Investing.com - Les options sur le brut ont plongé vendredi sous la barre des 100 USD du baril, pour la première fois depuis février, la déception des chiffres de l'emploi américain ayant alimenté la crainte d'une perte de vitesse de la relance économique.
Sur le marché aux matières premières de New York, les contrats sur le pétrole à échéance pour juin se sont échangés à 98.55 USD le baril à la clôture des échanges de vendredi, subiissant un effondrement hebdomadaire de 5.95%, le plus important depuis le 23 septembre.
Ils avaient touché en début de journée le fond à 97.53 USD, leur cours le plus bas depuis le 10 février.
Les cours avaient fondu de 4% vendredi, subissant leur pire revers journalier depuis le 14 décembre, leurs pertes s'étant aggravées après qu'ils soient passés sous un seuil de support technique aux abords de sa moyenne fluctuante à 100 jours à 102.36 USD, déclenchant de nouveaux ordres de vente sur fond de signaux baissiers sur les graphiques.
Les opérateurs ont également invoqué la confusion concernant les changements dans les marges en tant que facteur encourageant la liquidation.
Le département d'état au travail a en effet rvélé que l'économie du pays n'avait effectué que 115 000 embauches le mois dernier, soit nettement moins que les 170 000 espérés, contre 154 000 après révision à la hausse pour mars.
Le taux de chômage a trébuché à 8.1%, mais celui de participation de la population active aussi, la part des personnes recherchant un emploi ayant diminué.
Ces mauvais résultats ont aggravé les incertitudes concernant la solidité de la reprise américaine, et alimenté l'angoisse d'un ralentissement de la demande pétrolière américaine.
Les acteurs du marché pétrolier surveillent généralement de très près ce rapport, indice en prise la plus directe avec le marché du travail américain, car il offre des indices sur la santé du premier demandeur mondial.
Ces résultats décevants ont poussé les investisseurs à éviter les valeurs les plus risquées, comme les actions et les matières premières, se raccrochant à la sécurité relative de l'étalon américain.
L'indice dollar, reflétant les performances du billet vert par rapport à un panier constitué de six de ses principaux rivaux, a progressé de 0.4% de son côté pour se situer à 79.6 dans le même temps, son plus haut niveau depuis le 23 avril.
Les prix ont également été mis à mal par la prudence des investisseurs face aux élections en France et en Grèce, dans l'angoisse que les changements de dirigeants ne viennent mettre des bâtons dans les roues dans la résolution de la crise de la dette régionale.
Il est en effet redouté que cette dernière ne déclenche un ralentissement économique général, qui pourrait entraîner un fléchissement des besoins en or noir.
Le moral avait auparavant été mis à mal par une série de résultats décevants de la part de la zone euro, laissant redouter un ralentissement de l'activité secondaire dans la région.
Celle-ci était responsable, d'après British Petroleum, de près de 12% de la consommation mondiale en 2010.
Goldman Sachs, une des banques d'investissement les plus en vue de Wall Street, a pour sa part déclaré dans un article déclaré en fin de semaine que le marché pétrolier demeurait concentré sur l'état de l'économie mondiale.
Elle a précisé: "Les nouvelles économiques provenant d'Europe et des Etats-Unis ont été quelque peu décevantes, la progression américaine semblant un peu plus lente qu'il n'avait été espéré."
L'augmentation supérieure aux attentes des réserves d'or noir américaines de la semaine dernière a forcé les acteurs du marché à reporter leur attention sur l'état de l'offre et de la demande.
Le département d'état à l'énergie américain a en effet déclaré dans son rapport hebdomadaire qu'elles avaient augmenté de 2.84 millions de barils pour en totaliser 375.9 millions, atteignant ainsi leur volume le plus important depuis septembre 1990, mettant en relief l'angoisse d'une diminution des besoins américains.
Les Etats-Unis demeurent le premier consommateur au monde avec près des 22% de la demande planétaire.
Les prix sur le Nymex ont fondu de près de 11% depuis leur sommet journalier du premier mars à 110.53 USD, en raison de l'apaisement des tensions entre l'Occident et l'Iran concernant le programme nucléaire de celui-ci, et les craintes concernant la santé de l'économie mondiale.
Sur le marché ICE, les futures Brent sur le brut pour juin se sont établies à 113.47 USD du baril dans le même temps, après avoir touché le fond à 111.78 USD, leur plusbas niveau depuis le 2 février.
Leurs pertes sur la semaine se sont montées à 5.06% sur la semaine, soit 14.92 USD de mieux que leurs homologues américaines.
Leur cours, servant de point de repère européen, a dévalé plus de 11.5% de pente depuis son sommet du premier mars.
L'éventualité d'une absence des fournitures de Téhéran avait contribué la tirer les prix vers le haut en fin d'année dernière et sur le premier trimestre 2012.
Mais le renouveau des négociations entre les grandes puissances mondiales et la nation perse concernant les ambitions nucléaires de cette dernière, l'augmentation des débits saoudien et libyen, ainsi que les signes de ralentissement de la croissance et des embauches des Etats-Unis ont contribué à les faire retomber de leurs sommets.
Les investisseurs garderont la semaine prochaine les yeux sur les résultats des élections de France et de Grèce, et tendront l'oreille pour le discours centré sur la devise nationale que Ben Bernanke, président de la Réserve Fédérale des Etats-Unis, tiendra jeudi à Chicago.
La Chine révèlera pour sa part une série de résultats, portant notamment sur les ventes au détail, ainsi que sur l'inflation, qui devraient permettre de juger de la force de la seconde économie mondiale.
Sur le marché aux matières premières de New York, les contrats sur le pétrole à échéance pour juin se sont échangés à 98.55 USD le baril à la clôture des échanges de vendredi, subiissant un effondrement hebdomadaire de 5.95%, le plus important depuis le 23 septembre.
Ils avaient touché en début de journée le fond à 97.53 USD, leur cours le plus bas depuis le 10 février.
Les cours avaient fondu de 4% vendredi, subissant leur pire revers journalier depuis le 14 décembre, leurs pertes s'étant aggravées après qu'ils soient passés sous un seuil de support technique aux abords de sa moyenne fluctuante à 100 jours à 102.36 USD, déclenchant de nouveaux ordres de vente sur fond de signaux baissiers sur les graphiques.
Les opérateurs ont également invoqué la confusion concernant les changements dans les marges en tant que facteur encourageant la liquidation.
Le département d'état au travail a en effet rvélé que l'économie du pays n'avait effectué que 115 000 embauches le mois dernier, soit nettement moins que les 170 000 espérés, contre 154 000 après révision à la hausse pour mars.
Le taux de chômage a trébuché à 8.1%, mais celui de participation de la population active aussi, la part des personnes recherchant un emploi ayant diminué.
Ces mauvais résultats ont aggravé les incertitudes concernant la solidité de la reprise américaine, et alimenté l'angoisse d'un ralentissement de la demande pétrolière américaine.
Les acteurs du marché pétrolier surveillent généralement de très près ce rapport, indice en prise la plus directe avec le marché du travail américain, car il offre des indices sur la santé du premier demandeur mondial.
Ces résultats décevants ont poussé les investisseurs à éviter les valeurs les plus risquées, comme les actions et les matières premières, se raccrochant à la sécurité relative de l'étalon américain.
L'indice dollar, reflétant les performances du billet vert par rapport à un panier constitué de six de ses principaux rivaux, a progressé de 0.4% de son côté pour se situer à 79.6 dans le même temps, son plus haut niveau depuis le 23 avril.
Les prix ont également été mis à mal par la prudence des investisseurs face aux élections en France et en Grèce, dans l'angoisse que les changements de dirigeants ne viennent mettre des bâtons dans les roues dans la résolution de la crise de la dette régionale.
Il est en effet redouté que cette dernière ne déclenche un ralentissement économique général, qui pourrait entraîner un fléchissement des besoins en or noir.
Le moral avait auparavant été mis à mal par une série de résultats décevants de la part de la zone euro, laissant redouter un ralentissement de l'activité secondaire dans la région.
Celle-ci était responsable, d'après British Petroleum, de près de 12% de la consommation mondiale en 2010.
Goldman Sachs, une des banques d'investissement les plus en vue de Wall Street, a pour sa part déclaré dans un article déclaré en fin de semaine que le marché pétrolier demeurait concentré sur l'état de l'économie mondiale.
Elle a précisé: "Les nouvelles économiques provenant d'Europe et des Etats-Unis ont été quelque peu décevantes, la progression américaine semblant un peu plus lente qu'il n'avait été espéré."
L'augmentation supérieure aux attentes des réserves d'or noir américaines de la semaine dernière a forcé les acteurs du marché à reporter leur attention sur l'état de l'offre et de la demande.
Le département d'état à l'énergie américain a en effet déclaré dans son rapport hebdomadaire qu'elles avaient augmenté de 2.84 millions de barils pour en totaliser 375.9 millions, atteignant ainsi leur volume le plus important depuis septembre 1990, mettant en relief l'angoisse d'une diminution des besoins américains.
Les Etats-Unis demeurent le premier consommateur au monde avec près des 22% de la demande planétaire.
Les prix sur le Nymex ont fondu de près de 11% depuis leur sommet journalier du premier mars à 110.53 USD, en raison de l'apaisement des tensions entre l'Occident et l'Iran concernant le programme nucléaire de celui-ci, et les craintes concernant la santé de l'économie mondiale.
Sur le marché ICE, les futures Brent sur le brut pour juin se sont établies à 113.47 USD du baril dans le même temps, après avoir touché le fond à 111.78 USD, leur plusbas niveau depuis le 2 février.
Leurs pertes sur la semaine se sont montées à 5.06% sur la semaine, soit 14.92 USD de mieux que leurs homologues américaines.
Leur cours, servant de point de repère européen, a dévalé plus de 11.5% de pente depuis son sommet du premier mars.
L'éventualité d'une absence des fournitures de Téhéran avait contribué la tirer les prix vers le haut en fin d'année dernière et sur le premier trimestre 2012.
Mais le renouveau des négociations entre les grandes puissances mondiales et la nation perse concernant les ambitions nucléaires de cette dernière, l'augmentation des débits saoudien et libyen, ainsi que les signes de ralentissement de la croissance et des embauches des Etats-Unis ont contribué à les faire retomber de leurs sommets.
Les investisseurs garderont la semaine prochaine les yeux sur les résultats des élections de France et de Grèce, et tendront l'oreille pour le discours centré sur la devise nationale que Ben Bernanke, président de la Réserve Fédérale des Etats-Unis, tiendra jeudi à Chicago.
La Chine révèlera pour sa part une série de résultats, portant notamment sur les ventes au détail, ainsi que sur l'inflation, qui devraient permettre de juger de la force de la seconde économie mondiale.