Investing.com – Après deux jours de baisse, le CAC 40 affiche un solide rebond de plus de 1% ce vendredi, l'élan généré par un ton positif en Asie sur la réouverture des spéculations sur la Chine ayant éclipsé la faiblesse des commandes d'usines allemandes.
Le CAC 40 et les actions européennes en général ont été stimulées par les forts gains enregistrés en Asie vendredi, en raison d'un regain de spéculation sur un assouplissement imminent des restrictions COVID-19 de la Chine, ce qui pourrait stimuler l'activité économique dans la deuxième plus grande économie du monde et un important marché d'exportation européen.
L'indice Hang Seng de Hong Kong a clôturé en hausse de plus de 5 %, tandis que l'indice Shanghai Shenzhen CSI 300, l'indice des valeurs vedettes chinoises, a bondi de 3,2 % et l'indice Shanghai Composite de 2,6 %, tous deux s'échangeant autour de leurs plus hauts niveaux depuis trois semaines.
Un tel changement serait positif pour l'économie mondiale, un coup de pouce dont l'Europe a particulièrement besoin, car l'effondrement des commandes des usines allemandes laisse penser que la plus grande économie de la zone euro se dirige rapidement vers la récession.
De nouvelles données ont montré que les commandes au secteur clé de l'industrie manufacturière allemande ont chuté d'un pourcentage alarmant de 4,0 %, leur sixième baisse au cours des sept derniers mois et la plus forte baisse depuis mars.
Les données sur l'activité des services dans la zone euro se sont par contre révélées supérieures aux attentes, avec un indice PMI à 48.6 points contre 48.2 anticipés.
La principale publication de la journée sera toutefois le rapport NFP sur l’emploi aux États-Unis, qui devrait montrer que les emplois non agricoles ont augmenté de 200 000 en octobre. Une surprise à la hausse pourrait alimenter les attentes d’une autre hausse importante de la Fed en décembre.
Enfin, en ce qui concerne les actions du CAC 40, Societe Generale SA (EPA:SOGN) s’envole de plus de 5% après que la troisième banque française cotée en bourse a rejoint ses rivales européennes en affichant un bénéfice net plus élevé que prévu au troisième trimestre, la volatilité du marché ayant stimulé les revenus du trading.