Toujours portées par l'annonce hier d'un programme de rachats d'actifs dans la zone euro, les places européennes finissent la semaine au top.
Attendue, l'annonce hier par la BCE du déploiement prochain d'un 'quantitative easing' ('QE') pour stimuler la croissance et lutter contre la déflation dans l'eurozone continue de faire son effet. A un peu moins d'une heure de la cloche, le CAC 40 engrange ainsi de 1,4%, tandis que l'AEX (Amsterdam) et le Dax s'adjugent respectivement 1,5 et 1,9%.
La hausse est plus modeste à Madrid et Londres, l'Ibex 35 et le Footsie 100 progressant tous deux de 0,4%. Signalons enfin le rebond du SMI (Zürich), qui prend 1,9% sur fond de rachats à bon compte, l'annonce surprise par la BNS (Banque nationale suisse) de l'abandon du plancher de 1,2 franc suisse pour un euro ayant entraîné une forte baisse de l'indice ces derniers jours.
L'annonce de rachats massifs de dette à compter du mois de mars, jusqu'en septembre 2016 et à hauteur de 60 milliards d'euros mensuels 'met en lumière la détermination de la BCE à contrer le risque de déflation', commente-t-on chez Saxo Banque. Tel semble également l'avis des investisseurs, même si certains experts semblent (beaucoup) plus réservés, à l'image de XTB France, qui rappelle de son côté que 'l'Allemagne reste extrêmement critique quant à ce plan, dans la mesure où Berlin ne souhaite pas payer pour les déboires financiers de ses partenaires d'Europe du Sud'.
Et de poursuivre: 'ce 'QE' est annoncé comme un échec. Ses conséquences risquent de se rapprocher de la situation japonaise et non de la réussite américaine, tant les contextes sont comparables (notamment via les risques déflationnistes omniprésents).'
A court terme, le scrutin législatif en Grèce de dimanche, qui pourrait porter une gauche bien décidée à sortir le pays du carcan de la rigueur, est également susceptible de doucher l'enthousiasme ambiant.
En attendant, les opérateurs 'ont particulièrement apprécié les commentaires de Mario Draghi et notamment l'absence de contrainte forte qui aurait pu compliquer l'application du programme de politique monétaire non conventionnelle', souligne Barclays Bourse.
Pour clore le chapitre macroéconomique, l'activité économique de la zone euro a enregistré sa plus forte croissance depuis cinq mois ce mois-ci.
L'indice composite Markit de l'activité globale a en effet grimpé de 0,8 point en séquentiel à 52,2 points en estimation flash. De l'autre côté de l'Atlantique, l'indicateur avancé du Conference Board a augmenté de 0,5% le mois dernier, conformément aux prévisions des économistes, après +0,4% en novembre (chiffre révisé de +0,5%), tandis que les ventes de logements anciens aux Etats-Unis ont augmenté de 2,4% à 5,04 millions d'unités en rythme annualisé ce même mois, là aussi en ligne avec les attentes du consensus.
S'agissant des valeurs, Adidas grimpe de 3,9% après avoir annoncé l'atteinte de son objectif de bénéfice net en 2014, année pendant laquelle son chiffre d'affaires a atteint quelque 14,8 milliards d'euros.
Tesco prend pour sa part 0,2% après une recommandation favorable de BESI Research, passé de 'vendre' à 'neutre' sur la valeur et Airbus Group (+4,1%) surfe toujours sur la baisse de l'euro, qui cède encore 0,7% pour coter 1,1272 dollar en fin de matinée.
Copyright (c) 2015 CercleFinance.com. Tous droits réservés.
Attendue, l'annonce hier par la BCE du déploiement prochain d'un 'quantitative easing' ('QE') pour stimuler la croissance et lutter contre la déflation dans l'eurozone continue de faire son effet. A un peu moins d'une heure de la cloche, le CAC 40 engrange ainsi de 1,4%, tandis que l'AEX (Amsterdam) et le Dax s'adjugent respectivement 1,5 et 1,9%.
La hausse est plus modeste à Madrid et Londres, l'Ibex 35 et le Footsie 100 progressant tous deux de 0,4%. Signalons enfin le rebond du SMI (Zürich), qui prend 1,9% sur fond de rachats à bon compte, l'annonce surprise par la BNS (Banque nationale suisse) de l'abandon du plancher de 1,2 franc suisse pour un euro ayant entraîné une forte baisse de l'indice ces derniers jours.
L'annonce de rachats massifs de dette à compter du mois de mars, jusqu'en septembre 2016 et à hauteur de 60 milliards d'euros mensuels 'met en lumière la détermination de la BCE à contrer le risque de déflation', commente-t-on chez Saxo Banque. Tel semble également l'avis des investisseurs, même si certains experts semblent (beaucoup) plus réservés, à l'image de XTB France, qui rappelle de son côté que 'l'Allemagne reste extrêmement critique quant à ce plan, dans la mesure où Berlin ne souhaite pas payer pour les déboires financiers de ses partenaires d'Europe du Sud'.
Et de poursuivre: 'ce 'QE' est annoncé comme un échec. Ses conséquences risquent de se rapprocher de la situation japonaise et non de la réussite américaine, tant les contextes sont comparables (notamment via les risques déflationnistes omniprésents).'
A court terme, le scrutin législatif en Grèce de dimanche, qui pourrait porter une gauche bien décidée à sortir le pays du carcan de la rigueur, est également susceptible de doucher l'enthousiasme ambiant.
En attendant, les opérateurs 'ont particulièrement apprécié les commentaires de Mario Draghi et notamment l'absence de contrainte forte qui aurait pu compliquer l'application du programme de politique monétaire non conventionnelle', souligne Barclays Bourse.
Pour clore le chapitre macroéconomique, l'activité économique de la zone euro a enregistré sa plus forte croissance depuis cinq mois ce mois-ci.
L'indice composite Markit de l'activité globale a en effet grimpé de 0,8 point en séquentiel à 52,2 points en estimation flash. De l'autre côté de l'Atlantique, l'indicateur avancé du Conference Board a augmenté de 0,5% le mois dernier, conformément aux prévisions des économistes, après +0,4% en novembre (chiffre révisé de +0,5%), tandis que les ventes de logements anciens aux Etats-Unis ont augmenté de 2,4% à 5,04 millions d'unités en rythme annualisé ce même mois, là aussi en ligne avec les attentes du consensus.
S'agissant des valeurs, Adidas grimpe de 3,9% après avoir annoncé l'atteinte de son objectif de bénéfice net en 2014, année pendant laquelle son chiffre d'affaires a atteint quelque 14,8 milliards d'euros.
Tesco prend pour sa part 0,2% après une recommandation favorable de BESI Research, passé de 'vendre' à 'neutre' sur la valeur et Airbus Group (+4,1%) surfe toujours sur la baisse de l'euro, qui cède encore 0,7% pour coter 1,1272 dollar en fin de matinée.
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