RENNES (Reuters) - Le tribunal de commerce de Coutances (Manche) a repoussé vendredi au 19 mars l'examen des offres de reprise des abattoirs industriels de la Manche (AIM), qui emploient environ 600 personnes, a annoncé un porte-parole de la direction.
Le groupe, qui exploite principalement un abattoir de porcs à Sainte-Cécile (Manche), et un de bovins à Antrain (Ille-et-Vilaine), avait été placé en redressement judiciaire le 6 janvier en raison d'importants problèmes de trésorerie.
La période de redressement n'a pas encore permis de trouver un repreneur pour Sainte-Cécile, la seule offre déposée par le groupe Declomesnil, allié au groupe Avril, ex-Sofiprotéol, ayant été retirée le 26 février en raison d'un "manque de dialogue", selon les repreneurs potentiels, alors que le site était bloqué par les salariés en grève.
Cette offre prévoyait de ne garder que les activités de découpe et de conditionnement de porcs, transférant l'abattage sur le site d'une filiale de Sofiprotéol à Saint-Brice en Coglès (Ille-et-Vilaine).
Deux autres offres ont également été déposées et maintenues pour le site AIM d'abattage de bovins d'Antrain (Ille-et-Vilaine) se proposant de garder respectivement 107 et 71 emplois sur les 179 que compte cette unité.
Environ 300 salariés ont manifesté vendredi à Coutances pour le maintien de l'emploi lors de l'audience du tribunal.
(Pierre-Henri Allain, édité par Yves Clarisse) 2015-03-06T182344Z_1007180001_LYNXMPEB250V6_RTROPTP_1_OFRTP-FRANCE-ABATTOIRS.JPG