Investing.com - L'euro a vu se creuser l'écart déjà acquis par le dollar U.S. ce jeudi après-midi, dérapant dans une nouvelle ornière journalière après que la Banque Centrale Européenne ait réduit son taux directeur à un niveau historiquement bas.
La paire EUR/USD est descendue jusqu'à 1.2452 en seconde partie de séance européenne, son cours le plus élevé depuis le 29 juin, puis s'est stabilisée vers 1.2457, dégringolant de 0.57%.
Elle avait des chances de trouver du soutien à 1.2406, son plancher du 28 juin, et de rencontrer de la résistance à 1.2607, son plafond de mercredi.
La BCE a en effet abaissé son taux de base de 0.25 points, pour l'acheminer à 0.75%, son plus bas niveau historique, dans l'espoir de renflouer une économie régionale à la dérive.
Elle a aussi diminué celui pour les prêts marginaux de 1.75 vers 1.5%, et ramené celui pour les dépôts de 0.25 à 0.%.
Elle fera suivre en fin d'après-midi cette annonce d'une conférence de presse de Mario Draghi, son président.
Cele-ci sera surveillée de près, dans l'espoir d'y glaner des indices sur les prochaines solutions qui pourraient être apportées à la crise de la dette souveraine de la zone euro.
La monnaie unique s'était déjà retrouvée sur la sellette après que Madrid ait émis pour 2.997 milliards d'euros de bons du trésor, atteignant presque les 3 milliards visés, mais à des coûts en augmentation.
Le total comportait notamment 747 millions en obligations décennales, à un rapport moyen de 6.43%, contre 6.044% le mois dernier.
Les dividendes des dettes à dix ans du pays se sont ensuite élevés à 6.53%, se rapprochant à nouveau du seuil critique des 7% estimé intenable à long terme.
La Banque Populaire de Chine a par conre créé la surprise en faisant savoir que son taux directeur allait perdre 0.31 points pour passer de 6.31 à 6% à partir de demain.
Il s'agit là de sa seconde révision à la baisse en deux mois, après être resté stable depuis décembre 2008.
La monnaie unique a aussi cédé davantage de terrain à la livre sterling, l'EUR/GBP fondant de 0.52% pour sombrer à 0.7995.
Les Etats-Unis dévoileront pour leur part dans l'après-midi le rapport de l'agence de gestion des ressources humaines ADP sur l'évolution de la masse salariale hors agriculture, qui sera suivi du taux de chômage mesuré par les autorités, après quoi l'institut de gestion des approvisionnements diffusera une étude sur la croissance du secteur tertiaire.
Le rapport des autorités américaines prévu demain sur la masse salariale non agricole est aussi au centre des débats, sur fond de rumeurs selon lesquelles la Réserve Fédérale pourrait mettre en place une troisième série d'apports de capitaux afin de relancer une économie subissant le choc en retour de la crise de la dette sévissant en Europe.
La paire EUR/USD est descendue jusqu'à 1.2452 en seconde partie de séance européenne, son cours le plus élevé depuis le 29 juin, puis s'est stabilisée vers 1.2457, dégringolant de 0.57%.
Elle avait des chances de trouver du soutien à 1.2406, son plancher du 28 juin, et de rencontrer de la résistance à 1.2607, son plafond de mercredi.
La BCE a en effet abaissé son taux de base de 0.25 points, pour l'acheminer à 0.75%, son plus bas niveau historique, dans l'espoir de renflouer une économie régionale à la dérive.
Elle a aussi diminué celui pour les prêts marginaux de 1.75 vers 1.5%, et ramené celui pour les dépôts de 0.25 à 0.%.
Elle fera suivre en fin d'après-midi cette annonce d'une conférence de presse de Mario Draghi, son président.
Cele-ci sera surveillée de près, dans l'espoir d'y glaner des indices sur les prochaines solutions qui pourraient être apportées à la crise de la dette souveraine de la zone euro.
La monnaie unique s'était déjà retrouvée sur la sellette après que Madrid ait émis pour 2.997 milliards d'euros de bons du trésor, atteignant presque les 3 milliards visés, mais à des coûts en augmentation.
Le total comportait notamment 747 millions en obligations décennales, à un rapport moyen de 6.43%, contre 6.044% le mois dernier.
Les dividendes des dettes à dix ans du pays se sont ensuite élevés à 6.53%, se rapprochant à nouveau du seuil critique des 7% estimé intenable à long terme.
La Banque Populaire de Chine a par conre créé la surprise en faisant savoir que son taux directeur allait perdre 0.31 points pour passer de 6.31 à 6% à partir de demain.
Il s'agit là de sa seconde révision à la baisse en deux mois, après être resté stable depuis décembre 2008.
La monnaie unique a aussi cédé davantage de terrain à la livre sterling, l'EUR/GBP fondant de 0.52% pour sombrer à 0.7995.
Les Etats-Unis dévoileront pour leur part dans l'après-midi le rapport de l'agence de gestion des ressources humaines ADP sur l'évolution de la masse salariale hors agriculture, qui sera suivi du taux de chômage mesuré par les autorités, après quoi l'institut de gestion des approvisionnements diffusera une étude sur la croissance du secteur tertiaire.
Le rapport des autorités américaines prévu demain sur la masse salariale non agricole est aussi au centre des débats, sur fond de rumeurs selon lesquelles la Réserve Fédérale pourrait mettre en place une troisième série d'apports de capitaux afin de relancer une économie subissant le choc en retour de la crise de la dette sévissant en Europe.