PARIS (Reuters) - Les prix à la consommation ont augmenté de 0,3% en février en France, après avoir reculé de 1% en janvier, sous l'effet notamment d'un rebond des produits manufacturés après la fin des soldes d'hiver, a annoncé mardi l'Insee.
L'institut a ainsi revu en hausse la marque provisoire publiée à la fin du mois dernier, qui se situait à +0,2%.
En données corrigées des variations saisonnières, les prix ont reculé de 0,2% en février, tout comme en janvier.
Sur un an, ils accusent une baisse de 0,2%, leur évolution redevenant négative pour la première fois depuis le mois de mars 2015. Ils affichaient une hausse de 0,2% sur un an en janvier.
L'indice des prix harmonisé IPCH, qui permet des comparaisons avec les autres pays de la zone euro, a, lui, progressé de 0,3% sur le mois de février, soit le même niveau qu'annoncé initialement par l'Insee. Sur un an, il recule de 0,1%, après une hausse de 0,3% sur les douze mois à fin janvier.
L'inflation sous-jacente (hors tarifs publics et produits à prix volatils) est de son côté restée stable au mois de février et affiche une hausse de 0,7% sur un an (+0,9% en janvier).
En février, les prix des produits manufacturés ont rebondi de 1,0% après leur baisse de 3,0% de janvier en raison de la fin des soldes. Le rebond a été particulièrement marqué dans l'habillement-chaussures (+5,9%).
Les prix des services ont augmenté de 0,2%, une hausse saisonnière due notamment aux services d’hébergement (+2,7%) mais moins marquée que les années passées en raison du
calendrier décalé des vacances scolaires de la zone C, qui inclut la région parisienne, indique l'Insee.
En outre, les tarifs des services de téléphonie mobile sont restés stables, alors qu’ils avaient nettement augmenté en février 2015 (+1,9%). À l’inverse, les péages autoroutiers ont été revalorisés en février cette année (+1,1%), contrairement à 2015.
Les prix de l'énergie ont reculé pour le neuvième mois consécutif (-1,0% sur le mois, -6,8% sur un an) en raison principalement des produits pétroliers (-1,4% sur le mois et -12,8% sur un an) et les prix de l'alimentation sont restés globalement stables.
(Yann Le Guernigou)