Vendredi midi sur le marché pétrolier ICE, le contrat sur le baril de Brent de mer du Nord livrable en février restait neutre à 57,3 dollars, le WTI américain de même livraison grappillant de son côté 0,3% à 53,4 dollars.
Le 31 décembre dans l'après-midi, a indiqué l'Energy Information Agency américaine, les stocks de brut aux Etats-Unis ont baissé de près de 1,7 million d'unités, alors que le consensus pensaient qu'ils resteraient stables.
Cependant, les réserves commerciales de distillats (fuel domestique et diesel) ont augmenté de 1,9 million d'unités, soit plus que prévu, tout comme celles d'essence, qui ont décollé de près de trois millions de barils.
Ce matin en Europe, les indicateurs d'activité n'étaient pas franchement positifs. Le PMI manufacturier dans l'eurozone pour le mois de décembre a une nouvelle fois déçu : ressorti à 50,6 points selon l'estimation finale, il affiche en effet 0,2 point de moins que l'estimation flash, qui le donnait à 50,8 points,
En Chine, ces mêmes indices PMI sont tombés à leur plus bas niveau en 18 mois. Autant de nouvelles peu engageantes pour ce qui est de la demande de brut.
Certes, l'incendie qui ravageait, en Libye, le terminal pétrolier côtier d'Es Sider depuis le 25 décembre semble maintenant éteint.
Mais globalement, la thématique de la suroffre est toujours d'actualité : la production américaine, dopée par les pétroles non conventionnels, progresse toujours et dépasse maintenant les 9,1 millions de barils par jour, du jamais vu depuis le début des années 80.
Quoi qu'en légère baisse, celle de l'Opep excède encore les quotas officiels, soit 30 millions de barils/jour, quand en Russie, rapporte Bloomberg, les 10,7 millions de barils/jour ont été frôlés en décembre, du jamais vu depuis la fin de l'URSS.
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