Le ministre de l'Economie et des Finances, Pierre Moscovici, a estimé dimanche qu'il ne fallait pas "davantage alourdir le coût du travail", à la veille de l'ouverture d'une grande conférence réunissant à l'invitation du gouvernement représentants du patronat et des syndicats.
Invité du Rendez-Vous BFM TV/Le Point/RMC, M. Moscovici a laissé entendre que cette préoccupation valait surtout pour les petites et moyennes entreprises ou pour certains secteurs particuliers.
Mais le ministre a aussi mentionné "certaines entreprises industrielles, notamment de grandes entreprises exportatrices".
Alors qu'on lui rappelait les inquiétudes du monde patronal envers la politique suivie par le gouvernement, M. Moscovici a affiché son "soutien ardent aux entreprises, qui se manifestera y compris sur le plan fiscal".
"Nous aurons une politique résolument favorable à l'entreprise", a-t-il assuré, en indiquant vouloir notamment traiter de manière différente les entreprises qui investissent et celles qui distribuent des dividendes.
Le ministre a par ailleurs assuré que le gouvernement "ne laissera pas tomber l'industrie automobile française" qui, a-t-il rappelé, emploie 700.000 personnes dans le pays. Interrogé sur les difficultés de PSA Peugeot Citroën, il a garanti qu'il existait "une volonté de faire en sorte que cette entreprise s'en sorte".