BRUXELLES (Reuters) - L'Union européenne doit maintenir des restrictions sur les arrivées de voyageurs en provenance de certaines régions du monde en attendant d'en savoir plus sur le variant Omicron du coronavirus responsable du COVID-19, a déclaré mardi le ministre allemand sortant de la Santé, Jens Spahn.
Les pays membres de l'UE ont décidé fin novembre de suspendre les arrivées en provenance de plusieurs pays d'Afrique australe après la découverte dans cette région de ce variant Omicron, probablement très contagieux..
"Jusqu'à ce que nous en sachions davantage, nous devons être prudents et donc les restrictions de voyages sont importantes pour maintenir les entrées en Europe et en Allemagne au niveau le plus bas possible", a déclaré Jens Spahn aux journalistes à son arrivée à Bruxelles pour une réunion des ministres européens de la Santé.
Des sources européennes ont déclaré lundi à Reuters qu'il n'existait à ce stade aucun projet de levée de ces restrictions, contrairement aux affirmations de certains médias.
Avant la réunion ministérielle de mardi, la commissaire européenne à la Santé, Stella Kyriakides, a jugé que tous les pays membres de l'UE étaient confrontés à "une situation épidémiologique très difficile", en particulier avec l'apparition du variant Omicron.
Elle a annoncé qu'elle exhorterait les ministres à intensifier les campagnes vaccinales dans leurs pays respectifs et, si nécessaire, à insister auprès des populations sur un ensemble d'autres mesures telles que le port du masque et la distanciation sociale.
(Reportage Francesco Guarascio et PhilipBlenkinsop; version française Federica Mileo, édité par Bertrand Boucey)