Xavier Niel, fondateur et principal actionnaire d'Iliad, maison-mère de Free qui vient d'obtenir la 4e licence de téléphonie mobile en France, assure que son groupe va ainsi "créer 10.000 emplois directs et indirects", dans une interview publiée samedi par Le Figaro.
"Nous allons recruter des centaines de personnes directement et faire travailler des sous-traitants et sociétés spécialisées dans toute la France", promet M. Niel assurant que "sur la durée nous allons créer environ 10.000 emplois directs et indirects".
"L'arrivée de Free ne détruit pas d'emplois", insiste-t-il, "elle en créée". Le groupe, qui emploie "4.000 salariés", a recruté "500 personnes tous les ans depuis dix ans", rappelle-t-il.
Outre l'aspect emplois de cette arrivée de Free sur le marché du mobile, aux côtés d'Orange, SFR et Bouygues, Xavier Niel indique qu'il offrira "un bon rapport qualité/prix".
"Grâce à Free, la France a aujourd'hui les prix de l'Internet parmi les moins chers du monde", indique M. Niel, "nous allons faire la même chose sur le mobile".
"Rien ne justifie des prix aussi élevés" que ceux pratiqués aujourd'hui, affirme-t-il regrettant que "dans le passé, les opérateurs ne se sont pas concurrencés sur les prix". "Les consommateurs le savent" et "nous avons une autoroute devant nous", ajoute-t-il en promettant de diviser par deux la facture des abonnés.
M. Niel annonce que son groupe va "très probablement ouvrir des boutiques", sans renoncer à son "modèle qui mise beaucoup sur la dématérialisation".
Les premiers abonnés sont prévus pour "début 2012", le temps pour Free de "déployer son réseau", "une phase un peu longue", reconnait Xavier Niel. "Nous pensons couvrir plus de 25% de la population d'ici à deux ans", précise-t-il, "ce qui nous ouvrira le droit à l'itinérance sur le réseau de nos concurrents et nous permettra d'avoir une couverture nationale".