Le ministre de la Relance, Patrick Devedjian, a assuré mercredi que le projet de changement de statut de La Poste, présenté en Conseil des ministres, n'était "pas le début de la privatisation" de cette entreprise publique.
A la question de savoir si ce changement de statut marquait le "début de la privatisation" de La Poste, M. Devedjian a répondu sur Europe 1: "Je ne le crois pas". "D'ailleurs, le président de la République a bien dit que l'augmentation de capital, parce que l'Etat va ajouter de l'argent, sera entièrement publique", a-t-il fait valoir.
Le gouvernement "a pris des engagements, et il les tiendra", a assuré le ministre.
"Cette réforme est rendue obligatoire pratiquement par le fait que La Poste devra affronter la concurrence" de sociétés commerciales "qui ont le statut et la liberté de sociétés commerciales, donc elle doit disposer du même armement que les autres face à la concurrence", a-t-il expliqué.
Quant aux statuts des salariés de La Poste, il a rappelé qu'il y en avait deux : les "contractuels" et les "fonctionnaires qui ont un droit acquis sur leur statut". Les fonctionnaires "gardent leurs droits", a ajouté M. Devedjian.