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France Télécom nettoie ses actifs et se lance dans la téléphonie à bas prix

Publié le 28/07/2011 15:50

France Télécom, dont le bénéfice net a baissé de moitié au 1er semestre, s'apprête à se délester de ses actifs minoritaires ou peu rentables en Europe et à lancer en France une nouvelle marque de téléphonie à bas coût pour contrer l'arriver prochaine de Free sur le marché du mobile.

L'opérateur a annoncé jeudi son départ à venir de Suisse, d'Autriche et du Portugal, après avoir passé au crible son portefeuille européen dans le cadre d'une revue stratégique qui va maintenant être étendue à l'Afrique et au Moyen-Orient.

Le PDG, Stéphane Richard, a justifié la vente prochaine d'Orange Suisse par le fait que celle-ci végète en troisième position sur le marché helvétique.

"La bonne réponse pour avoir un compétiteur vraiment performant face au numéro un, Swisscom, aurait été de rapprocher le deuxième et le troisième opérateur", a expliqué M. Richard.

Il a regretté le veto du gendarme local de la concurrence en avril 2010 à une fusion avec le numéro deux, Sunrise. "Nous en tirons aujourd'hui les conséquences en cédant nos activités dans ce pays", a-t-il expliqué.

La vente d'Orange Suisse sera décidée "au regard de la qualité des offres reçues", a souligné le directeur financier de France Télécom, Gervais Pellissier.

Selon des analystes, l'opération pourrait rapporter 1,5 milliard d'euros. La moitié de la manne est susceptible d'être rendue aux actionnaires, comme M. Richard a promis fin mai de le faire "en cas de vente d'actifs importante".

Selon son PDG, France Télécom entend trier ses actifs entre "les pays où (il) est opérateur et ceux où (il) est un actionnaire minoritaire: l'Autriche et le Portugal".

Le groupe, qui détient 35% du capital de l'autrichien One et 20% du portugais Sonaecom, compte donc "se rapprocher des actionnaires de contrôle pour voir dans quelles conditions (il) peut en sortir".

Pas question en revanche d'abandonner la juteuse filiale belge Mobistar, dont l'actuel patron Benoît Scheen va être promu directeur exécutif Europe de France Télécom-Orange.

Il n'y a "aucun projet de sortir de la Belgique, au contraire. On y a de très bons résultats et on a encore beaucoup de marge de progression", a déclaré M. Richard. "L'achat des minoritaires de Mobistar est une option qui reste ouverte, mais on n'a rien décidé à ce stade", a-t-il ajouté.

En France, le groupe qui a "stabilisé ses parts de marché mobile (à 41%)" au deuxième trimestre et pris une part de 22% sur le marché des nouveaux clients ADSL, va lancer au mois de septembre une nouvelle marque de téléphonie mobile à bas coût, baptisée "Sosh".

Dans un contexte de guerre commerciale exacerbée, France Télécom, à l'instar des deux autres principaux opérateurs Bouygues Telecom et SFR, souhaite occuper le terrain avant l'arrivée prévue début 2012 sur ce créneau du fournisseur d'accès internet Free, qui fait figure d'épouvantail.

Le nettoyage des actifs et l'engagement dans la téléphonie mobile "low cost" interviennent sur fond de résultats financiers mitigés au 1er semestre.

Le chiffre d'affaires dévoilé jeudi, en baisse de 1,3% à 22,5 milliards d'euros, et le résultat brut d'exploitation (Ebitda) de 7,61 milliards sont en ligne avec les attentes. Mais le bénéfice net en chute de 47,8% à 1,9 milliard d'euros est très inférieur aux prévisions des analystes.

Les performances des six premiers mois de 2011 sont "en ligne avec ce que nous avions annoncé le 31 mai lors de notre journée investisseurs", a défendu M. Pellissier. "Si on regarde le chiffre d'affaires hors effets réglementaires il est en légère croissance de 0,3%", a-t-il souligné.

France Télécom a maintenu son objectif de flux de trésorerie opérationnelle de 9 milliards d’euros cette année et son engagement de distribution d’un dividende de 1,40 euro par action en 2011 et 2012.

La Bourse de Paris a plutôt bien accueilli ses annonces. Peu avant 15H30, le titre du groupe s'affichait en hausse de 0,88% à 14,35 euros dans un marché en repli de 1,05%.

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