Investing.com – Après une solide hausse de 1.59% hier, le CAC 40 continue de gagner du terrain ce mardi matin, les investisseurs digérant les résultats trimestriels du secteur bancaire avant la publication d'un indicateur clé du climat des affaires en Allemagne.
Les marchés boursiers européens ont commencé la semaine en force, le DAX et le CAC 40 affichant tous deux des gains de 1,6 % lundi, suivant les gains de Wall Street, les investisseurs pariant qu'un ralentissement économique prononcé pourrait pousser la Réserve fédérale à assouplir sa position belliciste.
En dehors des décisions des banques centrales, la Banque centrale européenne étant largement attendue pour relever à nouveau ses taux d'intérêt jeudi, les investisseurs du CAC 40 se concentrent sur la saison des résultats trimestriels des entreprises, les banques d'investissement publiant leurs résultats cette semaine.
Le géant bancaire suisse UBS a fait état d'une baisse de 24 % de son bénéfice net au troisième trimestre en raison d'une diminution de l'activité sur les marchés, bien qu'il ait dépassé les attentes grâce à une augmentation des fonds des clients.
Son rival londonien HSBC (LON:HSBA) a fait état d'une chute de 42% de son bénéfice avant impôts au troisième trimestre, en raison de pertes liées à la vente de son unité française et de la hausse des créances douteuses, mais ses revenus d'intérêts ont bondi avec la hausse des taux dans le monde entier.
Ces résultats ne semblent toutefois pas affecter les actions de banques du CAC 40, Societe Generale SA (EPA:SOGN), BNP Paribas SA (EPA:BNPP) et Crédit Agricole SA (EPA:CAGR) s’affichant toutes trois en hausse de près de 1%.
En ce qui concerne les indicateurs susceptibles d’influencer le CAC 40 ce mardi matin, les investisseurs étudieront également la publication en octobre de l'indicateur allemand du climat des affaires Ifo, qui devrait montrer une nouvelle baisse de la confiance dans la plus grande économie de la zone euro.
L'Allemagne se dirige vers la récession en raison de l'impasse énergétique avec la Russie, de la hausse des prix et des goulets d'étranglement de l'approvisionnement, ce qui pourrait avoir d’importantes conséquences sur les autres pays d’Europe et leurs marchés, y compris en France et sur le CAC 40.