PARIS (Reuters) - Le tribunal de commerce de Paris a débouté mercredi un groupe d'investisseurs qui réclamait le versement par Vivendi (PA:VIV) d'un milliard d'euros de dommages pour publication d'informations trompeuses au début des années 2000, a déclaré l'avocat du groupe français.
"Vivendi a gagné: le tribunal a examiné le fond et considéré que la communication financière de Vivendi était exacte sur la période, ainsi que nous l’avions plaidé", a dit Hervé Pisani dans un mail adressé à Reuters.
Dans un communiqué, Vivendi s'est félicité des jugements rendus par le tribunal. "Ces décisions sont cohérentes avec celles déjà rendues en France sur cette question et sur des faits remontant à une vingtaine d’années", a-t-il commenté.
Dans leur plainte, quelque 90 investisseurs affirmaient que des cadres supérieurs n'avaient pas révélé l'ampleur de l'endettement de Vivendi à l'époque, marquée par un accord de fusion entre Vivendi, Seagram et Canal plus.
Vivendi était alors dirigé par Jean-Marie Messier. Il a démissionné et a quitté le groupe en 2002.
(Mathieu Rosemain, Dominique Vidalon; version française Jean-Stéphane Brosse)