L'avenir de l'usine Opel à Anvers en Belgique est "incertain", a déclaré mercredi le président par intérim des activités européennes de General Motors Nick Reilly, annonçant la création d'un groupe de travail chargé de trouver des options pour le site.
Le Britannique a également précisé les projets de GM en Allemagne, après avoir consulté les représentants du personnel à Rüsselsheim (ouest), siège d'Opel.
Environ "50 et 60%" des quelque 9.000 suppressions d'emplois envisagés sera supporté en Allemagne, a-t-il dit, ce qui correspond à environ 5.000 postes supprimés. En revanche, les quatre sites seront maintenus, a-t-il promis.
"Globalement, nous allons réduire nos capacités d'environ 20% et pensons réduire le nombre de nos employés de 9.000 personnes" en Europe, sur un total de quelque 50.000 salariés, a précisé M. Reilly.
"Nous avons un plan, mais aucune décision définitive n'a été prise car nous entrons maintenant dans une phase d'échange d'information et de consultation", a-t-il précisé.
GM espère notamment que les pays abritant des sites Opel vont contribuer à financer son plan, dont le coût a été évalué par le groupe à 3,3 milliards d'euros.