(Reuters) - Citigroup a fait état vendredi d'une baisse de son bénéfice au quatrième trimestre, plombé par des provisions accrues et une baisse des revenus de la banque d'investissement liée au net ralentissement de l'activité de fusions-acquisitions.
A New York, l'action Citigroup (NYSE:C) reculait de près de 3% dans les échanges en avant-Bourse.
Les craintes d'une récession économique mondiale ont incité Citigroup à accroître ses provisions pour créances douteuses de 640 millions de dollars au quatrième trimestre.
A titre comparatif, la banque avait baissé de 1,37 milliard de dollars ces mêmes provisions en 2021, les pertes sur prêts liées à la pandémie de coronavirus ne s'étant pas matérialisées.
Les revenus de la banque d'investissement de Citigroup ont par ailleurs plongé de 58%, l'activité de fusions et d'acquisitions ayant considérablement ralenti l'an dernier dans le contexte de hausse des taux d'intérêt, de guerre en Ukraine et d'incertitudes économiques croissantes.
Les opérateurs de marché ont toutefois repositionné leurs portefeuilles face à la volatilité élevée, ce qui a stimulé les activités de marché, dont les revenus ont augmenté de 6%, à 18 milliards de dollars.
Pour les trois mois clos le 31 décembre, le bénéfice net de Citigroup s'est établi à 2,5 milliards de dollars (2,31 milliards d'euros), soit 1,16 dollar par action, contre 3,2 milliards de dollars (1,46 dollar par action) un an plus tôt.
(Reportage Mehnaz Yasmin à Bangalore et Lananh Nguyen à New York ; version française Dagmarah Mackos, édité par Blandine Hénault)