PARIS (Reuters) - Le climat des affaires a progressé en France au mois de mai pour atteindre son plus haut niveau depuis plus de trois ans et demi, selon les données publiées vendredi par l'Insee.
L'indicateur global, calculé à partir des réponses des chefs d'entreprise des principaux secteurs d'activité, est ressorti en hausse d'un point, à 97.
Il reste en deçà de sa moyenne de long terme, qui se situe à 100, mais atteint son plus haut niveau depuis septembre 2011.
Par secteurs, celui de l'industrie a augmenté d'un point, à 103, le chiffre d'avril ayant été relevé d'un point.
Dix-sept économistes interrogés par Reuters attendaient en moyenne un indice à 101.
Cet indicateur est désormais à son plus haut niveau depuis juillet 2011.
Celui des services a augmenté de deux points, à 94, le chiffre d'avril ayant été confirmé.
L'indicateur du bâtiment a augmenté d'un point, à 89, celui du commerce de détail a progressé de deux points, à 106, et celui du commerce de gros de quatre points par rapport à son niveau de mars, le dernier mesuré, à 101.
"L'indicateur de retournement pour l'ensemble de l'économie augmente légèrement et repasse dans la zone indiquant une situation conjoncturelle favorable", ajoute l'Insee.
"L'indicateur de retournement dans le bâtiment reste dans la zone d'incertitude ; les autres indicateurs de retournement se situent en zone favorable", poursuit l'institut.
Dans l'industrie manufacturière, les carnets de commandes globaux et étrangers se sont dégradés pour retrouver leur niveau de mars. Les soldes correspondants sont proches de leur niveau moyen.
Le solde d'opinion sur les perspectives générales de production du secteur a perdu trois points, après 25 points de hausse entre octobre et avril.
(Jean-Baptiste Vey, édité par Emmanuel Jarry)