Investing.com - Alors que nombreux sont ceux qui s’inquiètent pour les marchés boursiers pour 2025, après deux années de forte hausse en 2023 et 2024, BlackRock (NYSE:BLK), le plus grand gestionnaire d'actifs au monde, affirme au contraire qu’il y a encore beaucoup de marge pour que les actions continuent à progresser l’année prochaine.
Dans ses perspectives pour la nouvelle année, BlackRock a relevé sa note « Surpondérer » sur les actions américaines, devenant encore plus optimiste que sa recommandation précédente, alors même que le S&P 500 atteint des sommets historiques.
La société, qui avait précédemment une surpondération de « +1 » par rapport à « Neutre », est désormais surpondérée de « +2 », sa plus haute note de surpondération étant « +3 ».
« Les actions américaines ont toujours été supérieures à leurs homologues mondiales », ont écrit les analystes de BlackRock, qui pensent « que cela pourrait continuer ».
Pour expliquer cette conviction haussière, BlackRock a cité les « méga forces » telles que l'intelligence artificielle.
« Nous pensons que l'intelligence artificielle profitera davantage aux actions américaines et c'est la raison pour laquelle nous restons surpondérés, en particulier par rapport à leurs homologues internationaux tels que les actions européennes », a déclaré BlackRock.
La société estime également que les réductions d'impôts potentielles et l'assouplissement de l'environnement réglementaire promis par Donald Trump devraient soutenir une croissance économique continue.
À propos des craintes sur la valorisation, BlackRock les a balayées de la main en soulignant que l'économie américaine est très différente de ce qu'elle était par le passé, la technologie et les services occupant une place centrale au détriment de l'industrie manufacturière.
« L'évolution de la composition sectorielle du marché des actions reflète la transformation en cours. Par conséquent, comparer (la valorisation de) l'indice d'aujourd'hui à celui du passé revient à comparer des pommes à des oranges », ont écrit les analystes.
Enfin, BlackRock a précisé que les facteurs qui pourraient l'obliger à changer son discours haussier comprennent une hausse significative des rendements obligataires à long terme ou une escalade du protectionnisme commercial.