BRUXELLES (Reuters) - La directrice du Conseil de résolution unique (CRU) a déclaré lundi que le secteur bancaire italien était calme après la démission du président du Conseil Matteo Renzi et qu'il ne lui semblait pas nécessaire que l'autorité de résolution de l'Union bancaire européenne intervienne.
La démission du président du Conseil italien après sa défaite cinglante au référendum sur son projet de réforme constitutionnelle a soulevé des questions sur la stabilité du pays et particulièrement sur la capacité de certaines de ses banques en difficulté à lever des fonds.
Entendue par une commission du Parlement européen sur l'état des banques italiennes, Elke König a déclaré: "Il y avait un référendum politique. Les banques, les marchés sont assez calmes aujourd'hui et je ne vais pas immédiatement le mettre à notre ordre du jour."
Répondant à une autre question sur la solidité financière des banques italiennes, König a expliqué qu'elle considérerait l'injection de fonds publics comme une option plus mauvaise que des fonds privés. Elle a ajouté qu'elle espérait toujours que les banques trouvent "des solutions privées".
Le "non" au référendum de dimanche risque de remettre en cause un plan de renflouement de Banca Monte dei Paschi di Siena (MI:BMPS), la troisième banque du pays.
Le CRU est une agence de l'Union européenne chargée de superviser la résolution ordonnée des banques défaillantes.
(Alastair Macdonald, Catherine Mallebay-Vacqueur pour le service français, édité par Juliette Rouillon) OLFRBUS Reuters France Online Report Business News 20161205T182923+0000