Investing.com - La semaine dernière aura vu le dollar U.S. rebondir après la très bonne surprise des chiffres de l'emploi non agricole, compensant une partie des pertes ayant suivi l'annonce du second plan d'assouplissement monétaire de la Réserve Fédérale.
Le département d'état du travail des Etats-Unis a en effet déclaré vendredi que le nombre d'employés avait davantage augmenté en octobre que prévu, recréant 150 000 postes après en avoir détruit 41 000 révisés lors du mois précédent, alors que les experts s'étaient attendus à une remontée de seulement 60 000.
Ce rapport est arrivé deux jours après que la Fed ait dévoilé son intention d'acheter pour 600 milliards d'USD de bons du trésor national au cours des 8 mois à venir, dans l'espoir de redémarrer une reprise économique "d'une lenteur décevante", tout en se ménageant la possibilité d'en faire davantage au cas où la croissance et l'inflation n'étaient pas de retour dans les mois à venir.
Suite à la diffusion de la nouvelle, le dollar australien a clôturé au-dessus de la parité avec son homologue américain pendant trois jours successifs, alors que son cousin néo-zélandais terminait la semaine sur un pic des 30 derniers mois.
Les inquiétudes concernant la dette souveraine en zone euro ont quand à elles fait leur retour, le coûts des emprunts irlandais ayant atteint des sommets vendredi, malgré la divulgation par le gouvernement de coupes budgétaires à hauteur de 15 milliards d'euros, destinées à diminuer un déficit national se montant actuellement à 32% du PIB.
Les Etats-Unis feront leur rapport hebdomadaire sur les inscriptions au chômage avec un jour d'avance cette semaine, jeudi devant être férié. Ils dévoileront également les informations cruciales concernant leur balance commerciale et le moral de leurs consommateurs.
La zone euro fera de même avec l'évaluation préliminaire du produit intérieur brut allemand, alors que la Banque d'Angleterre publiera son étude trimestrielle sur l'inflation, la Grande-Bretagne devant également faire connaître ses chiffres concernant l'activité manufacturière, le commerce extérieur et la confiance des ménages.
L'Australie donnera ses chiffres officiels sur l'emploi et les prêts immobiliers, tandis que les acteurs du secteur feront de même avec ceux de l'optimisme dans les affaires et le moral des consommateurs. La banque centrale de Nouvelle-Zélande dévoilera son rapport trimestriel sur la stabilité financière, et le Canada ses informations gouvernementales à propos des départs de chantiers et de la balance du commerce extérieur, le gouverneur de la banque centrale du pays ayant par ailleurs prévu de prononcer un discours.
En prévision de la semaine à venir, Investing.com a rassemblé pour vous le calendrier de ces évènements ainsi que d'autres également susceptibles d'influencer les marchés.
Lundi 8 novembre
L'Australie ouvrira le bal avec les variations dans le nombre d'offres d'emploi publiées le mois précédent, signe fort de santé du marché de l'emploi.
La Banque du Japon fera son rapport mensuel, comportant le détail du point de vue qu'elle a adopté à propos des conditions économiques présentes et futures. Le pays fera ensuite connaître son indice des signaux économiques prévisionnels, destiné à prédire la direction que prendra l'économie, ainsi que des informations sur les prêts accordés par les banques, son compte courant et ses réserves monétaires.
La Suisse donnera son taux de chômage officiel, et la zone euro l'état de la confiance qui lui accordent les investisseurs, ainsi que les chiffres gouvernementaux de la production industrielle et de la balance commerciale allemandes.
Le Canada donnera son nombre de départs de chantiers, signe avant-coureur de santé économique, alors qu'aux Etats-Unis, deux membres du comité des marchés ouverts de la Réserve Fédérale prononceront chacun un discours, dont l'analyse attentive pourra peut-être dévoiler des indices concernant le futur de la politique monétaire.
Mardi 9 novembre
Le Royaume-Uni publiera les résultats des spécialistes sur les ventes au détail et les prix de l'immobilier, deux signes de santé économique, puis les chiffres officiels de l'activité manufacturière et de la production industrielle, également cruciaux pour évaluer l'état de l'économie, de même que l'équilibre de la balance commerciale du pays, faisant la différence entre les valeurs de ses exportations et de ses importations.
La zone euro fera de même avec les informations définitives de l'inflation des prix à la consommation allemands et les résultats de la balance commerciale française, la Suisse l'imitant avec le moral de ses consommateurs, précurseur de leurs dépenses.
Les Etats-Unis donneront les résultats de leur climat économique et les stocks des grossistes, alors que Mark Carney, gouverneur de la Banque du Canada devrait prendre la parole lors d'une conférence publique. Ses propos seront analysés en profondeur afin de tenter d'y glaner des signes pointant vers la future politique monétaire.
L'Australie dévoilera deux rapports, l'un sur la confiance dans les affaires et l'autre sur le moral des consommateurs, alors que la Réserve Bancaire de Nouvelle-Zélande rendra public son rapport bisannuel sur la stabilité financière, détaillant les facteurs influençant l'évolution de ses taux d'intérêt.
Mercredi 10 novembre
Les Etats-Unis feront connaître avec un jour d'avance leurs résultats hebdomadaires cruciaux concernant les nouvelles inscriptions au chômage, signe vital de santé économique, le 11 novembre étant férié. Il communiqueront également l'état de l'équilibre budgétaire fédéral, de leur balance commerciale et des prix de leurs imports, ainsi que de leurs réserves de pétrole brut et de gaz naturel.
La Banque d'Angleterre les imitera concernant son étude trimestrielle sur l'inflation, comportant ses projections de l'inflation et de la croissance économique sur les 2 ans à venir, qui sera suivie par une conférence de Marvyn King, son gouverneur, dont la moindre remarque sera décortiquée pour tenter d'en extraire des indications sur la direction de la politique monétaire à venir.
En ce qui concerne la zone euro, la France et l'Italie donneront les résultats de leur production industrielle, alors que le Japon fera de même avec le volume de ses commandes de machines de base, signe avant-coureur de production manufacturée. L'Australie donnera le volume officiel de ses prêts immobiliers, signe important de santé économique, et la Nouvelle-Zélande les chiffres de son activité manufacturière et de son inflation des prix de la nourriture, alors que le Canada dévoilera l'état de sa balance commerciale.
Jeudi 11 novembre
Les marchés américains et canadiens resteront inactifs pour cause de jour férié.
L'Australie donnera les chiffres officiels concernant l'évolution de son marché de l'emploi, ainsi que le taux de hômage national, de même que l'inflation attendue, une donnée de première importance.
La Banque Centrale Européenne publiera quand à elle son bulletin mensuel, comportant une analyse détaillée du point de vue qu'elle a adopté sur les condictions économiques actuelles et futures.
Vendredi 12 novembre
La zone euro fera connaître l'estimation préliminaire de son PIB après que la France, l'Allemagne et l'Italie aient chacune donné leur évaluation préalable sur le produit intérieur brut, première jauge de la croissance économique.
Le Royaume-Uni dévoilera quand à lui des informations d'experts portant sur la confiance des consommateurs et un indice des signaux précurseurs économiques destiné à indiquer la direction de l'économie future.
Les Etats-Unis achèveront la semaine avec les chiffres préliminaires de l'université du Michigan concernant le moral des ménages et les attentes d'inflation.
Le département d'état du travail des Etats-Unis a en effet déclaré vendredi que le nombre d'employés avait davantage augmenté en octobre que prévu, recréant 150 000 postes après en avoir détruit 41 000 révisés lors du mois précédent, alors que les experts s'étaient attendus à une remontée de seulement 60 000.
Ce rapport est arrivé deux jours après que la Fed ait dévoilé son intention d'acheter pour 600 milliards d'USD de bons du trésor national au cours des 8 mois à venir, dans l'espoir de redémarrer une reprise économique "d'une lenteur décevante", tout en se ménageant la possibilité d'en faire davantage au cas où la croissance et l'inflation n'étaient pas de retour dans les mois à venir.
Suite à la diffusion de la nouvelle, le dollar australien a clôturé au-dessus de la parité avec son homologue américain pendant trois jours successifs, alors que son cousin néo-zélandais terminait la semaine sur un pic des 30 derniers mois.
Les inquiétudes concernant la dette souveraine en zone euro ont quand à elles fait leur retour, le coûts des emprunts irlandais ayant atteint des sommets vendredi, malgré la divulgation par le gouvernement de coupes budgétaires à hauteur de 15 milliards d'euros, destinées à diminuer un déficit national se montant actuellement à 32% du PIB.
Les Etats-Unis feront leur rapport hebdomadaire sur les inscriptions au chômage avec un jour d'avance cette semaine, jeudi devant être férié. Ils dévoileront également les informations cruciales concernant leur balance commerciale et le moral de leurs consommateurs.
La zone euro fera de même avec l'évaluation préliminaire du produit intérieur brut allemand, alors que la Banque d'Angleterre publiera son étude trimestrielle sur l'inflation, la Grande-Bretagne devant également faire connaître ses chiffres concernant l'activité manufacturière, le commerce extérieur et la confiance des ménages.
L'Australie donnera ses chiffres officiels sur l'emploi et les prêts immobiliers, tandis que les acteurs du secteur feront de même avec ceux de l'optimisme dans les affaires et le moral des consommateurs. La banque centrale de Nouvelle-Zélande dévoilera son rapport trimestriel sur la stabilité financière, et le Canada ses informations gouvernementales à propos des départs de chantiers et de la balance du commerce extérieur, le gouverneur de la banque centrale du pays ayant par ailleurs prévu de prononcer un discours.
En prévision de la semaine à venir, Investing.com a rassemblé pour vous le calendrier de ces évènements ainsi que d'autres également susceptibles d'influencer les marchés.
Lundi 8 novembre
L'Australie ouvrira le bal avec les variations dans le nombre d'offres d'emploi publiées le mois précédent, signe fort de santé du marché de l'emploi.
La Banque du Japon fera son rapport mensuel, comportant le détail du point de vue qu'elle a adopté à propos des conditions économiques présentes et futures. Le pays fera ensuite connaître son indice des signaux économiques prévisionnels, destiné à prédire la direction que prendra l'économie, ainsi que des informations sur les prêts accordés par les banques, son compte courant et ses réserves monétaires.
La Suisse donnera son taux de chômage officiel, et la zone euro l'état de la confiance qui lui accordent les investisseurs, ainsi que les chiffres gouvernementaux de la production industrielle et de la balance commerciale allemandes.
Le Canada donnera son nombre de départs de chantiers, signe avant-coureur de santé économique, alors qu'aux Etats-Unis, deux membres du comité des marchés ouverts de la Réserve Fédérale prononceront chacun un discours, dont l'analyse attentive pourra peut-être dévoiler des indices concernant le futur de la politique monétaire.
Mardi 9 novembre
Le Royaume-Uni publiera les résultats des spécialistes sur les ventes au détail et les prix de l'immobilier, deux signes de santé économique, puis les chiffres officiels de l'activité manufacturière et de la production industrielle, également cruciaux pour évaluer l'état de l'économie, de même que l'équilibre de la balance commerciale du pays, faisant la différence entre les valeurs de ses exportations et de ses importations.
La zone euro fera de même avec les informations définitives de l'inflation des prix à la consommation allemands et les résultats de la balance commerciale française, la Suisse l'imitant avec le moral de ses consommateurs, précurseur de leurs dépenses.
Les Etats-Unis donneront les résultats de leur climat économique et les stocks des grossistes, alors que Mark Carney, gouverneur de la Banque du Canada devrait prendre la parole lors d'une conférence publique. Ses propos seront analysés en profondeur afin de tenter d'y glaner des signes pointant vers la future politique monétaire.
L'Australie dévoilera deux rapports, l'un sur la confiance dans les affaires et l'autre sur le moral des consommateurs, alors que la Réserve Bancaire de Nouvelle-Zélande rendra public son rapport bisannuel sur la stabilité financière, détaillant les facteurs influençant l'évolution de ses taux d'intérêt.
Mercredi 10 novembre
Les Etats-Unis feront connaître avec un jour d'avance leurs résultats hebdomadaires cruciaux concernant les nouvelles inscriptions au chômage, signe vital de santé économique, le 11 novembre étant férié. Il communiqueront également l'état de l'équilibre budgétaire fédéral, de leur balance commerciale et des prix de leurs imports, ainsi que de leurs réserves de pétrole brut et de gaz naturel.
La Banque d'Angleterre les imitera concernant son étude trimestrielle sur l'inflation, comportant ses projections de l'inflation et de la croissance économique sur les 2 ans à venir, qui sera suivie par une conférence de Marvyn King, son gouverneur, dont la moindre remarque sera décortiquée pour tenter d'en extraire des indications sur la direction de la politique monétaire à venir.
En ce qui concerne la zone euro, la France et l'Italie donneront les résultats de leur production industrielle, alors que le Japon fera de même avec le volume de ses commandes de machines de base, signe avant-coureur de production manufacturée. L'Australie donnera le volume officiel de ses prêts immobiliers, signe important de santé économique, et la Nouvelle-Zélande les chiffres de son activité manufacturière et de son inflation des prix de la nourriture, alors que le Canada dévoilera l'état de sa balance commerciale.
Jeudi 11 novembre
Les marchés américains et canadiens resteront inactifs pour cause de jour férié.
L'Australie donnera les chiffres officiels concernant l'évolution de son marché de l'emploi, ainsi que le taux de hômage national, de même que l'inflation attendue, une donnée de première importance.
La Banque Centrale Européenne publiera quand à elle son bulletin mensuel, comportant une analyse détaillée du point de vue qu'elle a adopté sur les condictions économiques actuelles et futures.
Vendredi 12 novembre
La zone euro fera connaître l'estimation préliminaire de son PIB après que la France, l'Allemagne et l'Italie aient chacune donné leur évaluation préalable sur le produit intérieur brut, première jauge de la croissance économique.
Le Royaume-Uni dévoilera quand à lui des informations d'experts portant sur la confiance des consommateurs et un indice des signaux précurseurs économiques destiné à indiquer la direction de l'économie future.
Les Etats-Unis achèveront la semaine avec les chiffres préliminaires de l'université du Michigan concernant le moral des ménages et les attentes d'inflation.