parole lors d'une conférence publique, et ses propos seront décortiqués en détail afin de tenter d'y glaner des indices sur la direction que prendra la politique monétaire dans l'avenir.
Mardi 5 avril
La Réserve Bancaire d'Australie annoncera son taux officiel appliqué aux liquidités, son communiqué étant guetté avec impatience car il traite des perspectives économiques et montre des signes indiquant la direction que prendra la politique monétaire. Le gouvernement donnera également l'état de la balance commerciale, faisant la différence entre les valeurs des biens ou services exportés et importés au cours du mois.
La zone euro fera de même avec les résultats des ventes au détail, premier indicateur du niveau des dépenses des consommateurs, qui représentent la majeure partie de l'activité économique générale. Le Royaume-Uni dévoilera pour sa part une étude sur l'activité de son secteur des services, allant de pair avec la force de son économie.
La Réserve Fédérale publiera quannd à elle le compte-rendu détaillé de sa dernière réunion d'orientation politique, contenant une analyse en profondeur des conditions financières et économiques ayant influencé le vote sur les taux d'intérêt, tandis que l'institut de gestion des approvisionnements fera son rapport sur la croissance du secteur tertiaire, indice de bonne santé de l'économie.
Mercredi 6 avril
Le gouvernement australien donnera ses chiffres sur le nombre de prêts immobiliers accordés, précurseur de la demande sur le marché immobilier. La Suisse fera de même avec son inflation des prix à la consommation officielle, qui constitue la plus grande partie de l'inflation générale.
En Grande-Bretagne, l'institut national des recherches économiques et sociales donnera son estimation mensuelle du produit intérieur brut, destinée à tenter de prédire le résultat trimestriel officiel, puis les autorités feront de même avec l'état de la production manufacturée, signe avant-coureur de santé économique.
En zone euro, l'Allemagne dévoilera le volume officiel des commandes auprès des usines, reflétant leur production à venir, puis la région fera connaître son PIB trimestriel révisé.
Le Canada fera connaître son indice Ivey des directeurs des achats, indice fort de vigueur de l'économie.
Jeudi 7 avril
L'Australie donnera l'ampleur de ses variations officielles sur le marché de l'emploi et le taux de chômage national, indiquant l'état de santé de l'économie nationale, tandis que la Banque du Japon fera de même avec son taux d'intérêt directeur, puis tiendra une conférence de presse explicative sur le sujet.
L'Allemagne les imitera avec le volume de sa production industrielle, signe fort de sa santé économique, tandis que la France donnera l'état de la balance de son commerce extérieur, la BCE annonçant de son côté son taux d'enchère minimal, puis tiendra elle aussi une conférence de presse très attendue.
La Banque d'Angleterre fera de même avec son taux appliqué aux banques officiel.
Les Etats-Unis feront leur rapport hebdomadaire crucial sur les nouvelles inscriptions au chômage, son chiffre en prise la plus directe avec le marché de l'emploi, ainsi que des informations sur les crédits accordés aux consommateurs et les réserves de gaz naturel, alors que les autorités du Canada feront de même avec le nombre des permis de construire qu'elles ont accordés, précurseur de l'activité future du secteur du bâtiment.
Vendredi 8 avril
Le Japon fera le bilan officiel de son compte courant, puis dévoilera une étude sur le moral économique des observateurs économiques, tenant compte de dépenses des consommateurs. La Banque du Japon fera son rapport mensuel, comprenant une analyse poussée des facteurs économiques ayant influencé la détermination de ses taux d'intérêt par ses décideurs.
En zone euro, les autorités allemandes fera leur rapport officiel sur la balance du commerce extérieur, tandis que la France donnera l'état de son équilibre budgétaire, et que commencera à Bruxelles le sommet sur l'économie de l'Union Européenne.
Le Royaume-Uni dévoilera son inflation des prix à la production officielle, signe avant-coureur de hausse des prix au détail, tandis que la Suisse fera de même avec son taux de chômage de source gouvernemtale.
Le Canada l'imitera concernant l'évolution du marché de l'emploi et du taux de chômage du pays, reflets de la vigueur générale de son économie, ainsi que pour le nombre des départs de chantiers.
Les Etats-Unis concluront la semaine avec un rapport sur les ventes en gros, signe fort des dépenses des commerces à venir.