MINNEAPOLIS, Minnesota (Reuters) - Justin Timberlake effectuait dimanche soir son retour au Super Bowl, la finale du championnat de football américain qui donne lieu chaque année à un spectaculaire concert à la mi-temps, et aucune "défaillance vestimentaire" n'a perturbé cette fois sa performance.
En 2004, le chanteur et acteur avait déjà participé au show, au côté de Janet Jackson, et le duo avait fait entrer cette étrange expression ("wardrobe malfunction") dans les dictionnaires américains quand, dans un mouvement malencontreux, Timberlake avait arraché une partie du bustier de sa partenaire, dénudant son sein droit en direct à la télévision.
Le "Nipplegate" avait horrifié une partie de l'opinion américaine. Le record de l'époque de la photo la plus recherchée sur internet était tombé à cette occasion.
L'incident avait été officiellement imputé à une "défaillance vestimentaire" et Janet Jackson en avait assumé l'essentiel de la responsabilité, des stations de radio décidant alors de boycotter la soeur de Michael Jackson.
Justin Timberlake s'en est pour sa part sorti sans grande conséquence sur sa carrière.
Dimanche soir, à la mi-temps du match opposant les Philadelphia Eagles aux New England Patriots à Minneapolis, seule sa veste a volé lors de son concert de douze minutes au cours duquel il a notamment rendu hommage à Prince. Le chanteur, qui vivait à Minneapolis, est mort en 2016.
Sur le terrain, les Eagles de Philadelphie ont remporté le premier Super Bowl de leur histoire en battant les champions en titre sur le score de 41-33.
(Jon Herskovitz; Henri-Pierre André pour le service français)