Historiquement, l'augmentation de la volatilité parallèlement à la hausse des prix des actifs est un indicateur clair d'une bulle d'actifs. Ce phénomène est dû à des facteurs tels que le découplage des prix des actifs par rapport aux données fondamentales et l'incertitude croissante de ces dernières.
En analysant neuf bulles d'actifs depuis les années 1920, les analystes de Bank of America (NYSE:BAC) ont constaté que la volatilité avait augmenté dans tous les cas avant le pic du marché.
- ⚠️TARIF RÉSERVÉ A NOS LECTEURS ! Profitez des stratégies IA et des outils d'assistance à l'investissement InvestingPro pour 8.1 euros par mois (moins de 30 cents par jour !) grâce à une réduction spéciale sur l'abonnement Pro de 1 an ! CLIQUEZ ICI pour bénéficier de l'offre et vous armer pour tirer le maximum de la prochaine phase du marché haussier !⚠️
Au début de l'année, les actions américaines ont atteint leur plus haut niveau depuis près de 100 ans et le marché a été dominé par un petit nombre de valeurs technologiques américaines, appelées les "Magnificent 7". Ces titres sont collectivement plus importants que les deuxième à cinquième plus grands pays en termes de capitalisation boursière, ce qui a suscité des craintes d'une bulle potentielle.
Toutefois, les analystes de BofA notent que l'absence d'augmentation substantielle de la volatilité des valeurs technologiques indique que le marché n'a pas encore atteint le niveau d'une bulle.
"La dispersion des rendements (le degré de divergence des actions) montre également peu de signes de bulle, tout comme les valorisations par rapport à la fin des années 90", indiquent les analystes dans leur note.
La vraie question, selon BofA, est de savoir si l'IA peut être intégrée dans l'économie sans qu'une bulle d'actifs ne s'ensuive. Les analystes de la banque pensent que cela pourrait être difficile à éviter "étant donné la manière significative mais peu claire dont l'IA impactera l'économie mondiale, un peu comme l'Internet dans les années 90 ou les chemins de fer dans la Grande-Bretagne des années 1840".
La prédominance de la dynamique des prix, le fait que les investisseurs restent convaincus de la nécessité d'acheter des actions à la baisse et la popularité des "mèmes" ne font qu'accroître le potentiel d'irrationalité", ont-ils ajouté.
Les analystes ont également souligné que la proportion du risque actif lié aux actions provenant des valeurs technologiques américaines n'a jamais été aussi élevée, dépassant les niveaux observés dans les années 2000. Si une bulle devait se développer, ce risque actif ne ferait qu'augmenter. Parallèlement, la fragilité des actions atteint des niveaux sans précédent, ce qui complique encore la gestion du risque actif sur le marché actuel.