par Cyril Altmeyer et Tim Hepher
SAINT-CLOUD, Hauts-de-Seine (Reuters) - Dassault Aviation a annoncé mercredi maintenir ses prévisions de livraisons de Falcon malgré un marché de jets qui reste difficile en raison de la chute des prix des avions d'occasion.
L'avionneur confirme dans un communiqué anticiper 45 livraisons de jets Falcon en 2017, après 49 en 2016 et 55 en 2015.
"La baisse de prix est beaucoup plus importante sur le marché de l'occasion que les rabais qu'on peut faire sur les avions neufs", a déclaré le PDG Eric Trappier lors d'une conférence de presse, pour expliquer l'attentisme des clients potentiels.
Le constructeur, en concurrence avec l'américain Gulfstream, le canadien Bombardier (TO:BBDb) et le brésilien Embraer, a engrangé 14 prises de commandes de Falcon au premier semestre, donnant un total de 1,381 milliard d'euros en incluant la défense.
Le groupe réaffirme viser pour cette année une hausse de son chiffre d'affaires, après une progression à 2,050 milliards d'euros au premier semestre contre 1,662 milliard un an plus tôt.
Dassault Aviation a vu sa marge opérationnelle ajustée reculer de 1,5 point au premier semestre à 6,0%, sous l'effet de la hausse des frais de recherche et développement liés au futur Falcon 5X, qui a effectué son premier vol le 5 juillet en vue d'une entrée en service en 2020.
Dassault Aviation, qui prévoit cette année de livrer 11 Rafale, comme en 2016, espère toujours un achat d'avions de combat Rafale de la part de la Malaisie, a réaffirmé Eric Trappier, disant cependant attendre les élections générales prévues dans le pays d'ici mi-2018.
Le Groupe Industriel Marcel Dassault (GIMD) détient 62,2% du capital de Dassault Aviation et Airbus (PA:AIR) encore 9,9%, le flottant ressortant à 27,4%.
(Edité par Dominique Rodriguez)