MILAN (Reuters) - Enel (MI:ENEI) a confirmé ses objectifs après avoir publié jeudi ses comptes provisoires qui font apparaître un bénéfice brut de 2016 supérieur à ses propres prévisions, grâce à de solides marges en Amérique latine, en Italie et en Espagne.
Le premier groupe européen des services aux collectivités en termes de valorisation boursière, a dit avoir dégagé un bénéfice avant intérêts, impôt, dépréciations et amortissements (Ebitda) en hausse de 11,3% à 15,2 milliards d'euros, au-dessus de l'objectif de 15 milliards d'euros annoncé en novembre.
"Les solides résultats obtenus en 2016 nous permettent également de confirmer les objectifs du plan", a dit l'administrateur délégué Francesco Starace.
Enel, qui contrôle son homologue espagnole Endesa, vise une croissance de son Ebitda d'environ 5% par an en moyenne pour atteindre 17,2 milliards d'euros en 2019.
L'endettement net s'élevait à 37,6 milliards d'euros fin 2016, alors qu'Enel projetait 37,2 milliards d'euros, en raison d'effets de change survenus au cours des derniers mois de 2016.
Le chiffre d'affaires annuel a reculé de 6,7%, en partie à cause de la baisse des ventes d'électricité sur les marchés matures et d'une baisse de la production.
Les "utilities" européennes restructurent leurs activités pour faire face à la baisse des marges sur leur activité traditionnelle de production.
Sous la direction de Francesco Starace, le groupe public italien s'est concentré sur les réseaux et les énergies renouvelables pour doper sa croissance, avec notamment l'installation de compteurs intelligents censée préparer l'entrée dans l'ère numérique lorsque les appareils électroménagers seront connectés à internet.
(Stephen Jewkes; Claude Chendjou pour le service français, édité par Wilfrid Exbrayat)