La Bourse de Paris a débuté en léger repli (-0,18%) la dernière séance d'une semaine riche en événements politiques et économiques avec en particulier un relèvement des taux directeurs de la Fed.
A 09H20 (08H20 GMT), l'indice CAC 40 perdait 9,24 points à 5.004,14 points. La veille, il avait fini en hausse de 0,56%.
L'indice parisien se maintient toutefois "au-dessus des 5000 points et continue de capitaliser sur la communication efficace et prudente de la Fed", a observé Christopher Dembik, responsable de la recherche économique chez Saxo Banque.
Selon lui, "la journée qui s'annonce devrait en tout cas confirmer la bonne tenue de l'économie outre-Atlantique avec une forte remontée attendue de l’indice de confiance de l’Université du Michigan pour le mois de mars".
Outre la confiance des consommateurs en mars (Université du Michigan), outre-Atlantique, la production industrielle en février et l'indicateur composite de l'activité économique en février (Conference Board) sont aussi à l'agenda.
En zone euro, c'est le commerce extérieur de la zone euro en janvier qui est attendu.
"Les investisseurs vont également peut-être tirer les leçons des législatives aux Pays-Bas, ce qui pourrait permettre d’atténuer durablement les tensions existantes sur les actifs français (comme le marché obligataire) du fait de l’échéance présidentielle", a également souligné M. Dembik.
L'expiration simultanée de plusieurs types de contrats et options sur les marchés, pour une séance dite des "quatre sorcières", pourrait par ailleurs entraîner, comme souvent, d'importants volumes de transactions et une certaine instabilité.
"En cette journée des quatre sorcières, un peu de volatilité est possible avant les heures d'échéances", ont ainsi noté les analystes d'Aurel BGC.
La journée verra aussi débuter un sommet du G20 à Baden-Baden en Allemagne.
Sur le terrain des valeurs, Airbus (PA:AIR) reculait de 1,12% à 69,57 euros après avoir annoncé jeudi soir faire l'objet d'une enquête préliminaire ouverte par le parquet national financier (PNF) en France concernant des soupçons de corruption au Royaume-Uni, où une enquête avait été annoncée en août dernier.
NRJ Group reculait de 1,77% à 11,10 euros, lesté par des perspectives prudentes pour 2017 et l'absence de dividendes malgré un bénéfice net en progression de 49% à 33,7 millions d'euros en 2016, alors que son pôle TV a réduit sa perte sans parvenir à repasser dans le vert.
Eurazeo (PA:EURA) profitait (+0,57% à 59,75 euros) d'un bénéfice net divisé par plus de deux en 2016, à 519,7 millions d'euros, après avoir enregistré un bénéfice record en 2015, qui avait été alors tiré par des plus-values exceptionnelles.
Vinci grappillait 0,10% à 70,44 euros, après avoir remporté la concession de l'aéroport de la ville brésilienne de Salvador de Bahia, après un appel d'offres, via sa filiale Vinci Airports.
Stef gagnait 3,15% à 82,40 euros, soutenu part la publication d'un résultat net part du groupe en hausse de 15,8% pour 2016, à 87,1 millions d'euros.
Atos souffrait (-1,14% à 112,70 euros) d'un abaissement de sa recommandation à "neutre" par Goldman Sachs, tout comme Suez Environnement (PA:SEVI) (-1,79% à 13,72 euros) abaissé à "neutre" par Credit Suisse.