Les prix du pétrole sont confrontés à une pression à la baisse en raison d'une augmentation des stocks mondiaux et d'un ralentissement de la croissance de la demande, selon une note de Bank of America (NYSE:BAC) datée de lundi.
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"Les stocks de pétrole observés ont augmenté de 1,7 million de barils par jour (b/j) depuis la mi-février, en partie à cause du ralentissement de la croissance de la demande", souligne la note.
Cette augmentation significative des stocks intervient après une période de tensions géopolitiques accrues qui avait initialement détourné l'attention du marché des fondamentaux.
Les analystes de BofA soulignent une nette décélération de la croissance de la demande mondiale de pétrole. "La croissance de la demande mondiale de pétrole s'est ralentie à 890 000 b/j au 1er trimestre 24 en glissement annuel, et les données suggèrent que la croissance de la consommation s'est probablement ralentie davantage au 2ème trimestre", ajoute la banque.
Elle explique que ce ralentissement est évident à la fois dans les pays de l'OCDE et dans les pays non membres de l'OCDE, la demande d'essence et de diesel aux États-Unis ayant chuté d'une année sur l'autre au cours du deuxième trimestre.
Si la croissance de l'offre contribue à l'excédent, BofA souligne le rôle de l'affaiblissement de la demande. Le rapport prévient que "le pétrole se tordra si l'accumulation rapide des stocks persiste". Cela pourrait entraîner une baisse des prix et une pression sur les marges des raffineries, en particulier dans le bassin atlantique si de nouvelles capacités sont mises en service.
En ce qui concerne l'avenir, le rapport de BofA reconnaît la possibilité d'un rebond des prix au troisième trimestre si certains facteurs se concrétisent. Il s'agit notamment de réductions de production plus strictes de la part de l'OPEP+, d'une augmentation saisonnière de la demande et d'une éventuelle croissance manufacturière ou stimulée par la Chine.
Toutefois, le rapport conclut que "si la faiblesse des équilibres persiste au troisième trimestre", les prix du pétrole resteront probablement sous pression.