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Taxe sur les dividendes: Le Maire dédouane Macron, pas inquiet pour son poste au gouvernement

Publié le 19/11/2017 12:37
Le ministre de l'Économie Bruno Le Maire attends à l'Assemblée Nationale, le 15 novembre 2017 à Paris (Photo Martin BUREAU. AFP)

Le ministre de l'Économie Bruno Le Maire attends à l'Assemblée Nationale, le 15 novembre 2017 à Paris (Photo Martin BUREAU. AFP)

Le ministre de l'Economie et des Finances, Bruno Le Maire, a dédouané le président Emmanuel Macron dimanche de toute responsabilité dans le contentieux autour de la taxe sur les dividendes et s'est dit serein sur son maintien au gouvernement.

Bruno Le Maire a également indiqué qu'il se battrait pour une réélection d'Emmanuel Macron en 2022 si ce dernier décidait de se présenter à l'élection présidentielle dans cinq ans, lors de l'émission "Le Grand Rendez-vous" d'Europe 1/Les Echos/Cnews.

"Je crois qu'il (Emmanuel Macron) ne porte absolument aucune responsabilité là-dedans (le contentieux autour de la taxe sur les dividendes, ndlr)", a-t-il déclaré. "Et je crois que le rapport de l'IGF (l'Inspection générale des Finances) le dit très clairement", a-t-il ajouté.

"En 2015, il y a eu cette première alerte, une mise en demeure de la Commission européenne, mais à l'époque que je sache, Emmanuel Macron n'était pas ministre des Finances, n'était pas responsable de la fiscalité de notre pays", a-t-il souligné.

Bruno Le Maire avait demandé le 20 octobre un rapport à l'IGF, avec le risque que celui-ci mette en cause le rôle d'Emmanuel Macron, qui était, lors de l'instauration de la taxe en 2012, secrétaire général adjoint de l'Elysée, en charge des questions budgétaires et économiques. M. Le Maire avait eu des mots très durs, dénonçant "un scandale d'Etat" et fustigeant "l'amateurisme" du gouvernement précédent.

Mais le rapport, publié lundi dernier, affirme "qu'il n'était pas possible en 2012 d'anticiper la nature des risques juridiques", notamment le revirement de la jurisprudence européenne en mai 2017, puis la censure constitutionnelle "complète".

Interrogé sur son avenir au gouvernement et des spéculations sur l'existence de tensions avec le président, Bruno Le Maire s'est dit "serein et enthousiaste".

Il a assuré que son "unique ambition, c'est de réussir comme ministre de l'Economie et des Finances au service d'Edouard Philippe et d'Emmanuel Macron", dont il "souhaite" la réélection en 2022.

"Je m'engagerai derrière lui si jamais il prend cette décision de se re-présenter", a-t-il dit. "Je me battrai pour la réélection d'Emmanuel Macron en 2022, parce que je crois que c'est important qu'il y ait de la continuité dans l'action publique."

La taxe sur les dividendes, introduite sous la présidence de François Hollande, a été annulée début octobre par le Conseil constitutionnel, ce qui a contraint l'Etat à rembourser 10 milliards d'euros, principalement aux grandes entreprises.

Le feuilleton politique a été clos mardi dernier avec l'adoption par le Parlement d'une surtaxe exceptionnelle cette année sur les 320 plus grandes entreprises françaises, laquelle doit rapporter 5,4 milliards d'euros.

Le solde de la facture, environ 5 milliards, sera à la charge de l'Etat et fera passer le déficit budgétaire en 2018 de 2,6 à 2,8%, après 2,9% prévu pour cette année.

L'affaire n'est cependant peut-être pas finie, car le groupe Les Républicains (LR) a saisi le Conseil constitutionnel pour contester la surtaxe imposée aux grands groupes. LR entend dénoncer une taxe exceptionnelle qui s'appliquera à un petit nombre de sociétés seulement, "pénalisant des entreprises qui ne distribuent pas ou peu de dividendes", c'est le cas des banques et assureurs mutualistes.

Les banques mutualistes Crédit agricole, Crédit mutuel et Banque populaire, ainsi que les assureurs mutualistes, seraient ainsi amenés à verser plus de 1,5 milliard d'euros.

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