Le constructeur aéronautique américain Boeing (NYSE:BA) a annoncé mardi la finalisation du contrat pour la construction des avions présidentiels (Air Force One) de nouvelle génération.
"Boeing est fier de fabriquer le Air Force One de nouvelle génération, mettant à disposition des présidents américains une Maison Blanche volante à un prix concurrentiel pour les contribuables", s'est félicité l'avionneur dans un tweet.
"Le président Trump a négocié un bon accord au nom du peuple américain", a-t-il ajouté sans préciser le montant de l'opération.
Le prix initial de ces deux avions avait été vertement critiqué par Donald Trump à son arrivée à la Maison Blanche et il avait exhorté Boeing, en situation de monopole sur ce contrat, à revoir sa copie.
Après des mois de négociations entre le Pentagone et Boeing, les deux parties avaient finalement annoncé mi-décembre avoir trouvé un accord portant sur une commande de deux Boeing 747-8.
Une source proche du dossier avait indiqué à l'AFP que Boeing avait proposé à l'Armée de l'Air de lui vendre deux 747-8 initialement destinés à la compagnie aérienne russe Transaero, qui a fait faillite depuis, afin de rendre leur prix plus abordable.
Dans sa version civile, ce long-courrier est vendu quelque 390 millions de dollars au prix catalogue mais ce prix reflète rarement la réalité, en raison de rabais consentis souvent très substantiels. A l'inverse, les technologies de défense ajoutées dans sa version militaire pour la Maison Blanche peuvent faire grimper le prix.
Air Force One, qui ne porte ce nom que lorsque le président est à bord, permet au président américain d'exercer toutes les prérogatives de son mandat pendant qu'il est dans les airs, y compris déclencher une frappe nucléaire.
L'US Air Force a prévu un budget total de trois milliards de dollars pour deux exemplaires de 747-8 mais ce genre de contrat est très rarement exécuté dans la limite de l'enveloppe initiale.