Ordre dispersé sur les places européennes après l'ultimatum de Bruxelles au nouveau gouvernement grec. Les Bourses en repli parviennent cependant à limiter les dégâts, à l'exception de celle d'Athènes.
A un peu moins d'une heure de la clôture, le Dax cède 0,4% et l'Athex Composite (Athènes) dévisse de près de 2,5%. Le CAC 40 abandonne pour sa part 0,2%, tout comme l'Ibex 35 (Madrid), alors que l'AEX (Amsterdam) recule de 0,1%. Le Footsie MIB, le Footsie 100 (Londres) et le SMI (Zürich) s'adjugent de leur côté 0,2% environ.
L'échec de la réunion des ministres des Finances de la zone euro hier concernant la dette grecque préoccupe légitimement les opérateurs. Les ministres précités 'paraissent pour le moment faire bloc pour défendre une position de fermeté face à Athènes', commente Stan Shamu, stratégiste de marchés chez IG.
De fait, le bras de fer risque fort de se prolonger au regard de l'intransigeance des partenaires européens, l'Allemagne en tête, qui ne souhaitent pas renégocier la colossale dette du canard boîteux de l'eurozone (320 milliards d'euros, 175% du PIB). Pour l'heure, Bruxelles a réfuté l'existence d'une alternative à un accord entre l'ensemble des Etats membres de l'eurozone et invité Athènes à 'passer de l'idéologie à la logique'. Rappelons que l'Eurogroupe a accordé un délai de quatre jours à la Grèce pour qu'elle accepte l'extension de son programme de redressement, lequel expire le samedi 28 février, mais le nouveau gouvernement d'Alexis Tsipras a indiqué qu'il n'accepterait pas d'ultimatum.
Dans ce contexte, les chances de n'aboutir à aucun accord d'ici la fin du mois et l'ultime paiement du FMI sont élevées, même si Athènes a mis un peu d'eau dans son vin en n'exigeant plus un ' effacement ' de la dette...
Au chapitre macroéconomique, la nouvelle hausse du moral des investisseurs et des analystes allemands en février ne suffit pas à inverser la tendance, ce qui est d'autant plus compréhensible que la progression de 4,6 points en séquentiel à 53 points de l'indice ZEW qui la mesure est moins marquée que ce qu'espéraient les économistes, lesquels tablaient sur 56 points. L'indice Empire State de la Fed de New York pour le mois en cours s'est quant à lui établi à +7,8 points, à comparer à +10 points en janvier, alors que les économistes escomptaient un repli moins marqué à +9 points.
Enfin, s'agissant des valeurs, Orange (-2%) est lanterne rouge du CAC 40 après des comptes annuels mitigés.
A Milan, le titre Saipem grimpe de son côté de 4,2%. La société parapétrolière italienne, filiale d'Eni, a fait état de comptes 2014 marqués par des pertes, essentiellement en raison de dépréciations d'actifs, mais les prises de commandes se sont montrées des plus vigoureuses.
Copyright (c) 2015 CercleFinance.com. Tous droits réservés.
A un peu moins d'une heure de la clôture, le Dax cède 0,4% et l'Athex Composite (Athènes) dévisse de près de 2,5%. Le CAC 40 abandonne pour sa part 0,2%, tout comme l'Ibex 35 (Madrid), alors que l'AEX (Amsterdam) recule de 0,1%. Le Footsie MIB, le Footsie 100 (Londres) et le SMI (Zürich) s'adjugent de leur côté 0,2% environ.
L'échec de la réunion des ministres des Finances de la zone euro hier concernant la dette grecque préoccupe légitimement les opérateurs. Les ministres précités 'paraissent pour le moment faire bloc pour défendre une position de fermeté face à Athènes', commente Stan Shamu, stratégiste de marchés chez IG.
De fait, le bras de fer risque fort de se prolonger au regard de l'intransigeance des partenaires européens, l'Allemagne en tête, qui ne souhaitent pas renégocier la colossale dette du canard boîteux de l'eurozone (320 milliards d'euros, 175% du PIB). Pour l'heure, Bruxelles a réfuté l'existence d'une alternative à un accord entre l'ensemble des Etats membres de l'eurozone et invité Athènes à 'passer de l'idéologie à la logique'. Rappelons que l'Eurogroupe a accordé un délai de quatre jours à la Grèce pour qu'elle accepte l'extension de son programme de redressement, lequel expire le samedi 28 février, mais le nouveau gouvernement d'Alexis Tsipras a indiqué qu'il n'accepterait pas d'ultimatum.
Dans ce contexte, les chances de n'aboutir à aucun accord d'ici la fin du mois et l'ultime paiement du FMI sont élevées, même si Athènes a mis un peu d'eau dans son vin en n'exigeant plus un ' effacement ' de la dette...
Au chapitre macroéconomique, la nouvelle hausse du moral des investisseurs et des analystes allemands en février ne suffit pas à inverser la tendance, ce qui est d'autant plus compréhensible que la progression de 4,6 points en séquentiel à 53 points de l'indice ZEW qui la mesure est moins marquée que ce qu'espéraient les économistes, lesquels tablaient sur 56 points. L'indice Empire State de la Fed de New York pour le mois en cours s'est quant à lui établi à +7,8 points, à comparer à +10 points en janvier, alors que les économistes escomptaient un repli moins marqué à +9 points.
Enfin, s'agissant des valeurs, Orange (-2%) est lanterne rouge du CAC 40 après des comptes annuels mitigés.
A Milan, le titre Saipem grimpe de son côté de 4,2%. La société parapétrolière italienne, filiale d'Eni, a fait état de comptes 2014 marqués par des pertes, essentiellement en raison de dépréciations d'actifs, mais les prises de commandes se sont montrées des plus vigoureuses.
Copyright (c) 2015 CercleFinance.com. Tous droits réservés.