Les prix à la pompe ont remonté d'environ un centime la semaine dernière après en avoir perdu environ deux la semaine précédente, selon les relevés officiels du ministère de l'Energie.
Carburant de très loin le plus consommé en France (plus de 80% du marché) le gazole, qui était redescendu à 1.3344 euro le litre, est remonté à 1,3431 euro lors de la semaine achevée vendredi, soit 0,9 centime de plus.
L'essence sans plomb 95 a augmenté à 1,5456 euro le litre, contre 1,5312 euro la semaine précédente, selon les relevés de la Direction Générale de l'Energie et du Climat (DGEC), soit 1,4 centime en plus.
Quant à l'essence sans plomb 98, la moins consommée des trois principaux carburants, elle est passée de 1,6004 euro le litre à 1.6052 euro, soit une hausse d'un demi-centime.
Le prix du baril de Brent, référence pétrolière du marché européen, converti en euro, a connu une hausse d'environ 8% lors de la première quinzaine de juillet, jusqu'à 83,79 euros, selon les données de l'Union française des industries pétrolières (Ufip).
Depuis, il est légèrement retombé et cote actuellement autour de 81 euros le baril, ce qui se traduit par des prix à la pompe un peu moindres.
Ceux-ci suivent le plus souvent l'évolution de ce cours de référence avec quelques jours de décalage dans les stations, mais les associations de consommateurs se sont montrées vigilantes quant à l'évolution des marges en cette période estivale synonyme de forte consommation.
La semaine dernière, l'écart entre le prix de marché de Rotterdam et le prix hors taxe pratiqué dans les stations en France du sans plomb 95 était d'environ 10,7 centimes par litre, celui du diesel de 8,4 centimes, selon les relevés de l'Ufip, soit proche des niveaux habituels.
Sur cette marge brute, les distributeurs pétroliers estiment que leur bénéfice réel (la marge nette) avoisine 1 centime par litre.