WASHINGTON - La Réserve fédérale a rapporté aujourd'hui que la production industrielle aux États-Unis a connu une baisse plus importante que ce que Wall Street avait anticipé pour le mois d'octobre, avec une réduction significative dans le secteur de l'automobile en raison des conflits sociaux. Les données ont révélé une baisse de 0,6 % de la production industrielle, dépassant la baisse de 0,4 % prévue par les économistes du Wall Street Journal.
Le ralentissement a été largement attribué à l'industrie automobile, qui a vu sa production chuter de 10 %, conséquence directe de la grève des travailleurs de l'automobile (United Auto Workers) contre les principaux constructeurs automobiles nationaux. Si l'on fait abstraction du secteur automobile, la production manufacturière a enregistré une modeste hausse de 0,1 %. Toutefois, le secteur manufacturier dans son ensemble s'est encore contracté de 0,7 %.
Les entreprises de services publics ont également fait état d'une baisse de 1,6 % de leur production. Sur une note plus positive, la production minière, qui englobe l'extraction de pétrole et de gaz naturel, a inversé la tendance avec une augmentation de 0,4 %.
En ce qui concerne les dépenses de défense, les commandes ont poursuivi leur trajectoire ascendante, marquant une dixième hausse mensuelle consécutive à un taux de 1,7 %. Malgré cet indicateur positif, le paysage industriel dans son ensemble a vu l'utilisation des capacités diminuer à 78,9 %, contre 79,5 % le mois précédent.
La réaction du marché à ces développements a été évidente : les actions ont ouvert en baisse aujourd'hui, les indices Dow Jones Industrial Average (DJIA) et S&P 500 (SPX) subissant tous deux des pressions à la baisse. Sur le marché obligataire, les rendements des bons du Trésor à 10 ans (BX:TMUBMUSD10Y) ont reculé de 6 points de base, s'établissant à 4,48 %.
Rubeela Farooqi, de High Frequency Economics, a mis en évidence certains facteurs susceptibles d'atténuer ces défis et de soutenir l'activité industrielle à l'avenir. Elle a noté que malgré les vents contraires tels que les coûts d'emprunt élevés et la baisse de la demande de biens, des aspects tels que la stabilisation de la demande à de nouveaux niveaux plus bas, la relocalisation des réseaux d'approvisionnement et les investissements continus dans l'infrastructure pourraient jouer un rôle essentiel dans le maintien des activités manufacturières.
Le rapport publié aujourd'hui par la Réserve fédérale souligne les difficultés auxquelles est confronté le secteur manufacturier dans un contexte de conflits sociaux et d'évolution de la conjoncture économique. Alors que les investisseurs digèrent ces signaux contradictoires, ils continuent à surveiller les tendances industrielles et leurs implications pour la croissance économique future et les décisions de politique monétaire.
Cet article a été généré et traduit avec l'aide de l'IA et revu par un rédacteur. Pour plus d'informations, consultez nos T&C.