Investing.com - Le dollar a peu évolué face aux principales devises depuis le début des échanges en Europe vendredi, mais a progressé contre le yuan chinois après que le gouverneur de la banque centrale chinoise ait laissé entendre qu'il pourrait laisser la devise se déprécier.
Le billet vert s'est stabilisé dans une fourchette étroite avant la publication du rapport NFP sur le marché du travail aux États-Unis à 14h30, ce qui indiquera clairement à quel point l'économie américaine est en ralentissement sous la pression de l'escalade des différends tarifaires avec la Chine et le Mexique.
À 10h30, le euro s'élevait à 1,1263 USD, en légère baisse après l'annonce d'une chute surprenante de la production industrielle allemande en avril.
L'indice du dollar, qui mesure le billet vert par rapport à un panier de six principales devises, est resté inchangé à 97,012.
Pendant la nuit, le gouverneur de la Banque Populaire de Chine, Yi Gang, a déclaré à Bloomberg que "aucun chiffre n'est plus important qu'un autre" en ce qui concerne le taux de change du yuan, et les analystes ont supposé que la banque centrale ne fera pas tout son possible pour l'empêcher de tomber en dessous de 7 pour un dollar.
"Le risque que le yuan casse 7 a augmenté parallèlement à l'escalade de la guerre commerciale et à la perspective de tensions prolongées", a déclaré Christy Tan, stratégiste de la National Australia Bank, cité par Bloomberg.
L' euro a peu changé par rapport à il y a un jour, après que la Banque Centrale Européenne a envoyé un message nuancé lors de sa dernière réunion de politique monétaire. La BCE a semblé exclure à nouveau de réduire les taux d’intérêt avec ses prévisions dans sa déclaration initiale, mais le président sortant, Mario Draghi, a répété par la suite qu’elle n’avait rien exclu - y compris la reprise de l’assouplissement quantitatif - si l’économie ralentissait davantage. Ses commentaires ont rapidement annulé les gains réalisés initialement par l'euro.
La livre britannique était à 1,2712$, affichant peu de changement par rapport à jeudi soir. Le gouverneur de la BoE, Mark Carney, a fait remarquer aux marchés que les hausses de taux d’intérêt étaient toujours d'actualité dès que l'incertitude entourant le Brexit se dissiperait. Malgré tout, les commentaires étaient clairement moins dovish que ceux de Draghi.