A Wall Street, la lourdeur initiale s'était déjà estompée à mi-séance, la lente remontée des indices s'est accélérée peu avant la clôture: le 'S&P' engrange +0,55%, le Dow +0,6%, le Nasdaq +0,25% à 5.320Pts (seconde meilleure clôture de l'histoire).
Le détonateur, c'est un accord conclu entre les membres de l'OPEP à Alger concernant un abaissement -symbolique- de la production pétrolière (1er accord de ce genre depuis 2008).
Les représentants Iraniens et Saoudiens ont ouvertement trompé les observateurs et les marchés sur leurs intentions depuis 48H, indiquant qu'aucun accord ne serait trouvé à Alger dans la mesure où les positions des uns et des autres n'avaient pas changé et que les négociations se poursuivraient ensuite jusqu'en novembre.
Finalement, il semblerait que l'OPEP ait convenu de réduire sa production de 33,25 millions barils jour (MBJ) à 32,5/33MBJ (soit entre -1,9 et -1%, ce qui est en pratique invérifiable).
Avec l'envol du baril de +5% vers 47$, les valeurs pétrolières ont largement contribué à la hausse du Dow et du 'S&P' avec Murphy +11,3%, Nal Oilwell +8,5%, Devon et Marathon petroleum +8,3%, Chesapeake (NYSE:CHK) +8,2%, Conoco Philips +7%, Transocean +6,4%, Anadarko (NYSE:APC) +5%, Halliburton +4,5%... et EXXON +4,4%.
Côté replis, pratiquement rien à signaler, à part Nike -3,8% (avertissement sur les ventes) puis quelques 'biotechs/pharmas': Alexion (NASDAQ:ALXN) -1,8%, Celgene -1,5%, Biogen -1,3%.
L'autre temps fort du jour fut le 'témoignage' de Janet Yellen face à la commission financière du Congrès US : les questions ont porté sur des aspects techniques concernant la supervision bancaire, la modification des prérequis des futurs 'stress tests', l'application de la Loi Dodd-Franck... et la supervision bancaire (et notamment celle de Wells fargo).
Janet Yellen a par ailleurs assuré que la FED ne se laissera pas déborder par de potentielles pressions inflationnistes.
Peu avant, la publication d'un recul de 1,9Mns barils des stocks US de 'brut' et de produits distillés (fioul) avait été compensée par les stocks d'essence qui grimpent de +2Mns de barils.
Plus tôt dans l'après-midi, les commandes de biens durables étaient ressorties inchangées au mois d'août aux Etats Unis (hors défense, elles progressent de +0,6%)... chiffres sans aucun impact sur la tendance.
Copyright (c) 2016 CercleFinance.com. Tous droits réservés.
Le détonateur, c'est un accord conclu entre les membres de l'OPEP à Alger concernant un abaissement -symbolique- de la production pétrolière (1er accord de ce genre depuis 2008).
Les représentants Iraniens et Saoudiens ont ouvertement trompé les observateurs et les marchés sur leurs intentions depuis 48H, indiquant qu'aucun accord ne serait trouvé à Alger dans la mesure où les positions des uns et des autres n'avaient pas changé et que les négociations se poursuivraient ensuite jusqu'en novembre.
Finalement, il semblerait que l'OPEP ait convenu de réduire sa production de 33,25 millions barils jour (MBJ) à 32,5/33MBJ (soit entre -1,9 et -1%, ce qui est en pratique invérifiable).
Avec l'envol du baril de +5% vers 47$, les valeurs pétrolières ont largement contribué à la hausse du Dow et du 'S&P' avec Murphy +11,3%, Nal Oilwell +8,5%, Devon et Marathon petroleum +8,3%, Chesapeake (NYSE:CHK) +8,2%, Conoco Philips +7%, Transocean +6,4%, Anadarko (NYSE:APC) +5%, Halliburton +4,5%... et EXXON +4,4%.
Côté replis, pratiquement rien à signaler, à part Nike -3,8% (avertissement sur les ventes) puis quelques 'biotechs/pharmas': Alexion (NASDAQ:ALXN) -1,8%, Celgene -1,5%, Biogen -1,3%.
L'autre temps fort du jour fut le 'témoignage' de Janet Yellen face à la commission financière du Congrès US : les questions ont porté sur des aspects techniques concernant la supervision bancaire, la modification des prérequis des futurs 'stress tests', l'application de la Loi Dodd-Franck... et la supervision bancaire (et notamment celle de Wells fargo).
Janet Yellen a par ailleurs assuré que la FED ne se laissera pas déborder par de potentielles pressions inflationnistes.
Peu avant, la publication d'un recul de 1,9Mns barils des stocks US de 'brut' et de produits distillés (fioul) avait été compensée par les stocks d'essence qui grimpent de +2Mns de barils.
Plus tôt dans l'après-midi, les commandes de biens durables étaient ressorties inchangées au mois d'août aux Etats Unis (hors défense, elles progressent de +0,6%)... chiffres sans aucun impact sur la tendance.
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