PARIS (Reuters) - EDF (PA:EDF) et Nawah Energy ont signé un accord-cadre de dix ans portant sur l'exploitation et la maintenance de la centrale de Barakah aux Emirats Arabes Unis, la première centrale nucléaire dans le monde arabe.
La centrale, constituée de quatre réacteurs APR-1400, dont la construction a débuté en 2012, a coûté 24,4 milliards de dollars (21,4 milliards d'euros). Elle est le plus grand projet nucléaire en construction au monde, mais elle a subi des retards liés à des problèmes de formation.
Cette semaine, un haut responsable a déclaré que l'Autorité fédérale des Emirats arabes unis pour la réglementation nucléaire n'était pas encore prête à donner à Nawah, la société qui dirigera la centrale, un permis d'exploitation.
L'usine devait initialement être opérationnelle en 2017. Une source a indiqué à Reuters que son exploitation est programmée pour 2019.
"EDF apportera son expertise via des études, de l'accompagnement in situ, des formations, des sessions de benchmarking", lit-on dans un communiqué du groupe français qui fournira également à son partenaire des services de sûreté, de radioprotection, de gestion du cycle du combustible et de suivi environnemental.
"Avec cet accord, EDF renforce sa position aux Emirats Arabes Unis dans le domaine des énergies décarbonées et réaffirme l'ambition de sa stratégie CAP 2030 de tripler ses activités en dehors de l'Europe à l'horizon 2030", déclare Dominique Minière, directeur exécutif d'EDF chargé du parc nucléaire et thermique, cité dans le communiqué.
(Sudip Kar-Gupta; Claude Chendjou pour le service français, édité par Benoit Van Overstraeten)