Malgré le repli des valeurs automobiles dans le sillage de Volkswagen (XETRA:VOWG), les indices actions européens entament la semaine du bon pied, d'autant plus que le dernier chiffre américain tombé cet après-midi plaide en faveur d'une position accommodante de la Fed.
Paris, Amsterdam et Lisbonne prennent 1,2%, Milan et Bruxelles 0,9%, Zurich 0,5%, Londres et Francfort grappillent 0,2%, Madrid 0,1%. A New York, le Dow Jones et le Nasdaq rebondissent de près de 0,8% chacun.
'Cette semaine, les opérateurs auront besoin de regarder dans le détail leurs positions et de décider de leur stratégie pour le reste de l'année, en fonction d'une hausse ou non des taux de la Fed', prévient Nour Al-Hammoury, stratège chez ADS Securities.
Or, les ventes de logements anciens ont chuté de 4,8% le mois dernier pour s'établir à 5,31 millions d'unités en rythme annualisé, alors que les économistes s'attendaient à une baisse sensiblement moins marquée autour de 5,5 millions.
Toujours outre Atlantique, il faudra attendre la fin de la semaine pour connaitre les commandes de biens durables, les ventes de logements neufs et une nouvelle estimation du PIB au deuxième trimestre.
De ce côté de l'Atlantique, les opérateurs devraient se montrer attentifs, mercredi, aux indices PMI de Markit en estimation préliminaire et aux données détaillées du PIB français pour le deuxième trimestre.
A propos de la France, Moody's a dégradé vendredi soir de 'Aa1' à 'Aa2' sa note sur la dette souveraine, sanctionnant une croissance jugée trop faible sur le moyen terme. Le pays est désormais évalué de manière similaire par les trois principales agences de notation.
Peu sensibles à cette annonce, les marchés réservent un accueil plutôt satisfait à la victoire d'Alexis Tsipras aux législatives grecques. 'Sa coalition dispose d'une majorité suffisante pour mettre en oeuvre le nouveau protocole d'accord', souligne-t-on chez Natixis.
Côté valeurs, Volkswagen plonge d'environ 20% à Francfort, après un scandale dans lequel le premier constructeur automobile européen se trouve accusé de manipulations sur ses véhicules diesels aux Etats-Unis, scandale susceptible de lui coûter des milliards de dollars.
Dans son sillage, c'est l'ensemble des valeurs automobiles du vieux continent qui souffre, à l'instar de BMW (XETRA:BMWG) (-1,3%) et de Daimler (XETRA:DAIGn) (-1,8%), ou encore de Renault (PARIS:RENA) (-2,7%) à Paris et de Fiat Chrysler (-1,2%) à Milan.
A contre-courant du SMI, Zurich Insurance recule de 3%, après l'abandon par la compagnie d'assurance helvétique de l'idée d'un rapprochement avec RSA Group (-21% à Londres), ainsi qu'une estimation de résultats préliminaires pour son troisième trimestre.
A Londres, le distributeur de matériel de plomberie Wolseley (+2,2%) profite de son entrée dans les valeurs favorites de Credit Suisse, alors que l'opérateur BT Group (LONDON:BT) (-0,3%) se trouve affecté par une dégradation de recommandation chez Nomura de' achat' à 'neutre'.
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