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Grèce: Papandréou veut l'union nationale face à la crise et l'Europe des mesures

Publié le 01/01/2001 01:00
Mis à jour le 10/12/2009 17:30
AUD/EUR
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Le Premier ministre grec Georges Papandréou, dont le pays croule sous une énorme dette qui inquiète toute l'Europe, a convoqué jeudi une réunion de tous les partis pour démontrer que la Grèce est déterminée à "nettoyer" son économie.

Cette réunion des chefs des partis de droite, communiste, de la gauche radicale et de l'extrême droite se tiendra la semaine prochaine, a précisé M. Papandréou.

La dette grecque atteint "300 milliards d'euros, la plus importante de l'histoire de la Grèce moderne", a annoncé jeudi le vice-ministre des Finances Philippos Sahinidis.

"Il s'agit de se rassembler dans le combat contre la corruption et en faveur de la transparence, du juste fonctionnement de l'Etat, doté d'un système fiscal juste, que chaque citoyen grec respectera et qui frappera l'évasion et la fraude fiscales", a déclaré M. Papandréou.

Cette réunion est destinée à "donner un puissant message à l'étranger, montrant que nous sommes déterminés à aller de l'avant, à +nettoyer+ notre économie et à donner des perspectives pour un développement différent qui apportera de l'espoir à chaque citoyen grec", a-t-il ajouté.

La bourse a accueilli positivement la décision du Premier ministre grec Georges Papandréou et a terminé jeudi en hausse de de 5,15% jeudi, après avoir perdu 6,04% mardi et 3,36% mercredi.

La Grèce a été sanctionnée cette semaine pour l'ampleur de son déficit budgétaire par les agences de notation.

Face à cette crise qui affole les places financières et la zone euro, le président de l'Eurogroupe, Jean-Claude Juncker, a une nouvelle fois exclu jeudi l'hypothèse d'une "banqueroute" de la Grèce. Mais la présidence de l'UE a jugé "très grave" la situation.

Le président de la Banque centrale européenne Jean-Claude Trichet a appelé le gouvernement grec à prendre des mesures "courageuses" pour réduire son déficit budgétaire et sa dette.

Le Premier ministre finlandais Matti Vanhanen s'est quant à lui voulu rassurant et a fait part de sa "grande confiance dans le fait que l'Irlande et la Grèce pourront garder la situation sous contrôle".

De son côté, la chancelière allemande Angela Merkel a estimé que les pays membres de l'Union européenne portaient "une responsabilité commune" vis-à-vis de la Grèce.

"Ce qui se passe dans un pays membre influe sur tous les autres, en particulier quand on a une monnaie commune. C'est pourquoi nous portons tous une responsabilité commune" vis-à-vis de la Grèce, a affirmé la chancelière. Le ministre grec de l'économie Georges Papaconstantinou a déjà promis de nouvelles mesures l'an prochain, laissant ouvert l'éventualité d'une réduction plus rapide du déficit par rapport à l'objectif de 9,1% du PIB prévu dans le budget 2010 -- bien au-dessus de la limite européenne fixée à 3%.

"Il est indispensable que la Grèce réduise avant tout fortement ses dépenses, en réduisant en premier lieu le coût des effectifs dans la fonction publique. Il faut aussi augmenter les impôts", a indiqué à l'AFP le directeur d'une banque française en Grèce, Arnaud Tellier.

M. Tellier s'attend à ce que ces mesures entraînent "une agitation sociale dans les mois qui viennent, mais il n'y a pas d'autre solution. Les revenus et la consommation vont baisser et la croissance risque de stagner. Mais (...) c'est aujourd'hui qu'il faut prendre des décisions courageuses".

"Il n'est pas question que les travailleurs fassent les frais de la crise", a prévenu de son côté Stélios Anestis, un dirigeant de la puissante Confédération générale des travailleurs grecs (GSEE, 600.000 adhérents).

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