De nouveau, les tarifs réglementés (bleus) de l'électricité en France seront relevés de 2,5% à compter du 1er août, a annoncé ce matin la ministre de l'Ecologie, du Développement durable et de l'Energie Ségolène Royal. Une hausse inférieure, dans tous les cas de figure, aux préconisations de la Commission de régulation de l'Energie.
En progression de 0,8% à la Bourse de Paris ce midi, l'action EDF (PARIS:EDF) ne parvient pas à suivre l'indice CAC 40 (+ 1,4%).
'EDF demandait une augmentation allant jusqu'à 8%, ce qui ne sera pas le cas. L'augmentation au 1er août prochain sera en moyenne de 2,5%. Pour les artisans, les commerçants et les petites entreprises, la hausse sera nulle', a affirmé Mme Royal au micro de BFM TV et de RMC ce matin.
Si EDF demande de longue date la compensation intégrale de ses coûts de production (ainsi d'ailleurs que la loi l'exige), la hausse demandée par l'opérateur électrique est difficile à vérifier à ce stade. Ce qui est sûr en revanche, c'est que le taux annoncé par la ministre est inférieur aux préconisations formulées par la Commission de régulation de l'énergie (CRE) le 15 juillet dernier.
A cette date, le régulateur énergétique détaillait son estimation des 'conséquences tarifaires d'un rattrapage des retards en masse constatés sur les exercices tarifaires 2012, 2013 et 2014 s'ajoutant à l'empilement des coûts pour 2015'. Il préconisait donc de relever le tarif dit 'bleu' de 3,5% (en envisageant un rattrapage du retard sur deux ans) ou de 8% (avec un rattrapage sur un an seulement).
'La hausse de 8% présentée ci-dessus, correspond à l'évolution tarifaire à réaliser en 2015 pour atteindre l'empilement (-1%) et au rattrapage sur un an de l'ensemble des écarts entre les recettes et les coûts au titre des exercices tarifaires précédents (+9,0 %). Dans le cas d'un rattrapage réalisé sur deux ans, la hausse prévisionnelle induite sur les tarifs bleus serait donc de +3,5 % (somme de - 1% et de + 4,5%) lors du mouvement tarifaire de l'été 2015', détaillait alors la CRE.
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En progression de 0,8% à la Bourse de Paris ce midi, l'action EDF (PARIS:EDF) ne parvient pas à suivre l'indice CAC 40 (+ 1,4%).
'EDF demandait une augmentation allant jusqu'à 8%, ce qui ne sera pas le cas. L'augmentation au 1er août prochain sera en moyenne de 2,5%. Pour les artisans, les commerçants et les petites entreprises, la hausse sera nulle', a affirmé Mme Royal au micro de BFM TV et de RMC ce matin.
Si EDF demande de longue date la compensation intégrale de ses coûts de production (ainsi d'ailleurs que la loi l'exige), la hausse demandée par l'opérateur électrique est difficile à vérifier à ce stade. Ce qui est sûr en revanche, c'est que le taux annoncé par la ministre est inférieur aux préconisations formulées par la Commission de régulation de l'énergie (CRE) le 15 juillet dernier.
A cette date, le régulateur énergétique détaillait son estimation des 'conséquences tarifaires d'un rattrapage des retards en masse constatés sur les exercices tarifaires 2012, 2013 et 2014 s'ajoutant à l'empilement des coûts pour 2015'. Il préconisait donc de relever le tarif dit 'bleu' de 3,5% (en envisageant un rattrapage du retard sur deux ans) ou de 8% (avec un rattrapage sur un an seulement).
'La hausse de 8% présentée ci-dessus, correspond à l'évolution tarifaire à réaliser en 2015 pour atteindre l'empilement (-1%) et au rattrapage sur un an de l'ensemble des écarts entre les recettes et les coûts au titre des exercices tarifaires précédents (+9,0 %). Dans le cas d'un rattrapage réalisé sur deux ans, la hausse prévisionnelle induite sur les tarifs bleus serait donc de +3,5 % (somme de - 1% et de + 4,5%) lors du mouvement tarifaire de l'été 2015', détaillait alors la CRE.
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